Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityOrlanys - ORLANYS ✰ C'est le jour 1, celui qu'on retient. - Page 2
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ORLANYS ✰ C'est le jour 1, celui qu'on retient.

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« Hum, je prends note. » C'est ça prend note Orlane, ça pourrait devenir un jour la chose à ressortir. Du moins c'est ce que je croyais avant de ressentir une vilaine sensation, celle de vouloir l'embrasser, là maintenant. Peut être que les messages d'Alexys m'avaient aidé dans ce sens, j'étais tellement peu sûr de moi face à elle, que ce coup de pouce n'avait que renforcer mes envies. Cette mather se mêlait vraiment de tout et de n'importe quoi -ce que je détestais au plus au point- mais pour une fois son action aura été d'une grande aide pour m'aider à franchir le pas. Franchement, où est passé Rhys Kyle Florès-Mason pour draguer à outrance mais se braquer pour un baiser. Finalement nous sommes tous les même à nous enfuir devant l'inconnu. Après notre baiser échangé, je remarquais que je ressentais aucune douleur au niveau des joues pouvant en conclure que le baiser avait été réellement partagé. C’était agréable, inattendu et pourtant parfait dans ce cadre idyllique. « Il était temps... » J'avais pu m'empêcher de dessiner sur mes lèvres un long et fin sourire en entendant que la jeune femme attendait ce moment. On change pas un mec, toujours le dernier au courant de ce que pense réellement une femme. Je suis pas devin et préférais qu'on me dise ce qu'on attendait de moi en général sauf que dans ce cas là, c'était tout bonnement impossible de me mettre au courant. Mon dieu, je promet à la grande prêtresse des femmes d'être plus attentif à l'avenir. « Si ça peut te faire plaisir, alors je l'avoue. » Tout à coup beaucoup plus docile, je découvrais une Orlane un peu plus douce, sous l'emprise du silence. Et je découvrais rapidement pourquoi puisque la jeune mather s'avançait de nouveau vers moi pour m'embrasser. Me laissant faire, je partageais avec joie celui-ci, posant cette fois mes mains sur sa taille. Nous reculant tout deux pour briser ce lien, j'effleurais un moment ses lèvres de mon pouce pour par la suite hôcher la tête à son idée. Je ne pensais pas aimer autant ça, je l'a désirai depuis longtemps mais entre le rêve et la réalité, il y a un monde tellement vaste que je n'y croyais pas réellement. Putain, j'ai tout de même embrassé la femme la plus sexy d'Harvard, merde, c'est une première chez moi. « On va jusqu'à l'eau? » Quitte à brouiller la petite atmosphère légèrement romantique que nous venions de créer, je me devais de retrouver mon caractère amusé et excité de tout à l'heure. « Oh que oui. »  Répondis-je d'un large sourire provocateur avant d'attraper la jeune femme par la taille et de l'a soulever jusqu'à l'a poser sur mes épaules. J'étais pas romantique, elle allait très vite le constater. C'est alors que d'un élan énergique je courais en direction de la mer, ayant en tête de prendre un bain de minuit. J'en avais vraiment envie, surtout que à cet instant j'étais encore plus bouillonnant, j'avais terriblement besoin de l'eau pour éteindre le feu en moi. Arrivant sur le rivage, l'eau se déplaçait selon mon rythme, voyant même par moment quelques gouttes volés avant de redescendre mollement. Plongeant vivement dans l'eau, je lâchais Orlane de mon emprise, arrivant tête la première dans une petite vague. La froideur de l'eau était indéniable ce soir, la raison pour laquelle, je sortais rapidement ma tête de l'eau. Merde, pour le coup, ça m'avait bien refroidit. Cherchant aux alentours, je voyais que j'étais le premier à remonter à la surface. « Orlane ? Meurt pas, c'est pas le moment là. » Répondis-je un sourire en coin tandis que je repoussais mes cheveux en arrière pour me dégager la vue. Je me souvenais plus de ses affaires mais j'espérai secrètement que tout soit TRANSPARENT. Juste pour la gourmandise de mes yeux.
