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La tête sous l'eau -- Loreleï

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PLOUF

Et dire que j'suis en vacances...
Il fait une chaleur de dingue ici ! Heureusement, il y avait aussi de quoi se rafraîchir . Je suis venu en vacances pour profiter avec June, mais en ce début d'après midi elle avait préféré faire une sieste pour se reposer un peu. Pas simple d'être enceinte! Donc, en attendant qu'elle soit en forme pour s'occuper ensemble, j'avais prit l'option "piscine" dans mon programme.
Dans ma caravane, je prends soin de ne pas réveiller la jolie brune en faisant mon sac. Je prends une grande serviette, de la crème soleil, un bouquin, mes cigarettes, mon porte feuille, ... Et j'ai tout ce qu'il faut. Sur mon nez j'avais mes lunettes de soleil, sur mes fesses, mon maillot de bain et bien sur, aux pieds, mes tongues! En route!

Au bout de quelques minutes de marche, j'arrive au bord de la somptueuse piscine qui donnait déjà envie de plonger dedans. Mais fallait d'abord m'installer quelque part. Je trouve un transat libre, j'y pose correctement ma serviette. Je fous mon sac en dessous et je retire mes chaussures. Oui comme je viens de le dire, j'avais juste envie de plonger tout de suite.
Je m'avance, je prends la douche qu'il est conseillé de prendre avant d'entrer dans l'eau et je me met au bord du bassin. J'entre mes pieds en premier et je sens déjà le bonheur entrer en moi. Petit a petit, mon corps pénètre complètement. Je met la tête sous l'eau en faisant attention de ne pas perdre mes lunettes, et je commence tranquillement a nager sans faire spécialement attention aux gens autour de moi. Il n'y avait pas une masse de monde car a cette heure ci, ils mangent ou font une petite sieste. Moi je préfère entretenir mon corps et mon bronzage. Non non, je ne suis pas entrain de nager comme un vrai sportif, pour tout vous dire, je suis en position planche. Je flotte sur l'eau, le soleil tape sur mon corps et je me sens bien.     


Loreleï &&' Gaël

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J’avais économisé toute cette fin d’année pour pouvoir partir en Arizona ! J’étais maintenant presque à sec, côté sou, mais j’étais ravie d’y être ! Il faisait beau, il faisait chaud, les gens étaient tous gentils avec moi, certains parfois un peu lourds d’ailleurs, l’ambiance enfin était bonne enfant dans ce camping.

Ce jour-là, le temps se prêtait à merveille à une petite bronzette au bord de la piscine. Malgré les nombreux avertissements tels que « n’allez pas dans l’eau tout de suite après mangé » ou « ne sortez pas entre midi et 16h », je m’étais rendue à la piscine peu après mangé. Le soleil tapait dur, et à peine installée je me badigeonnais de crème. Assise sur mon transat, les genoux sous le menon et les bras ceignant mes tibias, je regardais une bande de bambins s’amuser à faire tourner en bourrique leurs parents, à l’ombre d’un arbre. La famille… Et moi qui étais venue seule ! Mais au moins, j’avais ma tente personnelle, et pas de ronflements indisposant ! Je n’avais pas encore visité grand-chose, il fallait que je me renseigne sur les activités les moins chères. Dans le pire des cas, je pourrais tout aussi bien rester au camping.

Toute à mes préoccupations, je suivais des yeux sans m’en rendre compte un jeune homme brun, à l’allure très familière. Les lunettes sur son nez m’avaient d’abord empêché de déterminer son identité, mais de beaux bruns aux cheveux bouclés avec un corps comme celui-ci, il n’y en avait pas cent ! C’était ma victime préférée qui pointait le bout de son nez ! Lui en revanche ne m’accorda pas un geste, pas même un regard. Il se dirigea sous la douche et se glissa lentement dans l’eau. Je me levai et l’imitai, passant sous la douche pour mouiller mes longs cheveux, puis, au bord de la piscine, je m’accroupis et, recueillant de l’eau dans ma main, m’en appliquai sur la nuque. C’était un conseil de grand-mère pour éviter l’hydrocution, et dans le doute, je préférais l’appliquer tout le temps !

Gaël faisait la planche au milieu de la piscine dont la surface scintillait au soleil. Je m’immergeais à mon tour et m’approchai de lui. Il ne m’entendit pas arriver. Je prêtais attention à sa respiration, et lorsqu’il inspira, je lui ôtai ses lunettes, et dans un geste vif, lui bouchant le nez et la bouche pour qu’il n’avale pas d’eau, je le coulai. Cependant, je ne le maintins pas longtemps sous l’eau. J’avais veillé à ce qu’il ait de l’air, mais la surprise pouvait parfois être mauvaise ! Je le laissai donc remonter et lui tendis ses lunettes avec un sourire narquois.

