BLIVIA ♥ please don't pulled away

La vie était loin de nous faire que des cadeaux et j'en faisais les frais à vrai dire... Cela faisait maintenant plus de six ans que l'on m'avait diagnostiqué une maladie du coeur, maladie avec laquelle je pouvais très bien vivre si je suivais bien mon traitement, mais têtue comme j'étais j'avais préféré me la jouer invincible en ne pensant même plus à cette maladie et en ignorant carrément les médicaments que je devais prendre, sauf que l'on est toujours rattrapé par ce qu'on cherche à cacher et j'en avais fait les frais, alors que j'étais de sortie avec un groupe d'amis, on était en train de tranquillement profiter de l'été en ville je m'étais stoppé net sentant comme quelque chose qui me broyer le coeur, à vrai dire c'était la seule chose dont je me souvenais après c'était le noir, le vide total. Les yeux fermés, je reprenais alors conscience peu à peu entendant le bip incessant des machines, j'ouvrais peu à peu les yeux comprenant de suite que j'étais à l'hôpital, je me redressais d'un bond ne comprenant pas qu'est-ce que je faisais là et surtout pourquoi j'avais toutes ces perfusions et appareils collés à moi, je retirais en premier le tube collé à mon nez qui servait à m'oxygéner apparemment avant de vouloir m'attaquer aux perfusions. Mademoiselle Batista veuillez laisser les perfusions sur vous s'il vous plaît ! cria une infirmière qui arriva en courant dans ma chambre, mais fuck ?! J'étais en bonne santé ! J'avais pas besoin de tout ça ! En réalité, je n'avais pas la force pour tout cela, j'avais peur... Peur de me voir partir en lambeau peu à peu, oui la maladie me faisait peur. Non je crois pas non je suis en très bonne santé et j'ai rien à faire ici ! lui répondis-je essayant d'arracher une perfusion encore une fois stoppé par l'infirmière, mais bordel c'est quoi son problème ?! Je suis dans l'interdiction de vous laisser faire mademoiselle, et vous êtes loin d'être en bonne santé vous venez d'avoir une attaque cardiaque, alors veuillez rester calme, je reviendrais dans un petit instant. rajouta-t-elle d'un ton sérieux avant de quitter ma chambre, mon visage se décomposa entièrement, j'avais eu une attaque... Je passais ma main sur mon visage avant de venir la nicher dans mes cheveux complètement sous le choc, moi qui voulait cacher ça à tout le monde depuis maintenant 6 ans c'était foutue, tout le monde allait le savoir et c'était loin de me plaire étant donné que je n'aimais pas montrer mes faiblesses et encore moins ressentir de la pitié dans le regard des autres... Mais pour le coup je m'en foutais de ça, j'avais juste peur pour moi. Enfin bref, je restais dans la même position complètement paralyser avant de voir une silhouette qui m'était familière, très familière étant donné que ce n'était autre que Blake, mon petit-ami; ouais et là j'étais bien dans la merde je le savais d'avance, qu'est-ce que j'avais pu être conne mon dieu... J'aurais du lui en parler plus tôt... Mon coeur... lui disais-je d'une faible voix, en réalité c'était la seule chose que j'arrivais à lui dire. Je suis désolé Blake... rajoutais-je voyant très bien qu'il était énervé et que ce serait pas un simple "désolé" qui allait le calmer.

Ces vacances auraient dû être parfaites, c'était mes premières vraies vacances avec Livia, loin de son père prêt à me sauter dessus si jamais je touche à sa fille devant ses yeux, ouais ces vacances auraient dû être parfaites jusqu'à ce que je reçoive un coup de téléphone d'un pote, du moins une connaissance que je connais grâce à Livia et j'étais littéralement sur le cul. Alors que j'étais en train de boire un verre avec des amis, voilà qu'on m'annonce que ma petite amie est à l’hôpital après avoir fait un malaise. Sans plus attendre j'ai couru au chalet pour me changer et partir rapidement à l’hôpital. Une fois à l’accueil j'ai dû expliquer que j'étais là pour ma copine qui avait fait un malaise, le second choc arriva lorsque l'infirmière m'annonça que ce n'était pas un simple malaise, mais une attaque dû à sa maladie. Putain mais depuis quand Livia est malade ? Pourquoi est-ce qu'elle ne m'a jamais rien dit ? Non mais je rêve, je lui parle de mon viol et elle n'est même pas foutu de me parler de sa maladie. À présent j'étais à la fois énervé et inquiet. Et le pire, c'est que malgré ça, malgré ce mensonge je suis toujours aussi fou d'elle. On m'indiqua la chambre de ma belle et ça m'a réellement fait mal de voir ma petite-amie dans cet état, j'aurais tellement aimé être là pour elle, mais j'ai rien pu faire n'étant pas au courant. Qu'est-ce que j'étais censé faire ? Je mourrais d'envie de la rejoindre et de poser mes lèvres sur les siennes, mais la colère était bien trop présente pour faire quoi que ce soit. Je restais debout à l'entrée de la chambre lorsqu'elle commença à s'excuser, ouais elle pouvait. Désolé de quoi ? De m'avoir pris pour un con ou de pas avoir confiance en moi ? Lui demandais-je toujours aussi énervé sans pour autant l'engueuler car j'étais incapable de lever la voix sur elle, même si au fond je m'inquiète pour elle, je m'inquiète car ça me fait flipper de voir la femme que j'aime