(palmrys) i'm not living if you're not by my side.

❝ i’m not living if
you’re not by my side ❞
palmyr & claarys

Le Summer Camp, en Arizona. C’était quelque chose de totalement nouveau, j’adorais ça. Tout était si différent ici, c’est un côté de l’Amérique que je ne connaissais pas. Que je n’avais jamais connu. Et les guide touristique étaient plus que canon. Pas plus qu’en Australie, mais le côté cow-boy allait parfaitement bien aux hommes de l’Arizona. Ils étaient tellement canons qu’ils pouvaient me convaincre de faire n’importe quoi, vraiment… Comme de l’escalade. Vous avez déjà fait de l’escalade ? Aussi difficile que ça puisse être à croire, moi, je n’en avais jamais fait. Et voilà que je me retrouve inscrite à une de ses activités touristiques, l’escalade. Je m’étais laissé convaincre par un de ses instructeurs super canon avec leur corps de rêves. Je l’avais presque immédiatement, mais une fois que c’était fait on n’a pas vraiment le choix n’est-ce pas ? Honnêtement, j’avais rarement eu aussi peur de toute ma vie. J’étais stressé, anxieuse… Je ne pouvais tout simplement pas faire ça, c’était au-dessus de mes forces… Mourir accroché à un harnais ce n’est pas vraiment le style de mort auquel j’aspirais. J’avais tout simplement fuit. Enfin, pas totalement. Je faisais juste un détour, on verra si je vais fuir après. J’allais dans le chalet de ma meilleure amie, Palmyr, et je frappais frénétiquement jusqu’à ce qu’on m’ouvre.

© LOYALS.

Troisième journée du Summer Camp. Je suis heureuse que cette journée soit libre comme ça, ça me donne une excuse de ne pas sortir du chalet. Voilà, la paresse m’abrite et je n’y peux rien. Pourtant, l’idée de rester encabanée toute la journée ne me plaît pas plus qu’il le faut. Une petite voix me dit que je dois me mélanger, faire des activités. Sauf que c’est difficile lorsque tu manques de conviction. C’est mon cas. Le mieux est de visiter en profondeur l’Arizona, allé plus loin de ce que les guides touristiques nous montrent. Déjà qu’eux, ils nous en montrent déjà pas mal avec leurs cow-boys. Et depuis que mes yeux s’étaient posés sur eux, mon cerveau se creusait afin de savoir si c’était l’effet désiré. Avoir des guides canons apporte plus de clientèle. Féminine. Anyway, je suis interrompue lorsque mes tympans entendent les coups donnés à la porte. « Ça va, ça va ! » Murmurai-je en ouvrant la porte sous le torrent de coups qu’elle vient de recevoir. Mon visage s’adoucit en reconnaissant la silhouette de ma meilleure amie et mes lèvres esquissent un sourire. « J’imagine que tu as une bonne raison pour faire du mal à la porte de mon chalet… S’il y a des dommages, tu paies. » Ajoutai-je en blaguant à la dernière partie en me poussant de l'entrée pour laisser le passage à Claarys.

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palmyr & claarys

Heureusement pour moi, Palmyr ouvrit très vite la porte. Je me dépêchais d’entrer et fermais la porte derrière moi, regardant derrière moi si on m’avait vu ou suivi, comme si j’étais dans un film d’action américain. « Une excellente raison. » Je suis une peureuse, voilà pourquoi. Une idiote faible qui ne peut pas résister à des beaux yeux bleus de cowboy. « Il y avait ce mec super canon à l’accueil qui voulait emmener des genres faire de l’escalade… Tu sais à quel point j’ai peur du vide hein ? Et bien j’ai quand même dit oui, et je lui ai donné mon numéro de chalet et il ne va pas tarder à arriver… Alors j’ai dit que j’allais me cacher ici jusqu’à ce qu’il parte. » J’abandonnais quoi, et j’avais un peu honte de l’admettre il faut le dire. Je n’étais pas très fière de moi, j’avais garanti que je serais présente et que je m’occuperais des enfants etc… C’est pas le genre de truc qu’on dit quand on a l’esprit clair, sa beauté m’a pris pas dépourvu. « Il a toqué à mon chalet. Je n’ai pas répondu. Il a insisté alors je suis passé par derrière. Et puis, je voulais te voir aussi. » ajoutais-je avec un sourire innocent.