-Quel bon nageur tu fais désormais !

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PLOUF

Et dire que j'suis en vacances...
L'ensemble est vraiment paradisiaque. Le soleil, la piscine, les quelques personnes a cotés, et surtout la sensation de se sentir en vacances. Je n'ai pas de pression pour les cours, ni pour le travail. Je sens que je vais profiter comme il se doit. Je vais m'amuser avec les gens que j'aime, et je vais surtout me préparer a la prochaine année.
Mon corps était dans l'eau, la chaleur me frôlait doucement. Bien sur, j'aimerais que June soit avec moi, mais elle avait besoin de repos. Alors je lui laisse du temps , et j'en prends pour moi.

Bien sur, je ne peux pas tout contrôler, ni même prévoir les événements futurs. Car justement, pendant que je suis tranquille, une demoiselle s'approchait de moi. J'avais un peu fermés les yeux, et je n'avais pas fait attention. Je respirais lentement car j'étais apaisé. Mais d'un seul coup, d'un geste rapide, je sens une main retirer mes lunettes et se poser sur ce qu'il me sert a respirer. Et, juste après, ma tête se plonge sous l'eau. Quelqu'un tendait de me noyer, ou de me faire une blague. Je bataille un peu et je finis par sortir la tête de l'eau, mes mains tirent mes cheveux en arrière et ensuite je frotte un peu mes yeux. Je n'ai pas bu la tasse, mais je tentais de reprendre mon souffle. Un peu paniqué je dois bien l'avouer.
Et quand je tourne la tête, je la vois... Loreleï. Bordel, elle s'amuse réellement a me torturer. Je la fixe d'un regard noir   " Eh mais t'es malade ou quoi? "   Je reste devant elle, et je jette un regard sur son corps que je pouvais apercevoir dans l'eau. C'est vrai, elle est jolie, et elle a un corps très avantageux. Mais cela n'excusera pas ce qu'elle vient de faire.   " Tu sais que tu risquerais de le payer? Que je suis un peu du genre a me venger? "   Je lui fais un petit sourire mesquin. Elle et moi c'est ça, nous sommes des ennemis jurés ... Mais dans l'intimité tout s'arrange.

Si j'avais su qu'elle était au summer camp, franchement je ne serais pas venue... Non je plaisante, elle anime mes vacances. Je pensais passer du bon temps, être tranquille mais non. Après tout, je ne vais pas me plaindre.      


Loreleï &&' Gaël

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Mes vacances ne seraient pas des vacances parfaites sans mon souffre-douleur favori ! Heureuse chance que de le croiser à la piscine, d’autant plus qu’il ne m’avait pas vu. Alors qu’il se laissait flotter sur l’eau calme, désertée en cette heure surchauffée, je m’immisçai à ces côtés en créant le moins de remous possible sur mon passage. Attendant une inspiration, je lui couvris le nez et la bouche pour qu’il n’avale pas d’eau et je le noyai ! Plus exactement, je le poussai un bon coup sous la surface, et le laissai remonter de lui-même. On avait pied à cet endroit, et il ne tarda pas à crever la surface. Il se recoiffa, priorité absolue pour mon beau Boucle d’Ebène (après Boucle d’Or, j’avais sous les yeux la version masculine). Il s’essuya les yeux et me jeta un regard furieux. Mon sourire passa de narquois à Angélique et je regardai ailleurs, comme si de rien n’était ! Il commença à crier, faussement outragé, puis je surpris son regard se déplaçant de haut en bas, essayant de percer ce que déformait l’eau. Il me mit en garde contre sa « terrible vengeance ». Il n’était pas du tout crédible, et je ne pus retenir un rire, que je cachai de la main. Je jouai mon rôle de méchante et attaquai, donnant une résonnance mesquine à mon rire.

-Mais si seulement tu savais mon pauvre ! Tu ne pourras jamais être aussi inventif que moi en matière de torture !

Je lui glissai un rapide clin d’œil. Entre nous, le jeu c’était instauré assez naturellement. En publique, je ne l’approchai que pour lui faire une vacherie, souvent assez puérile, comme quand j’avais retiré la chaise juste avant que Boucle d’Ebène ne s’assoie ! Il s’était retrouvé les fesses par terre et ça m’avait beaucoup fait rire. J’avais écopé de quelques regards noirs des personnes tout autour, notamment des filles, mais moi je m’étais juste fendue la poire en deux !