dans cet état, avec toutes ces perfusions et sur ce lit d’hôpital. Ça me fait peur mais j'aurais aimé être au courant, ne serait-ce que pour l'aider et la soutenir, pour le coup j'ai simplement l'impression d'être un con qu'on préfère mettre de côté. Plus de secret .. Mon cul ouais. soupirais-je doucement en m'approchant d'elle, même si je suis énervé j'ai envie de prendre soin d'elle, c'est pour ça que je remettais correctement l'oreiller derrière sa tête avant de reculer, j'aime envie de l'embrasser mais je suis tellement en colère que j'y arrive pas. J'attrapais une chaise, m’asseyant dessus en posant mon regard sur Livia. Tu le sais depuis combien de temps que t'es malade ? Ça fait combien de semaine que tu me mens ? Je suis persuadé que ça se compte en semaines, j'ai pas questionné l'infirmière plus que ça à vrai dire, mais j'imagine qu'on l'a diagnostiqué il y a quelques semaines et qu'à cause de la chaleur et tout le reste sa maladie s'est déclenché, du moins j'imagine, maintenant reste à savoir si elle était au courant de sa maladie avant ou après qu'on soit ensemble et bizarrement, je m'attendais pas du tout à ce qui allait suivre.

Je venais à peine d'apprendre que j'avais eu un arrêt cardiaque, la nouvelle était encore au travers de la gorge que je vis mon petit-ami faire son apparition dans ma chambre et le moins que l'on puisse dire était que je ne savais plus où me cacher, sur ce coup là j'avais merder, mais du genre vraiment, j'aurais dû lui avouer pour ma maladie enfin il n'y avait pas de quoi avoir honte d'une maladie, lui m'avait carrément avouer pour son viol chose qui était vraiment grave, mais quelle conne je pouvais être, plus conne que moi tu meurs ! Je ne savais pas quoi lui dire à part que j'étais désolé mais je voyais bien à son regard que ce n'était un simple désolé qui allait le calmer chose que je comprenais et croyez moi je m'en voulais de lui avoir cacher tout cela, de lui avoir menti en quelque sorte de ne pas avoir été sincère avec lui à 200%... Dis pas n'importe quoi Blake s'il te plaît... Le prends pas personnellement, c'est moi qui ai merdé et qui a été conne et ça a rien à voir avec toi. lui répondis-je en le regardant d'un air désolé, je ne voulais en aucun cas qu'il prenne ça personnellement et qu'il pense que c'est parce qu'il a fait quelque chose ou bien que je ne lui faisais pas confiance que je ne lui avais pas parlé, c'était moi et uniquement moi la fautive dans l'histoire, j'avais tellement peur de ressentir de la pitié dans le regard des autres vis-à-vis de moi ou bien que ma maladie soit l'un des seuls sujets qui s'installerait entre le beau brun et moi que j'avais préféré ne rien lui dire et jusque là tout avait fonctionné parfaitement, je n'avais jamais voulu montrer mes faiblesses et pour moi cette maladie était une grosse faiblesse, que les gens sachent que j'étais aussi vulnérables qu'eux m'insupportait, et au final à force de m'être mis ce point de vue dans la tête j'avais oublié ou plutôt préféré ne rien dire au bel australien et dieu sait à quel point sur le coup je regrettais mon geste. Je ne répondais rien à ce qu'il disait baissant uniquement le regard le laissant arranger mon oreiller, et vous savez quoi ça me mettait encore plus mal à l'aise que malgré ce qu'il venait de se passer il restait toujours aussi attentionné et doux même si je savais qu'il bouillait à l'intérieur, ça me faisait juste me demander qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour mériter un petit-ami aussi parfait alors qu'en réalité je ne le méritais pas... Merci. lui disais-je doucement alors qu'il allait s'installer en face de moi. Si je devais compter le nombre de semaines on en aura pour la journée... Ça fait 6 ans que je le sais et je comptais pas te mentir c'est juste que... Que j'ai aucune raison valable pour ne pas te l'avoir dit et tu peux pas savoir à quel point je m'en veux. lui répondis-je détournant alors mon regard du sien, je n'avais pas la force d'affronter son regard pour le coup, je me sentais tellement mal, mal vis-à-vis de lui, mal parce que je l'aimais comme pas possible et pourtant je venais de lui faire le pire coup possible... Et en même temps je ne pouvais m'empêcher d'avoir besoin de lui, même si je savais qu'il m'en voulait j'avais juste besoin de me sentir en sécurité dans ses bras de penser que quoi qu'il arrive il sera là pour me protéger, mais c'était juste impossible, je n'avais pas le droit de lui faire vivre ça surtout après le lui avoir caché. J'aurais dû te le dire le même jour où tu m'as annoncé pour toi, j'avais voulu le faire mais j'y arrivais pas j'avais pas envie que tu te sentes responsable de moi, je voulais pas t'imposer tout ça Blake. rajoutais-je essayant de rester calme même si c'était dur de ne pas s'effondrer après tout ça, déjà que ma situation m'inquiétait au plus haut niveau, que je ne savais même pas si j'allais ressortir prochainement ou non de l'hôpital, rajoutez à cela Blake, j'en pouvais juste plus j'avais envie d'éclater et je savais très bien que ça n'allait pas tarder, j'étais forte certes mais pas dans ce genre de moment et surtout pas avec le beau brun.

