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Echo ~ Will - You chose your consequences.

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Une forte lumière m'agressa les yeux et je n'avais qu'une envie, retourner dans les bras de Morphée. D'ailleurs, j'avais affreusement chaud. Je me sentais totalement perdue et j'avais envie de vomir. Mes yeux s'entrouvrirent et je ne perçus rien. Pas tout de suite du moins. Je ne vis pas clair. Je ne vis rien de plus qu'un truc rouge puis ... ma joue était collée sur quelque chose que j'identifiais comme humain. Ce n'était ni un coussin ni les draps de mon lit. Je fronçais les sourcils et tentait de me relever. En vain. Des bras m'entouraient et je levais une main pour frotter mes paupières. Ne pas paniquer ... tout allait s'éclaircir et j'allais en rigoler dans quelques secondes. Je levais la tête et découvrait un visage parfaitement inconnu. Euuuuh ... D'accord. Que se passait-il? J'avais encore fait une connerie. Je le sentais gros comme le cul à Nicki Minaj. Si ce n'est plus. Je compris mieux pourquoi j'avais chaud. Je ne pensais pas que ce fut le pire que je sois collée à quelqu'un de totalement inconnu. Non, le pire était que je sois absolument nue. A poil. Comme au premier jour. Je pensaisque la situation ne pourrait pas être plus catastrophique, en soit. Je tentais de me dépêtrer de ses bras et soupirais en sachant ce qui allait suivre. Je manquais de trébucher en me relevant. Trébucher sur ce qui se révélèrent être mes chaussures. Ok, génial. J'avais au moins de quoi couvrir mes pieds. Me fichant presque de ma nudité -après tout le gars allongé sous moi avait dû en voir pas mal ...- je tapotais l'épaule de l'inconnu Hey ! Je me sentais vraiment ridicule. Et vraiment débile. J'avais ce don de me fourrer dans des pétrins dignes des meilleures comédies. Je relevais les yeux et là, je me figeais. C'était quoi tout ça? Des cadavres de bouteilles, des traces non identifiables sur les tapis -tapis qui ne semblaient pas être ceux que l'on achetait à douze dollars- et un vrai bordel, en soit. Je fis la grimace, vraiment désespérée. Un nouveau soucis se présenta à moi : Je ne savais même pas où j'avais atterrit.
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T'étais le plus fort, t'étais là les cheveux dans le vent, le corps défiant la gravité, tu descendais cette colline plus vite que jamais. T'étais indomptable, t'étais une flèche, un feu qui ne perd pas face à cause de l'eau. Tu te sentais puissant, le dieu du skate, t'étais heureux. Mais quelque chose venait frapper ton épaule, tu volais sur le béton, tu t'écorchais. On t'appelait, était-ce le paradis ? Ou l'enfer ? T'avais mal partout, t'avais chaud, t'étais dans le noir. Satan était donc venu t'accueillir, l'enfoiré. Tu soupirais, t'avais mal, pis tu sentais quelqu'un bouger contre toi. C'était pas l'enfer, c'était la réalité. Qu'importe, l'un ou l'autre, ta condition actuelle ne te plaisait guère. Tu finissais pas prendre le courage à deux mains, t'ouvrais tes yeux. La lumière te brûlait, tu sentais les larmes affluaient tes yeux. Mais tu t'habituais, tu t'habituais jusqu'à sentir encore cette présence, et tu voyais une tête trop proche, trop encombrante à tes côtés. Putain, qu'est-ce que t'avais foutu hier soir ? Enfin, dans un premier temps elle était canon et étant donné la brise fraîche sur ton corps, t'avais l'air nu comme un ver. Tu finissais par regarder un peu plus intensément ton corps, celui de l'inconnue. Elle était bien foutue, mais en voyant ses pieds couverts, t'avais envie de rire. T'émettais simplement un sourire, pendant ce temps, une main venait frotter tes yeux. Tu regardais autour de toi, c'était le bordel. Un vrai, vrai de vrai, bordel. Au moins, tu ne reconnaissais pas ton chalet ici. T'espérais que ce n'était pas celui de la jeune femme, comme ça, tu n'aurais pas à nettoyer. Tu reprenais conscience de sa présence, elle n'arrêtait pas de bouger et te faisait mal. "Salut, tu peux te pousser merci". T'avais la voix grave, encore endormie, un peu défoncée et alcoolisée. Tu savais même pas si t'avais eu le loisir de la baiser, c'était triste. Mais là, t'avais besoin d'un doliprane et d'un verre d'eau. Oui, c'était vital. Alors voilà, tu demandais, subtilement. "Tiens, t'as pas des dolipranes chez toi ?" Comme ça tu saurais si t'allais devoir te coller au nettoyage. Et si dieu existait, tu priais pour que ce ne soit pas le cas.
