Invité
est en ligne
Invité
Elie-Sara Zola Lincoln fiche; terminée C'est le 15 avril 1989 à Kailua-Kona (Hawaii), que la famille Lincoln m'a accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Elie-Sara (mes parents n'ont jamais réussir à choisir entre les deux) et Zola (qui veut dire calme en Zoulou). Je suis célibataire |
Études La jolie brune a choisit d’étudier la médecine et la psychologie, alors qu’au début, elle se destinait plus à des études de communication, peu intéressée par de grandes études. Son déclic ? Elle l’a eu pendant son année au Rwanda, grâce aux enfants qui l’accompagnaient chaque jour et qui lui ont donné la force d’aller au dispensaire. D’abord pudique, elle a finit par se donner corps et âme dans cette mission humanitaire, et son rêve aujourd’hui est de devenir pédiatre, voir pédopsychiatre. En parallèle à ces cours obligatoires, elle a choisit de s’inscrire au club voyage humanitaire, pour pouvoir continuer à voyager aux quatre coins du monde, découvrir de nouvelles cultures, et s’ouvrir encore d’avantage aux autres. | Caractère La Elie que tout le monde connaît à Harvard est une jeune femme sûre d’elle, ambitieuse, pleine de vie, souriante et motivée par tous les projets humanitaires qui prennent vie sur le campus. Certains l’ont connue mélancolique pendant quelques semaines, mais ce changement de caractère ne correspondait qu’à une mauvaise passe, sorte de chagrin d’amour. Elle ne cache pas sa bisexualité et l’assume en s’affichant toujours ouvertement avec ses petit(e)s ami(e)s. D’origine aisée, vous ne la verrez jamais mal habillée, elle suit la mode, mais au lieu de jeter ses vêtements qu’elle ne porte plus ou de les laisser moisir au fond de son armoire, elle préfère les donner à des associations. Elle ne dit jamais non quand il s’agit de faire la fête et de s’amuser, même si elle est loin de tenir aussi bien l’alcool que les Mathers. Elie est une sorte de tornade brune qui ne laisse personne indifférent. |
Everyone Has Their Own Story
J'ai vu le jour à Hawaii, île où ma mère est née et là où elle voulait que sa fille voit aussi le jour. Mais je n'ai que peu de souvenirs de cette ville, vu que mes parents ont rapidement déménagé à San Francisco où mon père était chirurgien thoracique et ma mère anesthésiste. Qui a dit que les séries TV où les médecins sortent tous entre eux ne sont que niaiseries ? Malheureusement, je n'ai pas vraiment eu le temps de connaître ma mère, ni mes racines hawaïennes, puisqu'elle était décédée dans un stupide accident de la route alors que je n'avais même pas tout à fait six ans. Mon père a alors préféré déménagé, pour se rapprocher de sa famille avec lui, et nous abandonnâmes l'ouest des États-Unis pour l'Est, New York. Certains pourraient dire que c'est peut-être à cause de cette ville que j'ai un peu mal tourné. Je pense plutôt que tout ce qui nous arrive ne vient pas uniquement du hasard.
Je n’ai pas vraiment envie de vous parler de l’Elie d’avant, celle qui n’avait pas de limites, qui pouvait boire tous les soirs jusqu’à s’en rendre complètement saoule et être incapable de rentrer chez elle ensuite, celle qui avait commencé sa vie sexuelle à 15 ans à peine, qui avait déjà fait l’amour avec des hommes plus âgés, voir plusieurs hommes en même temps, qui avait repoussé ses limites jusqu’à tester les relations avec les femmes, qui s’était rendue compte qu’elle était autant à l’aise avec l’un qu’avec l’autre. Cette Elie était égoïste et égocentrique, n’en avait que faire des autres, semblait bien dans sa peau mais peut-être que non en fait. Cette Elie, j’ai envie de l’oublier, car je suis bien différente maintenant.
Ce qui m’a fait changer ? Un voyage, mais pas n’importe où. Un voyage au bout du monde, un voyage bien loin du confort auquel j’ai toujours été habituée. Un voyage humanitaire au Rwanda Comment j’y suis arrivée, drôle d’histoire, vous allez voir. A l’aube de mes dix-huit ans, et de la fin de mes années lycées, je ne savais pas vraiment vers quoi m’orienter, les études n’avaient jamais été mon fort car passer huit heures enfermée dans une salle de classe m’avait toujours profondément ennuyée. Mais une place à Harvard m’attendaient depuis des années grâce à mes parents. Par hasard, je suis tombée en rentrant chez moi sur une brochure sur une mission de neuf mois dans un village rwandais, pour y aider au dispensaire médical. Mon père en rentrant m’a surprise avec ce prospectus entre les mains, et taquin, m’a dit que ce n’était pas la peine que je continuais ma lecture, ce genre de projet ne me concernait pas. Vexée, je lui ai dit que j’en étais aussi capable que n’importe qui, et dans la foulée, je remplis le questionnaire, et le renvoya le soir ‘ »même. J’avais complètement oublié cette histoire quand dix jours plus tard, un colis arrivait pour moi. Je l’ouvris et découvrit une série de plans, de livres et une lettre m’annonçant que j’avais été sélectionnée pour ce projet humanitaire. J’en restais bouche bée, et je l’étais toujours quand mon père rentra. J’aurai voulu changer d’avis, leur dire que c’était une erreur, mais il m’interdit de renoncer, et pour une fois, je n’osais pas mettre en doute son autorité. Le 1er juillet, j’étais dans un avion direction Kigali, avec escales à Paris et au Caire.