Je sais pas du tout ce que je ferais si un jour il arrivera quelque chose à Livia, mine de rien rien que l'idée de la voir faire un malaise ça me rend malade, alors l'imaginer tout simplement malade, c'est encore pire. Tant de questions me trottent en tête à propos de sa maladie, mais surtout vis-à-vis du fait qu'elle ne m'ait rien dit. Je suis toujours parti du principe qu'on avait aucun secret l'un pour l'autre, si bien qu'elle est au courant pour mon viol et qu'elle est la seule à l'être avec Teddy. Mais non, elle a préférée ne rien me dire. Cependant je l'aimais toujours autant et je pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour elle, je remettais donc correctement son oreiller avant de m'installer sur une chaise pour l'écouter me parler de ce qui lui arrive, je pensais que ça se comptait en semaines, mais non c'est encore pire que ça. Six ans, si putains d'années qu'elle est malade et en un an elle n'a pas trouvé une minute pour me le dire ? Je passais ma main sur mon visage, n'arrivant pas à y croire. Je compte donc si peu pour elle ? J'ouvrais finalement les yeux pour la regarder, toujours dans l'incompréhension la plus totale, c'est vraiment n'importe quoi, c'est un cauchemar, ça ne peut pas être autre chose. Six ans ?! Ça va faire un an qu'on se connaît et t'as jamais pensé à me le dire ? Ah non c'est tellement plus cool d'apprendre de la part d'un mec qu'on connaît à peine que sa copine a fait un malaise et d'apprendre d'une infirmière que sa copine est malade, t'as bien fait de rien me dire, c'est tellement plus agréable d'être pris pour un con. Lui disais-je en m'énervant toujours un peu plus, ce n'est pas vraiment de l'énervement à vrai dire, certes je suis blessé de ne pas avoir été mis au courant avant, mais là c'est trop pour moi. Voir la femme que j'aime dans son lit d’hôpital, ça me fait mal, surtout en sachant qu'elle n'avait même pas confiance en moi. Bien sûr je me serais inquiété pour elle, j'aurais été là pour elle, j'aurais fait en sorte qu'elle puisse voir les meilleurs médecins de la planète, j'aurais fait n'importe quoi pour elle mais d'après ce que j'ai compris elle n'a pas besoin de moi. Elle terminait par éviter mon regard m'avouant tout simplement qu'elle ne voulant pas m'imposer ça. Je soupirais, m'imposer quoi ? La santé de ma meilleure amie à une équipe et aujourd'hui de ma petite-amie me préoccupe, elle m'aurait rien imposé du tout, ça aurait été normal d'être là pour elle. Tu réfléchies deux secondes à ce que tu racontes ? Tu m'aurais rien imposé du tout, certes je me serais plus souvent inquiété pour toi, mais j'aurais préféré être au courant et pouvoir t'aider plutôt que de rien savoir et d'être impuissant en te voyant dans ton lit. Je suis certain qu'elle pouvait entendre à la fois ma peine et ma tristesse dans ma voix, mais aussi la colère et surtout l'inquiétude. Je restais assis sur ma chaise, voyant très bien qu'elle ne me regardait pas. Très bien, non seulement elle me fait pas confiance et ne m'avoue même pas sa maladie, mais non seulement elle ne me regarde même plus. Mais bon j'ai compris, t'as pas besoin de moi, je vais te laisser. Disais-je en soupirant avant de me lever de ma chaise en m'avançant jusqu'à la sortie. T'as mon numéro, appelle moi si t'as besoin de quelque chose même si à tes yeux je sers à rien .. Disais-je en soupirant. Et le pire dans l'histoire ? C'est que je ne vais pas partir, je vais rester à l’hôpital jusqu'à ce qu'elle sorte, je vais squatter la salle d'attente et demander toutes les cinq minutes des nouvelles aux infirmières car je l'aime et je suis juste incapable de la laisser toute seule dans cette situation même si elle refuse mon aide. Je m'apprêtais alors à sortir, attendant tout de même sa réponse.

