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- Les cours étaient terminés. Pour les élèves peut-être mais pas pour les profs. J'avais des examens à corriger et il m'en restait un sacré paquet. Je détestais corriger les copies, ça me rappelais les devoirs qu'on nous donnais étant élèves. Bref. J'avais prévu de passer la nuit dans mon bureau avec un paquet de cigarettes, un verre de Whisky et de l'opéra italien. Cliché je sais. J'étais plongé sur mon tas de copies, me parlant à moi même à voix haute et maudissant les élèves qui prenaient des langues mais qui ne les parlaient pas sans faire de faute. C'est là que je l'ai entendu : un pas lourd, je dirais même presque désespéré, plutôt lent, qui avait tendance à tituber puisque les pas n'étaient pas réguliers, vu le sons la personne devait être au bout du couloir et je savais que c'était moi qu'elle venait voir. Déjà parce qu'il n'y avait plus personne à cette heure-ci et puis ensuite parce que j'étais le dernier bureau du fameux couloir. J'ai posé mon stylo et j'ai attendu la personne en fermant les yeux.
Une porte qui s'ouvre. Un homme qui rentre, il sens l'après rasage. La porte qui se referme un peu violemment, avant que la clé tourne dans le verrou. Un pas toujours titubant, il a dû boire une bonne bouteille avant de venir ici. Une veste qui glisse, pour finir au sol probablement. Des feuilles qui glisse du bureau où il prend surement place -comme si j'avais pas de chaise dans mon bureau hein- et pour finir des mains qui rapproche ma chaise de lui. "Professeur Novak. Vous avez-bu avant de venir ?? Qu'est-ce qu'il se passe ?? Je crois que vous feriez mieux de rentrer chez vous, vous n'avez pas l'air bien." Phrase dîtes avec un joli petit sourire narquois. Bichon, il est en manque d'affection, on le lit dans ses yeux. J'aime m'amuser avec les gens en manque. Il reste là à me regarder le temps que l'information monte surement, puis il se lève résigné et commence à partir. Je le regarde sans bouger. Il a du mal avec la clé, en même temps il doit en voir deux. "Pavel..." Je me lève alors qu'il se retourne à l'entente de son nom. Je me plante devant lui avant de glisser ma main sur sa cuisse pour la remonter le long de son corps jusqu'à atteindre sa nuque et finalement l'embrasser plutôt violemment. "T'as vraiment cru que j'allais te laisser partir sans rien te faire ??" Petite phrase murmuré juste avant de glisser ma deuxième mains sous sa chemise et de l'embrasser de nouveau toujours avec cette pointe de violence.
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