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Sloane & Camille
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Il était à peine quatorze heures trente et je me rendais déjà à notre lieu de rendez-vous. Franchement, je ne sais pas pourquoi j’ai proposé à Camille ce plan, ça faisait tellement longtemps qu’on ne se parlait plus, même nos regards étaient froids ou vides. La seule chose qui nous restait en commun était notre passé. J’étais juste passée devant mon miroir rapidement, avait mis mes cheveux dans une sorte de pagaille coiffée, un petit coup de rouge à lèvres et j’étais partie, accompagnée de mes compensées Prada et de mon sac Chanel. J’aime le luxe et je ne m’en cache pas, j’ai toujours été élevée dedans et je ne comprends pas pourquoi cela repoussent certaines personnes. Si je peux y accéder, je ne vais pas m’en priver juste pour avoir bonne conscience. Je sortais mon téléphone portable de mon sac afin de vérifier les textos que j’avais échangés avec Camille, pour ne pas me tromper d’heure. Je levais les yeux en l’air, tout ce qui se passait paraissait tellement improbable et franchement, j’avais beau y réfléchir, je ne comprenais toujours pas pourquoi nous nous étions tant éloignées. Certes, il y avait eu ce plan drague foireux, mais je n’aurais jamais pensé que le fait que je décide de ne pas y prendre par la rebute et la fasse presque me détester ou peu importe, je ne connais pas franchement ses états d’âmes à présent. On ne se connaissait plus vraiment et ça m’étonnerait qu’on se saute dans les bras, dès que l’une verrait l’autre. J’avançais sur le trottoir, la tête droite en lançant des regards aux passants. J’aime qu’on me regarde, j’aime donner envie aux gens, voir la jalousie dans leur yeux, ça me comble, en plus j’imagine que mon petit jean taille basse faisait bien son effet. Je savais que j’allais être en avance, mais peu m’importait finalement, puisque je voulais avoir mes marques là-bas, comme pour tout contrôler, même si ce n’était pas vraiment le but de cette rencontre. Je me demande vraiment ce que l’on se dira, est-ce qu’elle m’expliquera ce qu’il s’est passé avec toute cette embrouille ou est-ce trop tôt ? Est-ce qu’elle réfléchit à tout ça comme moi ? Je n’ai pas vraiment envie qu’elle pense que je me prends la tête, puisque je n’ai jamais aimé ça ; je vis pour le plaisir et non les ennuis. Je suis arrivée avec un peu moins de dix minutes d'avance. J'ai poussé la porte du bout des doigts, car un homme s'empressa de venir me l'ouvrir, et j'étais persuadée que ce n'était pas un employé de l'établissement. J'adore faire mon petit effet comme ça. Je sentais que pas mal de regards étaient braqués sur moi, et dieu que j'aime ça ! Je m’asseyais à une table, sortis mon petit miroir de mon sac, que j'avais posé sur mes genoux, afin de regarder mon maquillage, car je voulais être parfaite, comme toujours.
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- Le Maquillage ... Comme ça ?

Elle se contempla longuement dans le miroir : étais-ce ceci, le visage qu'elle souhaitait afficher à son rendez-vous ? Étais-ce là la Camille que Sloane connaissait ? Certes, elle avait changé, physiquement, ne serait-ce qu'en corpulence ... Et pourtant, nostalgie et envie de revivre dans ce passé si doux, si agréable et si innocent la poussaient à vouloir ressembler à ce qu'elle était auparavant.
Ombre. Camille n'était plus qu'une ombre d'elle même. Une coquille vide. Froide, cruelle, mesquine, insouciante ... S'émanait d'elle toujours autant la joie de vivre ; tel un soleil, elle ne pouvait s'empêcher de rayonner partout où elle allait et d'émerveiller ceux qui croisaient son chemin. Mais pourtant, la lumière de l'intérieur s'était transformée en abysse, en véritable gouffre, profonde et sans fin. Le passé ... Si seulement elle pouvait retourner dans le passé ... La vie serait tellement plus facile.

