(Jour 5)Les p'tites princesses, j'en fais d'la pâtée pour chats (Mary)

Bon, ça allait être après midi shopping, parce que un seul bikini, ça suffisait largement pas pour deux mois d'été, alors forcément j'avais décidé de me réserver une journée rien que pour moi, loin du chalet et de la bande, loin de Lloyd et Ian, parce que entre les deux, ça devenait trop compliqué. Les premiers jours de vacances avaient déjà été éprouvants, mais surtout avec cette chaleur qui était limite supportable, et en bonne anglaise, je n'avais pas forcément l'habitude de telles températures. Mais je m'éloigne, je ne connaissais pas encore vraiment les environs, voire pas du tout pour être honnête, donc c'était avec un plan à la main récupéré au camping que je prenais ma voiture pour me rendre au centre ville. Après avoir fait quelques kilomètres, je garais ma voiture louée dans un parking pas loin d'une rue commerciale, je récupérais mes lunettes de soleil, et c'était parti pour un après midi girly, loin des mecs et de mes problèmes de cœur. Et bien évidemment il y avait déjà pas mal de monde dans les rues, mais tant pis, je ferais avec.

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Les p'tites princesses, j'en fais d'la pâtée pour chats
mise en page par mad loveBon, on est d'accord que il fait une chaleur monumentale et que faire les magasins par une après-midi pareil est suicidaire. Seulement, je n'avais pas eu d'autre choix, puisque je manquait clairement de crème solaire et d'un ou deux bikini par ailleurs, j'aime changer chaque jour au moins de bikini comme de vêtements, logique pour une princesse. Bien évidemment, je décide de faire ce shopping seule, puisque mes amis proche voudraient mieux se baigner que de faire les magasins. Ainsi, j'y étais allé à pieds, marchant les rues de l'Arizona en robe blanche avec mon sac à la main. J'envoyais quelques textos, avant de ranger mon téléphone dans le sac. Je regardais un peu les alentours afin de trouver un bon magasin idéal. Jusqu'à ce que je sentais une main agripper violemment à mon bras . Je me retourne, il me faisait trop mal et en le regardant, il faisait très peur, cet homme était costaud et j'ignore ce qu'il voulait. Il commence à parler agressant mes oreilles. « Salut poupée. Viens avec moi on va s'amuser tous les deux.... » Oh non pas ça... J'étais seule en plus et aucun garde du corps pourrait venir à mon aide puisque je les avaient congédier et je n'en avais pas besoin. Mon coeur bat la chamade et ça me rappelait de mauvais souvenirs. « Lâche moi !!!! » Criais-je carrément paniquée. Soudain, il me frappe violemment.

Havasu City, c'est le genre d'endroit qui vous en met plein les yeux, plein de boutiques pour les touristes forcément, des odeurs de nourriture et tout c'qui va avec. J'aimais bien parfois faire un petit break dans ce genre, loin de mes problèmes du quotidien, loin du chalet partagé avec la petite bande, pas d'alcool ou d'autres trucs illicites. J'aurais pu proposer à Ian de m'accompagner, mais monsieur était pas tellement du genre shopping et commérage, donc j'avais opté pour y aller seule. Une journée tranquille en somme. Je marchais, tranquillement, quand je repérais une jeune femme se faire agresser dans la rue, elle avait tout d'une petite princesse pourrie gâtée, alors forcément moi, au début j'avais décidé de pas réagir, un autre pigeon viendrait l'aider. Et puis on a pas idée d'se promener toute seule avec un corps pareil, c'est pas possible ça j'vous jure. Je soupirais, quelque part j'me disais que j'aurais pu aller l'aider mais bon... Et ce fut seulement quand l'autre grosse brute frappa la jolie brune, que là, ouais je décidais d'intervenir, j'avais horreur des types qui cognent les femmes sans raisons.

Je me rapprochais donc des deux personnes et attrapais par le poignet le sale con, lui faisant une clé de bras "Hey mon beau, si tu veux pas des ennuis avec la police du coin, j'te conseille de partir la queue entre les pattes ou bien je serais pas aussi tendre avec toi la prochaine fois que j'te reprends à cogner une petite princesse."

Il me fixait, du genre t'es qui pouffiasse, mais finalement il décidait de partir, me laissant seule avec cette petite brune qu'il venait de frapper, et merde... J'allais me retrouver seule avec elle, et j'serais obligée de lui faire la conversation. Sourire gêné, puis je tourne enfin mon visage vers elle, elle est canon, mais elle a l'air d'une péteuse, j'sais pas, c'est ce truc de première impression.

"Tu vas bien ?" que je lui demandais finalement, me sentant un peu conne.

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Les p'tites princesses, j'en fais d'la pâtée pour chats
mise en page par mad loveAlors que je me balade tranquillement, avec le sourire en regardant les vitrines. Je fus interrompu par un connard de service quoi il ne voulait pas me lâcher et le pire c'est qu'il me frappe, il avait l'air de ne pas savoir à qui il s'en est pris c'est certain et il avait bien de la chance qu'il n'y a pas mes gardes du corps. L'inculte quoi ! Putain là je crie de toutes mes forces pour qu'on m'entende et vienne à mon secours, peu importe qui est-ce mais j'avais fortement besoin qu'on vienne m'aider puisque je ne savais pas me défendre. Me rappelant de très mauvais souvenirs au passage, je commence à avoir la tête qui tourne lorsqu'il me frappe violemment. Je voyais flou et je me posais mille questions du genre pourquoi est-ce que je me mets à faire les magasins à cet heure-ci par cette chaleur? Pourquoi venir me voir moi et pas une autre? Pourquoi moi? Soudain, j'entends la voix rauque d'une femme, je me retourne vers cette personne qui devait être un ange puisqu'elle viens m'aider. Je n'en pouvais plus, j'avais un mal de crâne horrible certain. OMG elle lui avait fait une prise de catch ou je ne sais quoi, elle est trop douée quoi ! Je comprends à présent que je lui dois une fière chandelle. Il partais, comprenant enfin que ma nouvelle amie, qui sais? N'allait pas bouger d'ici du tant qu'il sera là. Ma super héro ! J'étais un peu étourdie, mais je répondais avec un petit sourire. « Ça va mieux, merci. » Heureusement qu'elle est là, elle tombe à pic. Pour une femme je dois dire qu'elle se débrouille bien pour m'avoir défendue de la sorte. « Je veux dire merci pour m'avoir défendue. » Ce n'est pas tout le monde qui ferait ça, puisqu'ils passaient pratiquement tous à côté l'air de rien. D'un revers de main, j'essuie une larme qui venait de couler sur ma joue droite. Sûrement le choc et la violence du coup porté par mon agresseur.

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