A présent à mes yeux la personne que je détestais le plus n'était autre que moi même, comment j'avais pu lui faire ça ? Comment j'avais pu lui mentir sur ce point ci alors qu'il avait toujours été sincère avec moi jusque dans les moindres détails, je savais tout de sa vie et réciproquement enfin à l'exception de ma maladie, j'avais pris l'habitude de m'occuper de moi même seule enfin de ma maladie, je ne voulais pas m'imposer sur quelqu'un et faire en sorte qu'il se sente responsable de moi, j'aimais Blake comme pas possible mon amour pour lui était indescriptible mais je n'avais juste pas envie qu'il se sente concerné par tout cela que sa vie se rime à s'occuper de moi, il était jeune et il devait profiter de la vie je pouvais très bien gérer tout ça tout seul et le laisser vivre tranquillement et joyeusement sa vie, je n'avais pas envie que s'il m'arrive quelque chose de grave il se sente coupable de n'avoir réussi à rien faire pour me sauver, c'était tellement compliqué qu'à part les personnes qui auraient vécu la même chose que moi peuvent comprendre, je voulais qu'il fasse partie de ma vie et qu'il soit présent pour moi mais en même temps je ne voulais pas que sa vie prenne une toute autre tournure s'il venait à m'arriver quelque chose de grave... Je t'ai jamais pris pour un con Blake au contraire je voulais te préserver enfin si tu veux savoir personne n'est au courant mais vraiment personne pas même mes parents... lui disais-je d'une faible voix détournant mon regard du sien me sentant honteuse et surtout mal à l'aise, de le voir dans cet état me faisait juste me demander pourquoi j'étais aussi conne de lui avoir fait vivre ça... Je lui avouais finalement pourquoi j'avais fait ça lui expliquant que je ne voulais en aucun cas lui imposer tout ce que je vis et ce que je vais sûrement vivre avec cette foutue maladie et c'était sincère, il méritait mieux qu'une petite amie malade avec qui il passerait sa vie à s'inquiéter, il méritait tout simplement mieux que moi. Justement ! Je veux pas que tu ressentes ce sentiment d'impuissance puisque s'il m'arrivait quelque chose que tu sois présent pour moi ou non tu serais impuissant et... Et je veux pas que ta vie se résume à t'occuper d'une petite amie entre la vie et la mort tu mérites mieux Blake... Tu mérites beaucoup mieux que ça... lui répondis-je gardant mon regard baissé, c'était officiel j'allais craquer et je sentais peu à peu les larmes monter, mais merde ! Livia déjà que t'es dans un lit d'hôpital et que t'es dans une mauvaise passe avec ton petit-ami tu vas pas pleurer aussi ?! Mais c'était plus fort que moi c'était comme si tout s'effondrer sur moi puis rien que dans sa voix je comprenais qu'il allait mal et ça me tuait de savoir que c'était de ma faute, que c'était à cause de moi qu'il était dans cet état. Je restais dans la même position ne réagissant pas au début lorsqu'il me disait qu'il allait partir, en vrai j'essayais de cacher mon état actuel mais je pouvais juste pas le laisser partir, ça me tuerait de rester là seule à cogiter sur nous, c'était sincèrement la goutte qui ferait déborder le vase. Tu sers pas à rien ! J'ai besoin de toi Blake, j'ai besoin de toi plus que n'importe qui d'autre et surtout maintenant ! T'es tout ce qu'il me reste, tout ce dont j'ai besoin ! lui disais-je beaucoup plus fortement redirigeant mon regard sur lui sentant les larmes couler comme pas possible, c'était trop, j'étais partagé entre éviter de le faire souffrir avec mon état et vouloir être contre lui. Je savais que quand tu le serais ton regard changerait vis-à-vis de moi, regarde toi Blake t'es en train de me regarder comme si j'étais en stade final d'un cancer, comme si on avait à présent exactement la même relation que ceux dans le Temps d'un Automne ! Je veux pas de tout ça moi ! Je veux pas vivre ça ! J'ai pas la force de vivre tout ça ! Puis j'ai rien ! La preuve ! rajoutais-je retirant certains patchs collé à ma poitrine complètement détruite avant de passer ma main sur mon visage éclatant finalement, j'étais dans un cauchemar en fait et j'allais me réveiller, j'en étais sûr j'allais me réveiller dans les bras du beau brun dans notre lit dans le chalet.