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Je ne suis pas surprise de voir Claarys à ma porte. Elle est, après tout, l'autre moitié de mon cœur, le ventricule droit comme j'aime bien représenter la rousse et la brune dans ma tête. Et je l'aime comme un minion aime les bananes. Beaucoup. Pas au point d'avoir une obsession, mais assez pour traîner le corps de quelqu'un à travers une maison pour le cacher. Bref. Pour le moment, j'attends qu'elle me donne la raison de sa présence dans mon superbe chalet et lorsque je sais, je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. Elle est mignonne. « Excuse-moi, je sais que je devrais pas rire, mais vraiment ça me fait rire, Clar. » Je viens de me faire des abdominaux, c'est certain. Je secoue mes mains en essayant d'arrêter de rire. Il le faut. « Tu t'es laissé prendre au jeu par sa beauté ? J'espère sincèrement qu'il ressemble à David Beckham pour qu'il te fasse dire oui à l'escalade. » Personnellement si David Beckham -ou même son fils aîné- s'approche de moi et me propose de faire ce que je déteste le plus, je le fais sans hésiter une seule seconde. Sérieusement. « Tu vas faire quoi ? Rester cacher ici comme une poule mouillée ou y aller ? Peut-être que tu obtiendras son numéro après ? » J'essaie de lui donner de la foi avant de proposer de l'accompagner. Ce que je fais dix secondes plus tard. « Tu veux que je t'accompagne ? Je serais ton wingman dans la quête de son numéro. » Mes lèvres s'étirent et j'arque un sourcil.

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palmyr & claarys

Elle riait, au moins cette histoire pouvait faire rire l'une d'entre nous. Et puis elle touche mon point faible, David fucking Beckham. Ce mec c'est un dieu grec, une légende, un héros. C'est un prince sorti droit d'un disney. Son sourire, ses yeux, rien que son regard peut vous tuer. Victoria a tellement de chance, franchement, comment ne pas être jalouse ? Et leurs enfants... Miam. « Personne n'est égal à David Palmyr, personne. » mais il était quand même super-méga-extra canon. « Je dirais plus comme Orlando Bloom, mais avec les yeux bleus. Il a une petit barbe de trois jours, des cheveux mi-long, les yeux bleus, un regard de braise... Mmmmmmh ! C'était impossible de dire non, tu dois me croire. » Rien que d'y penser, je fond. « Je veux son numéro, son numéro de chambre. » C'est pas le genre de type avec qui on discute si vous voyez ce que je veux dire. « Tu ferais ça pour moi ? » Je lui faisais les beaux yeux pendant une demi-seconde, et sans attendre sa réponse je la tirais à l'extérieur. « Allez, tu verras par toi-même à quel point il est canon. »

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Aloooors, on est d'accord qu'il n'y a pas un homme sur Terre qui est sur le même piédestal que David Beckham. Il est parfait, sa femme est parfaite et leurs enfants sont parfaits. Quelque part, il y a une injustice lorsqu'il y a trop de perfection dans un même cercle. Non, mais, j'ai des problèmes de respiration chaque fois que je vois sa publicité H&M. « Orlando Bloom, d'accord, il est accessible. » Pas comme David Beckham. Anyway, je commence à chauffer mon cerveau afin de concocter le plan idéal pour que Claarys obtienne son numéro de chambre. Pour jouer au monopoly, obviously. « Oui, je ferais ça pour toi. » Comme je pourrais traîner un corps inerte à travers une pièce pour l'enterrer six pieds sous Terre. Ce qui est ironique est que je l'accepte pour deux personnes, mais pas pour Chrysta. L'instant d'après, je suis tirée à l'extérieur du chalet et la chaleur m'assomme et on s'arrête devant un troupeau où une voix parle en expliquant des instructions. « Alors, c'est lui ? » Je pointe discrètement un doigt vers lui avant de regarder Claarys, deux points d'interrogations dans les yeux.