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Rhys K. Florès-Mason featuring Orlane A. Joyce-Bianca
mise en page par mad love
Il l'avait fait. Je me sentais telle une gamine qui venait d'avoir ce qu'elle voulait. Ce baiser qui avait longuement traîné, mais qui valait pourtant l'attente. Il m'avait prise par surprise, donnant à cet échange une touche supplémentaire tant dit que je l'appréciais aussi court soit-il. J'aurais voulu le rendre plus long, mais j'aurais fini par perdre mon souffle. Il était temps, même plus que temps. C'est comme si j'avais attendu ce moment depuis toujours, depuis que ce petit jeu s'est installé entre nous. Me décalant tout doucement de lui, je ne le lâchais pas du regard, gardant ce sourire satisfait suspendu aux lèvres. C'était tellement tentant d'à nouveau m'emparer de ses lèvres, mais je ne voulais pas me montrer trop gourmande. Je m'avouais alors vaincue, lui laissant l'entière jouissance de me savoir froussarde. Il est vrai qu'un rien m'effrayait ou avait le don de me surprendre et faire sauter mon coeur par la même occasion. Mais peu importe, puisque je ne lui laissais pas la chance d'ajouter quelque chose de plus en déposant mes lèvres sur les miennes. S'il avait fait le premier pas, faire les prochains n'étaient pas un problème pour moi. Au moins je savais que les portes étaient ouvertes et que je n'allais pas me prendre un vent monumental. Il y répondait d'une manière aussi enthousiaste que la mienne. Ces deux baisers ne seraient pas surement les derniers à en voir la volonté qu'on y mettait. D'humeur encore plus joueuse, je rompais le baiser délicatement, bien tentée à profiter de cet eau qui se trouvait non loin de nous. « Oh que oui. » Je savais qu'il se prêterait au jeu. Il était aussi joueur que moi, et c'est bien ce côté que j'aimais chez lui. De la folie, encore et encore, comme si nous n'en avions jamais assez. Il me prit alors par la taille, me soulevant jusqu'à son épaule tel un sac à patate. Nous étions passés d'une ambiance séductrice à une ambiance complètement décalée. Je ne tentais même pas de me débattre, je savais que ce serait inutile. En un rien de temps, je me retrouvais dans l'eau, ou du moins, sous l'eau. Il n'avait pas réfléchi à deux fois avant de m'entraîner avec lui. « Orlane ? Meurt pas, c'est pas le moment là. » Je remontais alors à la surface, arrivant devant Rhys qui semblait me chercher. « Toi, t'es mort! » lançais-je aussi tôt alors que mon sourire trahissait la férocité de mes paroles. « Quand je disais aller dans l'eau, le but n'était pas de m'y couler. En plus elle est glacée! » concevais-je alors que je croisais les bras dans le but de me réchauffer un peu. Si j'avais su que la température de l'eau était froide, j'aurais éviter d'émettre l'idée d'y plonger.
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Je reste là à attendre qu'Orlane réapparaisse et balaie en même temps cette minuscule inquiétude naissante. Je ne savais pas vraiment ce que je lui avais promis avec ce baiser, peut être juste la transmission d'un message lui informant d'une possible suite. Je ne savais pas ce que je voulais, j'étais perdu, ou du moins troublé par mon geste et à présent le sien. Le vent fougueux soufflait assez pour me faire frissonner, il était vrai que l'eau n'était pas vraiment chaude mais ce n'est pas vraiment le critère qui me dérangeait. J'en avais vu d'autre sur les plages d'Australie. L'a revoyant arriver moi, je l'a détaillais de haut en bas, ne me cachant plus pour l'a dévisager et embrasser du regard ce dont j'avais devant les yeux. « Toi, t'es mort! » Je ne pouvais que rire face à cette menace que je trouvais exagéré même si je pouvais l'a comprendre. Je l'avais déjà presque noyé l'a dernière fois et ce pouvait être lassant. Laissant apparaître une petite moue sur mon visage, je l'a regardais frissonner avant d'ajouter « Quand je disais aller dans l'eau, le but n'était pas de m'y couler. En plus elle est glacée! » C'était bien une femme et pas pour rien. Frileuse. Merde j'aurai du prendre une serviette, un pull quelque chose qui aurait pu nous réchauffer à la sortie de notre bain imprévu. Mais justement comme c'était imprévu, je n'avais pas eu le temps d'avoir encore cette pensée. « T'as raison, tu veux rentrer qu'on se réchauffe ? » Demandais-je en essayant de me montrer plus attentionné. Je n'avais pas vraiment envie qu'elle tombe malade par ma faute. M'approchant d'elle doucement j'attrapais avec délicatesse le dos de sa main, l’amenant à être guidé. Sortant tout deux de l'eau, trempé jusqu'à la moelle je ressentais chaque parcelle de ma peau frémir sous un vent quelques temps plutôt chaud et agréable. « Je dois avoir quelques gros pulls dans ma caravane, et puis je pense qu'on sera plus à l'aise au sec. » Je savais que la jeune femme vivait dans une tente et donc que mon moyen d'habitation était plus pratique à deux. J'avais bien envie d'avoir un peu de présence ce soir après tout. Lâchant sa main, nous marchions à présent dans le sable, et je me retrouvais de nouveau à ses côtés plutôt silencieux. Je l'as regardais un moment, profitant de l'a vu que j'avais d'elle mais aussi de sa compagnie. Même les cheveux mouillé et en bataille, ses yeux légèrement rougit par le sel, elle était d'une beauté époustouflante. Passant ma main derrière son dos, je l'agitais de haut en bas espérant l'a réchauffer un peu. Je tentais même une nouvelle fois un petit geste de tendresse, en l'embrassant au creux de son cou mouillé.
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