- Et pour les cheveux ?

Elle marqua un temps de réfléxion. Perdue dans ses pensées, elle n'avait même pas remarqué que son esthéticienne avait été remplacée par une coiffeuse, et que cette coiffeuse était agaçante. Vraiment très agaçante. Pourquoi donc ? Parce qu'elle savait quelles questions poser. Non, elle ne pouvait pas garder ses cheveux ainsi. Mais aurait-elle le temps de se faire une teinture ? L'horloge indiquant les midi trente, Camille se résolut à prendre une décision qui lui trottait dans la tête depuis plusieurs semaines, voire même, plusieurs mois.

- J'aimerais bien une teinture blonde et un brushing s'il vous plait.

Inspirant profondément, elle ferma alors les yeux. Combien d'années cela faisait ? Plus de six ans, si ses souvenirs étaient bons ... Plus de six ans ... Plus de six ans qu'elle n'avait pas parlé à Sloane. Après l'accident ... Il fallait dire qu'elle avait changé. Un coma de deux mois et plusieurs semaines d'isolement plus tard, elle s'était coupée du monde et était devenue plus cynique et pessimiste. Après n'avoir prononcé aucune parole à ses proches, que ce soit à sa famille ou sa meilleure amie, elle leur était devenue distante ... Que pouvait-elle y faire ? Ils n'appartenaient plus au même monde. Et c'était sans scrupules qu'elle était partie, en silence, sans daigner dire au revoir à ses amis et à ses professeurs. Les seules personnes au courant de son départ étaient celles qui demeuraient dans la résidence Parker, et celles-ci avaient été tenues au secret professionel, sous peine de licenciement.

Elle avait terminé son éducation de lycée loin de New York, loin du Manhattan, où une nouvelle Camille Melanie Parker avait fait surface : une Camille rousse, sans scrupules ni émotions, qui se fichait de tout hormis de vivre comme bon lui semblait et de faire partie de l'élite. En opposition à la Camille romantique, douce, et, "pure" - dans le sens qu'elle était fondamentalement bonne, avec son coeur en or.

Mais quelque part, cette Camille ... Sloane l'avait éveillée en elle. Et c'était pour ces raisons là qu'elle essayait, tant bien que mal, de se retrouver. C'est ainsi qu'elle s'était présentée, à quinze heures moins une, juste à l'entrée du Christina's Ice Cream, vêtue d'une courte mais élégante jupe noire et d'une légère tunique bleue-verte. Ses cheveux à nouveau blonds éclatants au soleil, des bottes noires au pied, elle attendit l'heure pile afin d'entrer dans le bâtiment et de faire son apparition plus que ponctuelle ... Comme jadis. À la vue de son ancienne amie assise à une table, elle s'approcha d'elle avant de lui dire, le sourire aux lèvres :

- J'espère que tu ne m'as pas attendue trop longtemps !