Je suis fou de cette femme, j'ai beau ne pas être le petit-ami parfait, j'ai beau être toujours jaloux lorsqu'on s'approche de mes exs, je n'ai plus aucun sentiment amoureux pour elle, mon cœur appartient seulement à Livia et ça me tue de la voir dans cet état, mais ce qui me tue d'autant plus c'est lorsqu'elle refuse d'admettre qu'elle agit simplement pour elle et non pour mon bien. Je soupirais à sa première remarque avant de finalement l'écouter m'expliquer qu'elle voulait simplement pas que je me sens impuissant et surtout qu’apparemment je mérite mieux qu'elle. Tu veux que je te dise la vérité ? Tu penses qu'à ta gueule Livia ! Et si c'est ce que je voulais hein ? T'as pas pensé une seconde que j'aurais aimé être au courant ne serait-ce que pour t'aider à oublier ta maladie ? T'aider lorsque ça va pas et prendre soin de toi ? Ça n'aurait pas été une corvée pour moi, je l'aurais fait avec plaisir. Lui disais-je en serrant les dents, n'essayant pas d'hurler sur elle, mais c'était plus fort que moi, le ton de ma voix montait de plus en plus. Finalement j'en pouvais plus de cette situation, je peux pas simplement regarder la femme que j'aime allongée dans son lit d’hôpital sans pouvoir rien faire, même ne serait-ce que la faire sourire, faire en sorte qu'elle oublie, car si c'est vraiment ce qu'elle aurait voulu que je fasse elle m'aurait avouée la vérité depuis bien longtemps, elle a eu plusieurs fois l’occasion de me le dire mais elle ne l'a jamais fait. Puis lorsqu'elle évitait mon regard j'ai compris que je servais réellement à rien, j'ai préféré m'en aller jusqu'à ce qu'elle me retienne en quelque sorte, commençant même à fondre en larmes lorsqu'elle m'expliqua avoir besoin de moi. Je me stoppais net, me tournant vers elle à la fois triste et anéantis de la voir dans cet état et surtout en larmes, mais aussi en colère contre elle. Si c'était vraiment le cas tu m'auras jamais caché ta maladie Liv', t'as pas besoin de moi, j'en ai eu la preuve aujourd'hui. Lui avouais-je avant qu'elle me fasse comprendre qu'à présent mon regard allait changer sur elle. Non mais c'est du grand n'importe quoi, cette fois-ci j'explose, même si elle est en larmes je peux m'empêcher de piquer une gueulante parce que ça me tue ce qu'elle peut me dire. Je fais cette tête là parce que ma petite-amie se trouve sur un lit d’hôpital avec des perfusions ! Tu voulais que je réagisse comment ? Que je rigole comme si j'en avais rien à faire de te voir comme ça ?! Terminais-je par lui dire. N'importe quel homme amoureux ferait la même tête que moi en voyant sa copine malade, c'était normal, c'est normal de s'inquiéter pour la personne qu'on aime. Livia commença finalement par retirer ses patchs, je soupirais en m'approchant de ma petite amie lorsqu'elle posa ses mains sur son visage pour pleurer. J'ai l'impression qu'on arracha mon cœur lorsque je vois ma belle rousse pleurer, ça me fait vraiment mal au cœur. Une fois devant elle j'essayais de remettre correctement ses patchs mais je ne suis pas infirmier, je ne sais pas si je fais les choses biens, au pire avant de partir je demanderais à une infirmière de vérifier. Doucement ma voix se voulait plus douce, même si j'étais toujours blessé. Si t'as peur que je souffre à cause de ta maladie, pourquoi tu t'es mis en couple avec moi hein ? Lui demandais-je en attrapant doucement sa main, j'ai vraiment besoin qu'elle m'explique parce que je suis vraiment paumé. Je te crois pas quand tu dis que c'est pour mon bien que tu m'as caché la vérité .. Parce que si ça serait le cas, tu romprais avec moi, maintenant .. Parce que si je reste avec toi, bien sûr que je souffrirais s'il t'arrive quelque chose, bien sûr que je vais passer de long moment à m'inquiéter pour toi .. Alors quitte-moi tu veux vraiment que je ne souffre pas. Lui disais-je en tenant toujours sa main, plongeant mon regard dans le sien. J'étais sérieux, si les excuses qu'elle me trouve depuis le début sont vraies, pourquoi est-ce qu'elle reste avec moi dans ce cas ? J'y crois pas une seule seconde et je vais juste qu'elle admette la vérité, car oui j'ai aucune envie qu'elle me quitte et au fond de moi, j'étais persuadé qu'elle ne le ferait pas et qu'elle avouera qu'elle ne pensait qu'à elle ne gardant son secret.

