(Alexandre) help me, i'm falling on the inside.

L'heure tourne et je soupire. J'ai trop chaud, je vire ma couverture, puis je la remet, j'ai trop chaud puis trop froid. J'adore l'Arizona, mais la, il faut dire que j'en ai un peu marre de ne pas dormir et de penser. Penser à lui. Puis je n'aime pas dormir seule. Je n'en ai plus l'habitude et pourtant il faut que je m'habitue. Je tourne encore et encore dans mon lit, j'ai envie d'aller piquer un plongeon dans la piscine mais elle est fermée, j'ai envie d'aller en boîte de nuit, mais j'ai la gueule de bois. Je n'aurais pas dû boire autant hier. Merci les mojitos et la Vodka. Je soupire en repoussant une nouvelle fois ma couverture. Je me lève alors et enfile une robe au dessus de ma nuisette. Je vais essayer de trouver Alexandre, je sais où est sa tente, il faut que j'aille dormir avec lui. Depuis que nous nous sommes rencontrés au Spring Break et surtout depuis mon divorce, nous nous sommes pas mal rapprochés et je suis assez contente, je passe petit à petit à autre chose et j'arrive à me faire de nouveaux amis, des amis garçons, parce qu'avant je ne pensais pas pouvoir plaire. Une chose que Chuck m'a fait éliminer de mon esprit. J'attrape mon téléphone et le met en mode lampe de poche avant de sortir de ma caravane sans faire de bruit. Je fais le moins de bruit possible avant de marcher une bonne dizaine de minutes, me retournant à chaque bruit suspects. Lorsque je remarque la tente d'Alexandre, je souris avant de gratter légèrement sur la toile de sa tente « Alexandre ? C'est Solveig, ouvre moi s'il te plaît. » J'espère qu'il va m'ouvrir pour que je puisse dormir. J'ai vraiment envie de dormir dans ses bras comme j'arrive bien à le faire.

Yaaaaay. Un mal de crâne pas humain. Ca fait même de la peine de voir que t’as aussi mal au crâne que les bourrés de la veille, ceux qui ont déjà commencer à se torcher dès le début de l’été. Bravo, beau pays qu’est l’Amérique avec ses alcooliques et ses toxico. Mais tu t’en fou, toi t’as pas bu, t’as juste mal à la tête, à cause de la chaleur peut être, de pleins de chose.  T’es vite allé dormir ce soir, tu tes couché avant tout le monde d’ailleurs, dans le compartiment de ta tente, en caleçon, sur le sac de couchage, parcequ’il fait bien trop chaud pour dormir dedans. Les températures aussi chaudes de ton état d’enfance ne t’avais pas vraiment manqué quand on parle de celle la nuit qui t’empêche de dormir. Alexandre ? C'est Solveig, ouvre moi s'il te plaît. Tu cognes ta main contre ton visage, peut être pour essayer de te réveiller, ou de savoir si t’hallucines façons Jeanne d’Arc ou pas. Non, quelqu’un gratte vraiment à ta tente, et tu te dépêches même de te lever pour aller voir qui c’est, histoire de réveiller tout le monde. T’es un caleçon, la tête qui dépasse de l’ouverture de la toile. Huuuum ! La tête dans le cul, tout à fait. Huuuum, rentre. Tu la laissé rentré dans ton compartiment de tente en retournant sur ton lit, avachis dessus comme un vrai gros tat. Tu tes perdue ?

(Invité)