Camille Melanie Parker était de retour.
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Je ne pouvais m’empêcher d’essayer d’anticiper nos dialogues, nos gestes, comme si tout ce qui m’importait est d’être préparée à n’importe quelle situation et que je connaisse toutes les alternatives possibles. Comme avant. J’aime surprendre mais peu être surprise. Je passais ma main dans mes cheveux, malgré la clim de l’établissement, j’avais chaud, l’été s’annonçait et je me mis à penser à mes futurs achats ; j’avais vu un petit maillot noir pas trop mal en venant, j’irai certainement faire un tour dans la boutique. Le porte s’ouvrit et tout cela me sortis de mes pensées. Elle n’avait presque pas changée ; en réalité je la connaissais sur le campus, mais je ne l’observais plus vraiment et cela depuis six ans. Je remarquais qu’elle avait changé de couleur de cheveux, comme si elle était restée la même depuis tout ce temps. Toujours bien habillée et bien mise en valeur, la Camille que j’avais si bien connue semblait être de retour, pour le meilleur et pour le pire. Alors qu’elle s’avançait vers moi je ne pouvais m’empêcher de repenser à nos sorties ensemble, à Manhattan, ou les hommes se bousculaient à notre rencontre, ravis de nous raccompagner chez nous et de nous mettre des verres de champagne dans la main. « J'espère que tu ne m'as pas attendue trop longtemps ! ». Je lui souris, posais mon sac sur la petite table et me levais en affichant un sourire on ne peut plus poli sur mes lèvres. Tout ça me faisait étrangement plaisir mais si ces six ans nous avaient séparés, ce n’est pas une simple discussion autour d’une glace ou un café qui nous rapprochera. Je me rapprochais d’elle, et posais ma main sur son bras « Non non, je viens juste d’arriver ! ». J’approchais mon visage du sien pour lui faire la bise. C’était presque naturel, comme si on s’était quittées la veille, et pourtant ! Tout semblait être préparé, classé et ordonné, comme avant, sans de laisser aller. Je m’éloignais, observant son visage, parfait, comme avant. J’avais l’impression de ne pas l’avoir vue depuis des lustres et pourtant on se croisait tous les jours. Cette situation en était presque comique. Je me rassis à ma chaise et Camille en fit de même. Je me demande si, vue de l’extérieur, nous avions l’air tendues et j’observais Camille encore plus, essayant de décrypter ce qu’elle pensait. Je croisais mes mains sur la table, esquissant un sourire presque gêné et commençant à me reprocher de lui avoir écrit un texto afin d’organiser cette rencontre. Pourquoi j’avais fait ça ? Je pris l’initiative d’engager la discussion ; de toute manière, elle ne m’intimidait pas et je voulais savoir tout ce qui s’était passé, de long en large et du début à la fin. Son comportement m’avait surpris, d’habitude elle assumait tout, se foutant presque du reste et elle semblait si innocente sur le campus que je ne la reconnaissais presque plus. J’avais l’impression qu’elle était devenue presque … faible et les gens comme ça ne m’intéresse pas, je les fuie. Mais c’est Camille ; j’étais prête à faire un effort mais j’espérais vraiment qu’elle me montre qu’elle en vaut la peine. Je sais que mon comportement en rebute certains mais elle me connait par cœur, sait comment je suis et ce que je dis ne l’a jamais vraiment choquée. Je passais une nouvelle fois ma main dans mes cheveux « Alors Parker … Qu’est-ce que tu deviens ? ». J’affichais un sourire que j’espérais franc.
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- Alors, Parker ? Qu'est-ce que tu deviens ?

Cette question frappa Camille d'une manière qu'elle n'aurait pu anticiper ; il ne lui suffit que de cette question pour qu'elle se remémore la dernière fois qu'elle et Sloane avaient passé une journée de ce genre.



- Et tu l'as laissé te raccompagner ?!

Elle avait l'air surprise. Pourquoi donc ? Avait-elle oublié à qui elle s'adressait ? Camille Melanie Parker n'avait peur de rien, et encore moins de beaux hommes bien coiffés, de parents riches et plus âgés qu'elle.

- Évidemment ! Quelle question ! lui avait donc répondu la jeune fille en buvant lentement son Coca Cola.




Ces temps étaient révolus. Cette complicité, disparue. Cette amitié, dissoute. Mère Nature, Destin et Chronos avaient tous oeuvré pour faire évoluer la scène des vies de chacune, les repoussant au lieu de les rapprocher. Il avait suffi d'un petit évènement, et puis d'un autre, pour que finalement, l'une n'ait plus de nouvelles de l'autre ... Et puis, comme cela, un beau jour, elles s'étaient retrouvées. Par un pur hasard ... Ou presque. Cela faisait maintenant plusieurs années que Camille apercevait Sloane sur le campus. Cela faisait plusieurs années qu'elle hésitait à aller la voir, à aller l'aborder ... Têtue ? Elle était têtue. Rancunière ? Elle était rancunière. Et pourtant, Sloane ne lui avait rien fait. Pourquoi vouloir garder ses distances ? Mais elle n'avait jamais eu le courage d'aller la retrouver : c'était trop de vieilles plaies encore trop fraiches ; elle avait encore besoin de temps, de temps pour se trouver elle, pour vivre sa vie à elle et pour voir les dégâts que l'accident avaient vraiment causés ; les répercussions de celui-ci sur sa vie.