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Je ne savais pas si je devais m'énerver ou juste me casser et le laisser dans sa merde. Je soupirais, passant une main nerveuse dans mes cheveux emmêlés. Je me reculais pour le laisser se lever et haussait un sourcil lorsqu'il sous entendit que c'était ma baraque. C'est pas chez moi. Et vu ta question, c'est pas chez toi non plus. Génial ... Je me relevais et enfiler au moins mes chaussures. Je le regardais de haut en bas et croiser les bras sur ma poitrine, comme si j'étais pas totalement à poil. Bon ... J'vais voir si au moins j'peux trouver de quoi nous fringuer. De tous les mecs présent au camping j'avais dû choisir celui-là, un mec parfaitement agréable. J'avais vraiment baisé avec lui? A moins qu'il ne soit même pas du camping et que c'était un serial killer qui voulait juste se taper une jeunette. J'étais plus à ça près hein ... Refoulant mes pensées trop morbide, je déboulais dans une pièce qui ressemblait à un hall et qui menait apparemment au premier étage. Un air inquiet sur le visage, je montais les escaliers, me fichant bien de savoir si l'autre me suivait. Je tombais sur un long couloir et j'ouvrais la première porte à la volé et y découvrait une chambre. Bingo. J'espérais que les propriétaires n'étaient pas encore rentrés ... Je savais même pas comment j'avais atterrit ici, ni ce que j'avais fait ces dernières heures ... J'avais même pas la preuve que j'avais vraiment couché avec ce mec. C'était merveilleux ... J'ouvrais tous les placards à la va vite et découvrait des vêtements d'hommes. Je prenais plusieurs vêtements et me revêtait d'un t-shirt à l'effigie de ... Star Wars. Waw. Tellement stylé Echo. Je tombais sur un miroir et écarquillait les yeux en voyant ma tête. J'avais vraiment pris une grosse cuite ou quoi ... Mon maquillage avait coulé et mes cheveux étaient juste des boucles entremêlées. Je faisais vraiment peur. Prenant le peu de fringues que j'avais trouvé, je redescendais et le découvrait toujours dans la même pièce. Je savais même pas son nom et je savais pas encore moins si j'avais vraiment envie de le savoir. Je lui jetais les habits que j'avais trouvés en le regardant d'un air détaché Pour les dolipranes, t'as qu'à monter pour voir si y en a. J'étais affreusement agréable mais vu le ton agréable qu'il avait employé dés son réveil et mon humeur massacrante, j'avais aucune envie de me la jouer courtoise.
