ALERTE /!\ ft. Maelys

Cet après midi là, il faisait chaud. Comme tous les après midi du Summer Camp, en même temps. Je voulais me rafraîchir un peu, alors j'avais décidé d'aller à la piscine. Je m'installais sur un transat, j'attendais un peu. C'est vrai qu'il était rare que je traîne avec beaucoup de monde, d'ailleurs même là je n'étais pas forcément très à l'aise en public, avec mon maillot de bain bien qu'il était en forme de bermuda. J'avais été prévoyant : je m'étais déjà mit de la crème dans ma tente, où je "vivais" seul car je ne voulais pas trop qu'on me voit me tripoter en public. Après quelques minutes au soleil, je me levais pour aller piquer une tête dans l'eau. Ca faisait du bien parce que même si l'eau était tiède à cause du soleil qui tapait dessus, tout mon corps était protégé de la chaleur de celui-ci. Je faisais quelques longueurs, essayant de me frayer un chemin dans la foule pour ressortir une bonne quinzaine de minutes plus tard. Je retournais sur mon transat, me séchais un peu et sortais de ma besace un livre qui traitait des phénomènes paranormaux. Cinq minutes plus tard, une voix féminine interrompait ma lecture.

Il faisait trop chaud en Arizona, c'était pas une légende, c'était bien réel. Et donc quoi de mieux pour bronzer? C'était juste le top. Il était pas trop tard, le soleil tapait encore bien fort et peu de monde se trouvait autour de la grande piscine du camping. Je m'étais installé sur un transat avec tout mon petit bazar de fille, je m'étais mise en bikini marron foncé, et hop, j'allais me baigner pour ensuite bronzer. Et je faisais que ça. Jusqu'à ce que je veuille mettre du monoi dans mon dos, je demandais alors au premier venu, le plus près de moi. "Excusez-moi, ça vous dérangerait de me mettre un peu d'huile dans le dos?" je te souriais, t'étais mignon en plus.

Je baissais mon livre pour regarder la jeune fille qui me parler. J'avouerai qu'il me fallut un temps pour percuter. Excusez-moi, ça vous dérangerait de me mettre un peu d'huile dans le dos? Je me raclai la gorge et fermais le bouquin que je remettais soigneusement dans mon sac. Je regardais le monde autour de moi. Un peu fébrilement d'ailleurs. Je savais que j'avais l'air un peu bête, comme ça à stresser parce qu'une fille m'aborde mais c'était comme ça, et c'était plus fort que moi. Au bout d'une longue minutes, je finissais par hocher lentement la tête. Hum.. je.. Ouais ? Si tu veux ? Je touchais rarement les filles. C'était pas pour rien qu'en vingt cinq ans d’existence, je n'avais eus que deux compagnes.

Tu étais seul donc à priori y avait pas de petite-amie à proximité et tant mieux pour ma survie, parce qu'il existe des filles complètement tarée et jalouse à l'extrème. Donc tu ne refusais apparemment pas ma proposition, bien que tu regardais plusieurs fois autour de nous.. peut-être que tu ne comprenais pas que c'était bien à toi que je te demandais de me mettre de l'huile bronzante sur le dos. "Hum.. je.. Ouais ? Si tu veux ?" je souriais. Cool. Venant m'asseoir sur ton transat à côté de toi de côté, je retirais mes cheveux pour que tu ai accès à mon corps le mieux possible. "Merci, c'est gentil.." et là tu commençais à poser tes mains sur moi, j'voulais voir si je plaisais encore, y avait pas de mal à ça si? "Je m'appelle Maëlys aufaite. Et toi?" tu étais de Harvard d'ailleurs?

La jeune femme s'asseyait sur le transat et retirait ses cheveux de son dos afin de me laisser passer la crème dans son dos. Je frissonnais a l'idée d'avoir à toucher cette fille. Pourquoi c'était tomber sur moi ? Je prenais le tube de crème et l'ouvrais en fermant les yeux. C'était pas dans mon habitude d'approcher de.. de si près d'une fille comme ça. Et une question me vint. Comment on faisait pour étaler de la crème sur la peau d'une fille sans que ça paraisse obsène...? Je m'appelle Maëlys aufaite. Et toi? je mis lentement une noisette de crème sur la paume de ma main et me raclais la gorge en déglutissant. Je... suis Tristan-Noah. Je me sentais tellement mal à l'aise..