Ce n'était que lorsqu'elle s'était mise à comprendre qu'avant ou après l'accident, elle serait toujours la même : attirante, élégante et charmante, qu'elle se sentit ... mieux ; et de fil en aiguille, elle avait commencé à reparler à Sloane. En effet, c'était grâce à une connaissance commune que les deux filles s'étaient retrouvées dans la même pièce, face à face. Et c'était sans doute à ce moment là que Camille comprit qu'il n'y aurait pas de mal à ce qu'elle renoue son amitié avec Sloane.

À son arrivée, Sloane lui avait souri. Il s'agissait là du sourire qu'elle connaissait si bien ... Et pourtant, il semblait avoir changé, ne serait-ce qu'un peu. Peut être y avait-il plus de force, plus d'énergie, en son sein. Peut être montrait-il à quel point Sloane avait mûri. Peut être signifiait-t-il que ... qu'elle n'était plus en face de la petite fille aux couettes avec qui elle jouait aux poupées pendant que leurs pères discutaient affaires, il fut un temps, mais d'une femme élégante, débordante d'énergie et d'assurance.
Cette femme qui n'avait pas changé, et pourtant, si, lui fit alors la bise. Et elle se rendit alors compte à quel point elle n'était pas prête pour cet entretien. Dans sa tête, les choses avaient été simples ... Plus simples qu'elles n'auraient dû l'être, en réalité. Elle s'était dit qu'elle et Sloane se reverraient et reprendraient leur amitié comme si de rien n'était. Et là, elle se rendait compte à quel point elle s'était trompée. La vie n'est pas facile, et bien qu'elle faisait partie de ceux qui volaient vers l'avenir sans difficultés, elle se rendit compte qu'elle pataugeait lorsqu'il s'agissait de se réconcilier avec le passé. Elle ne savait rien de Sloane ! Elle ne savait même pas quel genre d'études celle-ci poursuivait, et elle doutait que Sloane ignorait tout de sa nouvelle "passion" pour la psychologie humaine ... "Passion" née suite aux évènements sombres de son passé, évènements qu'elle cherchait à comprendre d'un autre point de vue que le sien.

En tous les cas, ce choix de maîtrise lui avait prodigué un avantage ; c'était certain. Tandis que Sloane semblait chercher ses pensées dans son regard, elle pouvait ressentir le gêne que celle-ci cachait en son être. Les mains croisées sur la table, comme pour imposer une barrière, entre elles ; le sourire en coin, qui symbolisait à la fois le fameux "ça me fait plaisir de te revoir" et le désagréable "mais je ne sais pas quoi te dire parce qu'on ne se connait plus" ... Sloane semblait génée, et Camille commençait à sentir elle aussi le gêne. Peut être n'étais-ce pas une bonne idée ... C'est alors que Sloane passa une main dans ses cheveux. Camille comprit alors qu'elle allait parler, et, évidemment, la question qu'elle entendit en était une à laquelle elle s'attendait parfaitement. Souriant triomphâlement, elle décréta alors :

- Oh, tu sais, rien de bien particulier. Invitations, romances, bons résultats ... Je pense que ça n'a jamais été aussi bon de s'appeller Camille Parker ! Et toi, Ashbrooke ? Quel bon vent t'emmène à Harvard ?

Elle lui sourit à son tour ; ça faisait du bien, quelques souvenirs de Manhattan.
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