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palmyr & claarys

Si le jeune homme aurait ressemblé ne serait-ce qu'un peu à David Beckham, je ne serais pas en train de discuter avec ma moitié. Loin de là, je serais sûrement en haut de je-ne-sais-quelle montagne à lui faire les beaux yeux -et plus encore-. Nous aurions eut un gosse aussi, un garçon qui s’appellerait David Junior. Il serait à moitié anglais et australien, roux aux yeux bleus... Je pouvais me faire tellement de films sur Becks, il fallait que je me calme. Merci, t'es un ange. Et c'était vrai, c'était un putain d'ange. Je l'adorais pour ça, pour tout ce qu'elle était en fait. Mon amie, ma wingwomen, je l'aimais trop. A choisir entre Beckham et elle, je la choisirait elle, ce genre d'amour. Ouais, c'est lui Pas le style de tout le monde faut le dire, mais c'était facilement le mien et je fondais. Le jeune homme sourit en nous voyant et nous fait un signe de la main, auquel je m'empresse de répondre, essayant tout de même de ne pas avoir l'air d'une lycéenne. On aurait jamais dû venir, c'est une mauvaise idée. Avec toutes les instructions qu'il nous balançait qui étaient "pour notre sécurité" je ne me sentais juste pas en sécurité du tout, pourquoi prendre des risques ? Rester sur la terre ferme c'était encore plus sécurisé.

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C'est vrai, je suis un ange. La Sainte-Palmyr qui descend du ciel, tunique et ailes blanches sur le corps et l'auréole dorée et lumineuse qui épousent ma chevelure blonde au-dessus de la tête avec la chanson Halo de Beyoncé en arrière-plan. C'est tout moi, ça. Ma destinée. Je me moque, mais n'empêche que je trouve que c'est plaisant de l'entendre sortir de la bouche Claarys. Des autres, un peu moins, mais agréable de la part de ma meilleure amie. Ok, c'est bien lui... Il est potable et il a l'air sympathique. Bien foutu, c'est bon, il peut convenir à Claarys selon mes calculs mentales. « Ok, tu connais son prénom ? Ou pas du tout parce que tu étais trop concentré sur son beau visage/ses abdos ? » Deux questions dans une seule et même phrase, je m'impression. Je réponds à son signe de main silencieusement avant de me retourner vers la rousse et la prendre par les épaules. « Arrête ! Ce n'est pas une mauvaise idée, mais une bonne idée. Tu vas peut-être pouvoir t'envoyer en l'air ce soir. » Et me raconter tous les détails, demain matin à la première heure quand je vais faire irruption dans ta chambre comme un cowboy entre dans un saloon. « Il faut établir un plan pour qu'il te remarque seulement toi et pas les bimbos autour ! » Mon cerveau se met en fonction tandis que mon regard fait un tour circulaire. Il y a quelques nanas bimbos et d'autres banales. Comme Claarys et moi.

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Nous y sommes allées au final. Palmyr m'avait convaincu d'y aller et je l'avais écouté, assez rapidement en plus. Elle est douée. Je ne serais jamais venue sans elle, ça c'est sûr, et avec elle c'est quand même un exploit. « Son prénom ? » Il me l'avait dit. C'était la première chose qu'il m'avait dit. Un truc comme « Salut, moi c'est blabla. Vous êtes intéressé par l'escalade ? » Un truc comme ça. Son prénom je le connais.. Il va me revenir, faut juste que je pense à autre chose. Quand je pense à n'importe quoi d'autres, ce que je cherche me reviens. « Je vais m'en souvenir t'inquiète. » Avant qu'il vienne vers nous, je l'espère. « J'vais coucher avec personne si je suis pas en vie à la fin de la journée. » Mais elle avait raison, comme souvent, je ferais mieux de me détendre et de laisser les choses se passer. « On pourrait juste lui faire un signe de la main, pour qu'il nous remarque ? » C'est assez simple, alors je le fais naturellement, et il nous sourit. C'est déjà un début. « Scott. Il s'appelle Scott. » lui dis-je rapidement, quand je vois le jeune homme se diriger vers nous.

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