Arrivée sur place, je fus choquée. Bien sur, je savais que je ne retrouverai pas les rues de New York en plein milieu de l’Afrique, mais je ne m’attendais pas à ce qui se trouvait devant mes yeux : il y avait certes quelques « gratte-ciel » qui ressemblait à ceux que je voyais tous les jours, mais les trois-quarts des habituations de la ville étaient des petites maisonnettes, à l’air plus que douteuses, d’allure insalubres dans lesquelles je ne me voyais pas vraiment habiter pendant neuf mois. Je passais une nuit dans un hôtel avant de monter dans un bus direction le petit village de Rugalika. Une seule route y menait, et il n’y avait pas cinquante maisons sur place. Le responsable de la mission qui m’avait accompagnée depuis la capitale me montra celle qui serait la mienne, deux pièces, une salle de bain minuscule, sans baignoire, pas de micro ondes, pas de bouilloire pour mon thé, juste une cuisinière à gaz. A peine il me laissa seule que je m’effondrais en sanglotant dans mon petit lit une place. Me demandant ce que je faisais là, pourquoi j’avais été trop fière pour changer d’avis. Je passais presque une semaine enfermée, sans sortir, sans mettre le nez dehors. Puis un jour, quand j’ouvris les yeux, il y avait un petit garçon debout devant moi, qui était entré dans ma maison je ne sais comment. Il me regardait, sans bouger, et avait que j’ai le temps d’ouvrir la bouche et de le mettre dehors, il m’offrir un collier tout simple, fait d’un morceau de bois taillé et d’un morceau de ficelle. Ce n’était rien, mais ce petit cadeau m’émut aux larmes. C’est en lui tenant la main que je fis mes premiers pas hors du village. Petit à petit, je commençais à me lier avec certains des habitants, mais surtout avec les enfants. Ce sont eux qui m’ont appris leur langue, eux qui m’ont motivée à venir chaque jour au dispensaire pour donner mon aide, eux qui m’ont aidée à affronter ma peur de la saleté, de la maladie et du sang pour aider les infirmières et les médecins. Et curieusement, eux qui m’ont donné envie de faire ce que je fais actuellement : étudier la médecine.
Jamais je n’aurai pensé me diriger vers le métier de mon père, jamais je n’aurai pensé à devenir médecin un jour. Et pourtant à force d’écouter, de soigner, de m’occuper des gens, j’ai commencé à aimer le contact physique avec des inconnus, les toucher, leur éponger le front, changer les bandages, ne me posait plus de problèmes. Au Rwanda, j’ai découvert une nouvelle facette de moi, plus patiente, plus compatissante, moins égoïste et plus à l’écoute des autres. Cette Elie là me bluffait, littéralement, et me faisait me sentir capable du meilleur. Neuf mois en Afrique m’ont transformée, m’ont améliorée. Mon père ne m’a presque pas reconnue à mon retour, et était à la fois étonné et fier de moi quand je lui ai annoncé m’inscrire en médecine à la rentrée.
Havard. Ces années ont, pour le moment, été les meilleures de ma vie, j’y ai rencontré des gens extraordinaires, et surtout, je suis tombée amoureuse pour la première fois. D’une femme. Alors que je ne m’y attendais pas. Une rencontre due à un pur hasard, de nombreux points communs, des difficultés, une histoire et une rupture compliquée. Qui m’ont fait fuir en quelque sorte de l’université. Je suis allée en Inde pendant deux mois, dans une petite clinique, suivant les derniers cours par distance et m’arrangeant avec les professeurs pour passer mes examens en septembre pendant les sessions de rattrapage. Au bout de deux mois, je me suis sentie mieux, plus sereine, capable d’affronter à nouveau le regard de cette femme qui m’avait tant marquée, prête à enfin avoir une simple amitié avec celle à qui j’ai dit je t’aime. Je suis de retour à Harvard, et avouez-le, je vous ai manqué.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM – Pauline, Amaryllis ↬ ÂGE – XXV dans quelques mois ↬ PAYS/RÉGIONS – France de l’Est ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM – par mon identité secrète ↬ TES IMPRESSIONS – les mêmes que la dernière fois ↬ CRÉDIT(S) - avatar (c) shiya, bann et icon (c) tumblr ↬ AVATAR – Jessica Lowndes, oui Elie devient brune. ↬ SCÉNARIO OU PI? – mi PI, et mi ancien scénario de Kaleigh ↬ LE MOT DE LA FIN – Bazinga. |
(Invité)