Ce qu'il disait été vrai même si je ne voulais pas me l'avouer, j'avais été égoïste sur ce coup là, je n'avais même pas chercher à avoir son avis sur la situation s'il voulait ou non être présent pour moi, s'il souhaitait me supportait malgré ma maladie ou non, j'avais décidé pour lui en quelque sorte en lui cachant tout simplement ma maladie pensant que c'était le mieux pour lui et malgré ce qu'il me disait je pensais toujours que c'était le mieux pour lui, comment une personne normalement constitué souhaiterait d'une petite amie comme moi sincèrement ? Même si bon je savais qu'au fond de moi s'il arrivait ce genre de chose au beau brun je voudrais absolument être présente pour lui. C'était sincèrement compliqué. Je n'en pouvais vraiment plus j'avais juste besoin d'être au calme et juste oublier cette situation mais c'était loin d'être le cas et quand le bel australien décida de partir c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, même si ça ne se voyait pas et je ne le montrais pas j'avais besoin de lui surtout maintenant, rien que sa présence avec moi dans cette chambre me rassurait, je savais que quoi qu'il arrive il serait là avec moi même si au fond de moi j'essayais de me faire penser le contraire mais c'était faux et je finissais finalement par lui avouer que j'avais besoin de lui, qu'il était essentiel pour moi et sa réponse était loin de me rassurer bien au contraire, je ne savais même pas quoi répondre à ça, lui affirmait que j'avais besoin de lui à nouveau n'arrangerait en rien à la situation et là j'en pouvais strictement plus s'en était trop pour moi et c'était trop dure d'essayer de retenir mes émotions puis au point où j'en étais autant me lâcher. Pas autant que ça mais comme même ! J'ai pas besoin de me sentir aussi différente dans ton regard ! J'ai juste besoin d'être normale ! lui répondis-je beaucoup plus fortement retirant alors mes patchs avant de passer ma main sur mon visage craquant finalement, je savais très bien que c'était plus fort que lui, je savais très bien qu'il était obligé de s'inquiéter pour moi et que son regard vis-à-vis de moi était obligé de changer mais c'était plus fort que moi je voulais rester tout autant normale, comme si malgré le fait qu'il sache à présent pour mon état de santé il garderait le même comportement qu'il avait auparavant avec moi, c'était complètement débile de ma part mais c'était en partie la raison du pourquoi je ne souhaitais pas qu'il sache pour tout ça. Puis arrête d'être aussi parfait avec moi alors que je mérite pas tout ça ! rajoutais-je en le sentant remettre les patchs que j'avais retirer, mais pourquoi il était toujours aussi attentionné après ce que je lui avais fait ?! Pourquoi il souhaitait toujours être présent pour moi alors que je ne méritais son attention ?! Parce que...lui disais-je doucement le laissant alors prendre ma main, pourquoi j'avais voulu être avec lui ? Parce que je l'aimais tout simplement, parce qu'il était l'homme avec qui je voulais finir ma vie, parce qu'il était ma moitié, parce que c'était Blake tout simplement, mais est-ce que c'était le moment de lui avouer tout cela alors que j'essayais de faire en sorte qu'il prenne ses distances avec moi ? Je ne sais pas. Parce que même si ça se voit pas pour le coup je tiens à toi, t'es le seul à avoir réussi à me rendre faible dans le bon sens du terme et surtout à me faire ressentir toutes ces sensations uniques... Et j'avais pas pensé que tu l'apprendrais un jour surtout... rajoutais-je doucement, et je t'aime ? Ouais non ce n'était pas le moment pour le lui dire sachant que ce serait la première fois que je le lui dirais. C'est vrai que si je te l'ai caché c'était aussi pour des raisons personnelles, pour que tu me vois comme n'importe quelle autre filles, pour que tu penses que je suis tout autant normale que les autres et que tu me traites de la même sorte, j'ai pas envie que t'ai peur de me dire ou faire tel ou tel chose parce que mon état de santé est pas stable, c'était en partie pour me sentir plus normale, mais ça n'empêche que c'est aussi pour ton bien même si tu veux pas me croire. lui répondis-je n'abordant pas de suite le sujet par rapport à notre relation ne sachant moi même pas quoi répondre, c'est vrai que si je veux lui éviter tout cela je devrais sûrement le quitter et c'est ce que je suis censé faire n'est-ce pas ? Mais ce serait tout simplement l'erreur de ma vie, je regrettais mon geste dans la seconde qui suit parce que je ne suis rien sans Blake, Livia sans Blake, c'est tout simplement plus Livia, puis j'avais vécu tellement de chose avec lui que ce soit en tant que meilleur ami ou petit-ami, ça me faisait d'ailleurs penser à ce que je craignais depuis le début de notre relation, enfin si ça ne fonctionnait pas je perdrais à la fois le Blake petit-ami mais aussi le meilleur ami et si je décidais de le quitter maintenant je le perdrais tout simplement... Ce serait tellement simple de juste te dire que notre relation se termine maintenant mais je peux pas mettre un terme à tout ça, je peux pas me permettre de plus faire partie de ta vie... Alors pour le coup je sais pas quoi répondre... J'ai besoin de toi comme je préfère que tu restes loin de moi pour éviter que tu t'attaches encore plus à moi. rajoutais-je ne le regardant dans les yeux, est-ce que c'est la fin de nous ? J'espérais au fond de moi que non même si j'étais un peu obligé de lui faire penser ça pour son bien, ouais pour son bien... Et mon bien à moi ? Mon bonheur est en lui et je savais très bien que mon état allait empirer sans lui mais je m'entêtais à faire comme ci je pensais à lui, mes fesses ouais ! Et si j'étais tout pour lui ? J'allais le faire souffrir plus qu'autre chose en le quittant ! Mais comment pourrais-je le savoir vu qu'il ne s'était jamais réellement ouvert à moi par rapport à ses sentiments.