-Mais si tu touches à un seul de mes cheveux… le mis-je en garde.


Je lui remis les lunettes sur les cheveux, et l’éclaboussai rageusement. Je perdais le côté sympathique au profit d’un masque que j’appelais le masque « d’inimitié ». Je lui jetai un regard froid et enlevai toute trace de sourire. J’aurais préféré qu’il ne veuille pas mouiller ses cheveux, ça aurait été d’autant plus drôle de les lui tremper. Je revêtais le port de tête de la parfaite garce hautaine, mo jeu préféré, et lui tournai le dos. Il savait que je plaisantais, et qu’une fois que nous nous retrouverions tous les deux seuls dans un endroit plus discret, je ne pourrai plus rien lui refuser ! C’était l’un de mes meilleurs amis, l’un des seuls à m’apprécier.
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PLOUF

Et dire que j'suis en vacances...
Je ne pouvais pas croire que j'ai faillit me faire noyer par une gonzesse?... Je plaisante, je ne suis absolument pas macho. Mais cette fille, ce n'est pas n'importe qui. C'est mon ennemi, enfin, les gens le croient. Et si je ne m'emporte pas réellement, c'est parce que je sais que dans quelques temps, ou après, je me retrouverais avec elle dans un endroit moins peuplé, et que tout se passera bien.
Oui, bon je suis encore surpris de ce qu'elle vient de faire. J'ai eu la tête sous l'eau en quelques secondes, et je pensais réellement que je ne remonterais pas. En plus, Loreleï m'a piqué mes lunettes... La garce. Elle le portait justement sur son air a cet instant. Mais ca lui va tellement bien, c'est vraiment une jolie demoiselle. J'ai de la chance de l'avoir comme partenaire de jeu.

" Ne crie pas victoire avant.. Tu gagnes des batailles, mais pas la guerre ma jolie."    Je lui souris, et je repasse mes mains dans les cheveux pour qu'ils soient moins plaqués.  " Je vais peut-être mettre plus de temps pour me venger, mais ce sera terrible pour toi! "  Et je lui fais un clin d'oeil. Ensuite elle me fait une petite menace en m'avertissant que si je touchais a un seul de ses cheveux... Et elle ne termine pas.  Je souris amusé, et je la laisse me remettre mes lunettes.   " Merci de me les rendre, façon elles sont trop belles pour t'aller "  
Oui oui, j'aime bien être vache envers elle . Et au même moment, elle me tourne le dos, et une de plus mes yeux dérives. La elle ne peut pas le voir, mais a la rigueur elle peut tenter de deviner ce que je regarde.
Et... Il me vient une idée ! Maintenant que Loreleï était de dos, je pouvais me permettre de lui faire une blague. Alors d'un geste rapide je plonge sous l'eau. J'ouvre un peu les yeux en dessous pour savoir où je me situais, mais pas trop pour ne pas que ça me pique. Près de ses jambes, je passe la tête entre elle et je me relève. La jolie demoiselle se trouvait sur mes épaules. Mais toujours dans ma rapidité, je me redresse et je me laisse tomber en arrière avec elle pour la foutre totalement sous l'eau.
Je me décale et je remonte a la surface. Je rigole d'avance en secouant mes cheveux de mes deux mains pour les mettre dans tous les sens. Je tenais déjà une bonne partie de ma vengeance ! 
Je dois bien avouer que j'attend un geste de sa part comme une tape, ou peut être qu'elle va m'éclabousser, m'insulter. Me sauter dessus? Je n'en sais rien , mais je suis sur qu'elle ne va pas me laisser dans l'avantage. Ca m'amuse, et quelques personnes autour nous regardent.   


Loreleï &&' Gaël

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J’entendais une petite voix satisfaite dans ma tête : « J’ai réussi euh ! J’ai réussi euh !!! ». Monsieur Gaël était trempé, de la tête aux pieds ! Fière de ma petite blague, j’arborai ses lunettes sur mon visage. Après, j’avais quand même été gentille pour l’empêcher de boire la tasse et le laisser remonter très vite. Le plus important, c’était de lui avoir fait peur ! Mais Monsieur semble un peu fâché et m’apprends que je n’ai gagné qu’un bataille et pas la guerre. Je e le connaîtrais pas si bien je dirais qu’il serait agacé que je l’eus de cette manière. Je lui lance le sourire le plus faux cul qui soit. Derrière ses lunettes, je battis des cils, mais je me rendis compte qu’il ne pouvait pas le voir. Oh, et il voulait se venger ? Voilà qui serait intéressant ! J’en riais sous cape par avance.