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L'inconnue avait des airs de lionne, si elle était réellement cannibale, t'aurais parié sur le fait qu'elle t'aurait mangé. Non pas parce que tu es sexy, mais plutôt pour te voir disparaître. Elle te faisait chier dès le début, génial, si t'avais couché avec elle, tu regrettais déjà de lui avoir donné du plaisir. Bonne et mauvaise nouvelle, c'était pas sa maison, tu ne te taperais aucun nettoyage, mais t'allais peut-être avoir les flics au cul. Et merde. Tu te laissais aller sur le canapé, tu te grattais les couilles, et dans le fond, heureusement que t'étais encore dans un état second qui ne te faisait pas monter ton problème matinale. Pendant ce temps, la jolie se levait de sa petite hauteur, croisait les bras. Elle était mignonne malgré les restes d'une nuit agîtée, plutôt bien foutue et légèrement intelligente. Ouais elle avait pas tort, tu commençais à avoir froid. Tu la laissais explorer la maison, toi, tu bougeais pas. T'essayais de te remémorer ta soirée, c'était quelque chose d'impossible. Aucun souvenir, le trou noir. T'avais dû y aller fort pour tuer autant de cellules de la mémoire en une seule soirée. Tu finissais par lever ton cul, à la recherche d'une possible identité sur les propriétaires. L'absence de photos était assez exceptionnel, sauf une. Une femme, qui avait sûrement l'âge de ta mère et un enfant d'une dizaine d'années. Bon, t'étais pas vraiment avancé. T'entendais la lionne arriver, tu te retournais, tu attrapais au vol un tshirt noir. "Merci" Tu le mettais, il était un peu petit mais tu voyais que c'était en l'honneur du film, Le Parrain. Décidément, en voyant les vêtements de l'inconnue, c'était Star Wars. "Super, un fan de cinéma, je vais peut-être éviter les emmerdes." Puis la fille venait lancer des paroles peu agréables. Ça commençait à te gonfler. T'avais mal à la tête, et l'amabilité, ça faisait de mal à personne, surtout dans votre situation. Puis tu partais sans un mot à la recherche de la salle de bain, de la cuisine, qu'importe. T'allais dans la direction des escaliers quand une inscription sur une porte t'attirais l'oeil. Ouais, ça devait être la cuisine là-bas alors tu pressais le pas pour y trouver ton trésor, guérisseur de ton mal de tête. Seulement, une tout autre surprise venait à toi. Une fenêtre cassée et ouverte. Tu faisais le rapprochement assez rapidement avec la pierre qui jonchait au sol et votre présence ici. "Et merde." que tu lançais un peu trop fort.
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J'observais l'inconnu s'en aller cherche je ne savais quoi ... Ses médocs peut-être? C'était qui ce mec, putain ?! J'avais le don de me mettre dans des situations dignes des scénarios les plus pourris. Je foulais le sol avec un air un peu dégoûté. Est-ce que c'était nous qui avions mis le bordel comme ça? Et je pouvais même pas penser à m'échapper sans que ça me retombe sur le nez cette histoire ... On avait dû laisser bien plus que des cheveux ici ... Je soupirais, passant une main dans mes cheveux pleins de nœuds, tentant, en vain, de réfléchir. J'avais une gueule de bois horrible et la nausée ne me quittait toujours pas. J'avais l'habitude mais c'était toujours aussi horrible à supporter. Je passais devant un buffet qui laissa apparaître une photo, juste une femme avec un gosse. Génial. Je finis par suivre l'inconnu et le découvrit devant une fenêtre. Fronçant les sourcils lorsqu'il marmonna un truc, j'avançais et découvrait l'une des vitres de la fenêtre brisée ainsi qu'une pierre au sol. Ok, est-ce que je pouvais commencer à m'affoler? Putain mais qu'est ce qu'on a fait ... J'avais pris quoi comme drogue, hier soir, pour me retrouver à baiser avec un inconnu dans une maison ... tout aussi inconnue. Et au vu de ce que j'avais devant moi, j'étais entrée par effraction ... Je me tournais vers ... vers qui, en fait? Je verrais ça plus tard. Bon ok ... hum ... faut pas qu'on panique. On a qu'à ... tout ranger et se barrer. Ok? Bon je doutais fortement Monsieur l'inconnu écoute ce que je disais mais j'aurais essayé. Il était hors de question que je me retrouve le cul posé sur une chaise, à subir un interrogatoire face à la police locale. Nazca allait me tuer et devait s'inquiéter à mort. Je me détournais et vérifiait les placards, à la recherche d'un verre. J'avais vraiment besoin de boire quitte à ce que ça me fasse gerber. Je serais au moins libérée de cette nausée. Je souriais légèrement en découvrant un verre dans un des placards et le remplissait d'eau du robinet. Oui, y avait mieux mais je n'allais pas faire ma précieuse alors que j'étais dans la merde jusqu'au cou. Après avoir fini mon verre je le remplissais à nouveau et, en bonne fifille que j'étais, le tendait à l'inconnu. Bon j'allais pas l’appeler comme ça mille ans alors je me présentais enfin Bon ptêtre qu'on se l'est dit hier soir mais je m'en rappelle pas donc ... Moi c'est Echo, si jamais ça t'intéresses. Je lui fourrais le verre dans les mains puis posait mes fesses sur la table, laissant mes jambes se balancer dans le vide, réfléchissant à comment je pourrais nous tirer de là. Surtout qu'à tout moment, le ou la propriétaire de ces lieux pouvait débarquer ... On était réellement dans la merde.
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