Elle ne sera jamais différente à mes yeux, bon d'accord à présent j'aurais toujours cette peur de la perdre à cause de sa maladie, mais rien ne changera, elle sera toujours ma Livia, cette femme que j'aime plus que n'importe qui et c'est d'ailleurs pour ça que je me sentais obligé d'être là pour elle, je l'aidais à remettre ses patchs mais ça aussi ça l'énervait. Pourtant j'ai envie .. Et elle sait à quel point ce n'est pas dans ma nature d'aider les gens, elle est la seule, la seule que j'ai envie de protéger, que j'ai envie d'avoir à mes côtés jusqu'à la fin de mes jours mais plus je l'écoute, plus je comprends qu'elle n'aurait jamais voulu que j'apprenne pour sa maladie. Donc tu comptais me prendre pour un con jusqu'au bout ? Tu sais très bien que j'aurais fini par le savoir tôt ou tard, j'aurais juste l'aimé l'apprendre de ta bouche, j'aurais juste aimé que tu me demandes mon aide au lieu de me cacher la vérité .. C'est à croire que depuis le début tu savais que ça marcherait pas entre nous. Disais-je plus déçu qu'autre chose. Si elle ne voulait rien me dire c'est bien pour une raison, bref j'ai plus la force de me battre, j'ai bien l'impression que c'est le début de la fin pour nous et pourtant j'en ai aucune envie. J'ai juste envie de l'embrasser, de lui faire comprendre quoi qu'il arrive je serai toujours à ses côtés mais c'est à croire qu'elle ne veut pas de moi à ses côtés puisqu'elle me cache la vérité. Je soupirais quand elle me fit comprendre qu'elle ne voulait pas que mon regard change sur elle, bien évidemment que mon regard aurait légèrement changé mais elle resterait toujours ma Livia, ma petite-amie, la femme dont je suis amoureux donc forcément je ne pourrais jamais la voir comme les autres femmes. Je sais mieux que personne à quel point c'est insupportable d'être pris en pitié, je t'aurais jamais regardé différemment. Ouais je me serais inquiété plus souvent pour toi, j'aurais fait attention à certaines choses mais je serais toujours resté le même avec toi, j'aurais juste été plus prudent. Tentais-je de lui faire comprendre, si les rôles auraient été inversé elle aurait exactement réagit de la même manière. Venant de moi ça n'aurait jamais été de la pitié, car je sais à quel point c'est affreux de voir de la pitié dans le regard des gens, c'est bien pour cette raison que je parle jamais de mon viol, mais elle reste tout de même la femme dont je suis amoureux alors bien sûr que je serais plus souvent inquiet pour elle, c'est logique non ? Mais qu'importe, j'en ai marre de tout ça, j'en ai marre de voir qu'elle n'a pas confiance en moi et qu'elle n'accepte pas le fait qu'elle agisse seulement en pensant à sa propre personne en me cachant la vérité, elle aurait dû me le dire, elle avait eu plusieurs fois l’opportunité de me le dire, le jour où elle a appris pour mon viol, le jour où nous nous sommes mis ensemble, le jour où on s'est promis de ne plus rien se cacher, mais non elle en a rien à faire, elle a préférée garder ça pour elle et me mettre sur le côté. Je voulais juste lui ouvrir les yeux en parlant de séparation, car ce n'est pas ce que je voulais mais à l'entendre c'est l'option qu'elle préférait .. Putain j'arrive pas à y croire. Je passais ma main dans mes cheveux, totalement paumé, c'est quoi ce cauchemar ? Pourquoi elle n'accepte pas le fait que je veux simplement être là pour elle ? Ok je suis peut-être pas le petit ami idéal, parfait, je n'ai jamais été le plus doué en matière de sentiments mais je suis certain d'être fou de cette femme, néanmoins elle continuait de me rabâcher les mêmes conneries, comme quoi elle préférait qu'on s'éloigne pour pas que je m'attache trop à elle, mais merde je suis attaché à elle depuis le jour où nous nous sommes rencontrés ! Mais merde Liv', t'es sérieuse ou quoi ? Si je suis avec toi c'est bien parce que je suis déjà attaché à toi, tu crois que je me mets en couple seulement avec la première venue ? lui demandais-je plus sous le choc qu'autre chose. Je veux pas, non je veux pas qu'on se sépare, j'ai jamais aimé personne autant que je l'aime, je n'ai jamais été aussi heureux qu'avec elle .. Liv' je .. Je t .. Je t'aime, voilà ce que je voulais lui dire, mais qu'est-ce que ça changera ? Rien. Et vous savez quoi ? Peu importe ce qui se passera pour nous, si on reste en froid ou si on finira par se remettre ensemble, je crois que j'arriverais plus jamais à lui dire ces quelques mots. Je te laisse tranquille. Soupirais-je le cœur en miette. Profite de tes vacances, t'es officiellement célibataire .. Enfin .. Je crois qu'on a besoin de temps, alors profite de tes vacances, moi j'ai pas la force de te regarder dans ton lit d’hôpital en sachant que t'en as rien à foutre de mon aide. Et voilà c'est officiel .. Entre nous s'est terminé, du moins pour l'instant, le temps que j'avale tout ça et le temps qu'elle arrête de penser à toutes ces conneries, je crois que c'est le mieux pour nous, même si soyons francs, j'arriverais jamais à me l'enlever de la tête et surtout de mon cœur.