-Oh du temps, oui, tu vas en mettre, tu n’as jamais été très rapide !

Cette petite pique était gratuite. J’affichai un air supérieur en la lui balançant à la figure. Mais son clin d’œil me rappelle que je suis mauvaise comédienne, et qu’il connaît bien notre jeu maintenant. Je le prévins quand même que ma sentence serait démoniaque s’il touchait à moi. Mais je ne formulai pas vraiment de menace à proprement parlé. A vrai dire, j’attendais son coup pour avoir une idée lumineuse ! Et puis j’aurais le temps d’y réfléchir plus tard.

Je lui rendis ses lunettes, et il me gratifia lui aussi d’une pique. De nouveau, j’affichai mon plus beau sourire et cette fois, quand je battis des cils, il ne put pas le manquer.

-Je sais, c’est moi qui es rend si belles. Portées sur toi on les dirait sorti d’un magasin bas de gamme !

Et pan ! Nouvelle attaque ! Il ne fallait pas chercher la bête qui sommeille en moi. Ceci dit… Je devais avouer que la réplique manquait cruellement de panache… Je me retourne, et m’apprête à faire quelques longueurs. J’attrape un chouchou autour e mon poignet et m’attache les cheveux dans un chignon esthétique. Seulement, à peine ma coiffure finir, je sens quelques chose entre mes jambes, un mouvement d’eau. En une fraction de secondes, je suis sortie de l’eau. Je poussai un cri de souris et m’accrochai à la seule chose que je pouvais : les épaules de Gaël.

-Gaël ! me défendis-je pitoyablement.

Je n’eus de toute façon pas le temps d’en dire plus. Quand je me sentis basculer en arrière, je pris une inspiration et bouchai mon nez. Le choc contre la surface me fit un peu mal : j’allais avoir le dos rouge à cause de ce plat mémorable… L’eau sur mon visage était fraîche, presque froide. Jusqu’à maintenant, je n’avais eu de l’eau que jusqu’à la taille. Sale type.

Il me relâcha. Pour éviter une nouvelle attaque, je basculai sur le ventre et de quelques mouvements de crawl, je m’écartai de Gaël. Je pris de nouveau appui sur mes pieds. Je remontai lentement à la surface. Mon élastique m’avait trahi : il avait glissé et libéré mes cheveux. Je relevai la tête, alourdie par mes cheveux humides. Je les plaquai en arrière et les laissai goutter dans mon dos. Je croisai les bras sur ma poitrine, le regard furibond. Encore une chance que mon mascara était waterproof sinon j’aurais fait le panda !

Vexée, je m’approchai du bord de la piscine. Je pris appui sur mes bras et sortit comme une princesse pincée. Je me dirigeai vers les affaires de Gaël. Je pris sa serviette, ses chaussures.

-Tiens, sèche toi avant d’attraper froid

Je lançai sa serviette… à l’autre bout de la piscine. Là où elle aurait tout le temps de prendre l’eau.

-Mince, qu’est-ce que je vise mal ! Ah, et les chaussures ?

Les chaussures finirent dans le pédiluve. Il y eut quelques protestations indignées auprès des rares personnes présentent, que je choisis d’ignorer.

-Rha ! Zut, elles m’ont échappées ! Dommage ! Bon bah bonne pêche !

Je retournai à mon transat sous les regards consternés. Je m’assis sur ma propre serviette et regardai Gaël, un sourire sur le visage.
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Et dire que j'suis en vacances...
 Franchement, il est impossible de nager tranquillement et de profiter de la piscine. Il fallait toujours qu'une emmerdeuse vienne ah ah ah. Non plus sérieusement, c'était un jeu de chat et de la souris avec Loreleï, un jeu qui m'amusait. Rien de méchant, bien que les gens qui sont autour de nous pourraient le croire. Rien de sexuel non plus, juste deux personnes qui... Préfèrent jouer aux ennemis devant le monde, et aux bons amis en intimité.
" Vaut mieux être lent dans les mouvements que dans le cerveau n'est ce pas? "   Je lui souris de façon hypocrite avant de dire avant qu'elle ne prenne la parole   " Prend ton temps pour répondre, je sais qu'il faut quelques seconde avant que ça monte la haut "    Et je lance un petit rire. J'étais vache avec la jolie demoiselle, mais elle me le rend très bien. Faut pas s'inquiéter pour ça!