C'est pas aussi simple Blake ! Puis tu penses sincèrement que je me serais mis en couple avec toi si je savais qu'on allait pas aller loin ensemble ? Tu crois sincèrement que j'aurais pris le risque de perdre mon meilleur ami ? Puis j'ai des sentiments pour toi c'est pas comme si t'étais un passe temps pour moi comme tous mes exs, alors à moins d'être SM je croyais et je crois toujours en nous... lui répondis-je doucement, bien sûr que si c'était simple, je n'avais juste pas eu le courage pour le lui avouer pour des raisons que seules moi même je pouvais comprendre, c'était sincèrement égoïste de ma part et rien que de le voir anéanti comme cela en apprenant pour ma maladie je me disais que je le faisais plus souffrir maintenant que si je le lui avais avoué et ça me tuait de savoir que c'était à cause de moi en plus de cela, si je n'avais pas été conne depuis le début et que je lui avais avouer rien de tout cela ne se serait produit, j'aurais sincèrement dû lui partager ce secret le jour même où il m'avait avouer pour son viol ou au pire lorsque je lui avais promis qu'il n'y aurait plus aucuns mensonges entre nous, je m'en voulais comme pas possible. Je fixais son regard par la suite en l'entendant me dire que rien n'aurait changé entre nous si je le lui aurais avouer, je serais toujours resté la même Livia à ses yeux même s'il aurait été peut-être plus inquiet mais autrement rien n'aurait changé et ça me faisait juste affirmer à quel point j'étais stupide à quel point je n'ai pas réfléchis réellement avant de me décider à faire ce genre de connerie. Mais malgré tout je gardais mon idéologie de préserver l'homme que j'aimais, après tout mon état de santé n'était plus aussi stable et ça pouvait réellement s'empirer et je ne voulais en aucun cas qu'il puisse vivre ce genre de moment pas très joyeux s'il venait à m'arrive quelque chose, alors lorsqu'il me demanda de le quitter si je voulais sincèrement qu'il ne soit pas blesser je ne savais pas quoi répondre, est-ce que je devais parler avec mon coeur ou avec ma raison ? Et pour le coup se fut la raison qui répondit à ma place en lui insinuant que je préférais qu'on en arrête là pour lui éviter de souffrir mais rien que de lui dire ça me tuait au fond, j'avais besoin de Blake dans ma vie ! Il était essentiel ! Le beau brun était devenu mon oxygène, il était presque vital à mes yeux, il était ma moitié, mon tout, le seul qui arrivait à me comprendre et à faire ressortir le meilleur de moi, alors allez savoir pourquoi j'avais fait ça... Justement et je veux pas que tu t'attaches encore plus, au pire tu m'oublieras plus facilement si on se stoppe maintenant... lui répondis-je baissant alors mon regard, je ne comprenais sincèrement pas pourquoi je nous imposer ça à nous deux, je redirigeais directement mon regard sur lui en entendant ce qu'il disait, attendez c'est moi ou il allait dire je t'aime ?! Enfin c'était un début mais enfin ça ressemblait fortement à un je t'aime et pour le coup j'étais détruite, même s'il se rattrapais au final avec une autre phrase je savais qu'il voulait dire ces deux mots au début et ça me tuait plus qu'autre chose... Je l'aimais aussi comme pas possible et apparemment lui aussi et pourtant j'allais le faire souffrir sûrement comme aucune autre fille ne l'avait fait souffrir auparavant et j'avais pas le droit de lui infliger cela... Finalement sa dernière réponse m'acheva, rien que d'entendre le mot "célibataire" m'acheva... J'avais gâché la seule relation qui comptait le plus à mes yeux, bravo Livia, j'avais un don pour gâcher toutes les choses qui me rendent heureuses, ça avait commencé par Gabriel puis maintenant Blake, sauf que perdre le bel australien me détruisait beaucoup plus. Je suis une grande fille t'inquiète pas pour moi... Profite bien de tes vacances Blake, on se reverra sûrement au chalet si je sors d'ici... lui disais-je d'un ton des plus naturelles évitant alors son regard, autant lui éviter la Livia entouré d'une énorme flaque de larmes, puis c'est moi qui avait voulu cette situation alors il n'avait pas à se sentir coupable si j'étais encore plus mal en point.