Sa blague me restait un peu en travers la gorge, il fallait que je me venge et vite. Quand je la vois se pavaner avec mes lunettes de soleil, je soupirais d'un air désespéré. A quoi elle joue? A la mannequin? C'est raté !
Une fois de retour sur le nez de son propriétaire, je vois ses battements de cils qui lui donne, je dois l'avouer , une bonne bouille... Mais un léger air de peste. Je fais un non de la tête avant de reprendre la parole    " Bas de gamme? "   Je fais mine d'être choqué, et je lance un regard noir avec une petit tête de méchant.
D'un coup, la jeune fille commence a partir pour nager. L'heure de la vengeance a sonner! La tête sous l'eau, et entre ses jambes. Je me redresse d'un coup et la soulève d'un coup. Sans attendre, malgré le fait que je sentes ses mains sur mes épaules, je me laisse tomber en arrière.
Je ne voulais pas lui faire du mal, mais le plat n'était sûrement pas loin.  
Je manquais de m'étouffer sous l'eau car je ne pouvais pas m'empêcher de rigoler. Je remonte a la surface pour éviter de mourir en dessous, et je vois Loreleï balancer ses cheveux en arrière comme les filles sexy des films. Elle avait l'air vexé. A mon tour je tente d'ébouriffer mes cheveux avant de les placer un peu en arrière.
Je la laisse partir vers le bord, mais je peux pas me retenir de lui dire  " Allez fais pas la tête! Acceptes que j'égalise le score "   Et je me met a rire tout seul.
Elle grimpe sur le bord, et se dirige ... vers mes affaires! Je tentais alors de nager mais j'étais trop loin du bord la. Je me stoppe quand la vilaine se rapproche de l'eau avec mes chaussures et ma serviette.  " Noooon. Ne fais pas ça! "     Et la, ma serviette a l'eau. Je ferme les yeux et je me mord la lèvre inférieure comme pour dire -et merde- .   " Ouais, t'es plutôt nulle en lancé! "    et je continu de la regarder. Quand elle menace de faire la même chose avec mes chaussures, je lève la main en sa direction et je l'avertis.    " Si tu fais ça, je te promets que tu vas amèrement le regretter "  
Les gens devaient penser a un couple qui se dispute, ou quelque chose dans le genre. Et je vois mes chaussures me passer au dessus de la tête. Elle n'est pas sérieuse? Et elle ose s'allonger en me regardant tout sourire sur le visage? Je rêve.
Je nage en direction de mes affaires dispersées dans l'eau. J'entends les gens gueuler, et un mec m'agaçait légèrement car il n'arrêtait pas de critiquer en disant que ça ne se faisait pas. Je lui jette un regard qui voulait dire - Soit tu te tais, soit c'est moi qui aide ta bouche a se fermer -. Une fois les critiques stoppaient, je remonte hors de l'eau, et j'essore ma serviette du mieux que je peux avant de l'accroche sur le petit mur. Mes chaussures je les laisse en dessous.

Je prends la marche direction la vilaine demoiselle, et je me plante, debout a coté de son transat.   " Tu sais que ce que tu viens de faire, c'est une chose qui va te causer du tord? "   Je lui souris de façon mesquine, et d'un seul coup, je pose ma main sur sa hanche et je la chatouille. Pendant quelques mouvements digne d'un ver de terre, j'en profite pour prendre sa serviette et m'enrouler dedans. Je recules de deux - trois pas et je souris amusé.
" Merci, tu me l'as bien chauffé! "    


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Je l’aime bien ce petit ! Il a la rancune tenace. Du moins me le fait-il croire. Je l’avais à moitié insulté, et il m’avait niaisement répliqué qu’il valait mieux être lent dans les gestes que dans la pensée. Je souris narquoisement.

-Tu accumules les deux c’est vrai ! Mais je ne voulais pas t’enfoncer si loin en public mon chat !

Il répond encore, faisait comprendre qu’il pensait qu’il me disait à moi que j’étais lente.

-Tu vois, tu recommences avec ta schizophrénie. Ça se règle tu sais. Pas la peine de te parler à la seconde personne du singulier, je sais déjà que vous êtes plusieurs dans ta tête !

Je reste un moment avec ses lunettes de soleil sur le nez avant de les lui rendre. Bien entendu, je m’étais à nouveau mise en valeur.

-Oui, bas de gamme. L’expression est trop évoluée pour toi ? On dirait qu’elles valent pas un sou, c’est du toc quoi, et ça ne te va pas du tout !

J’eus droit à un regard noir, mais Monsieur ferma son clapet. Pan !

J’étais partie nager, jusqu’à ce que je me retrouve sur les épaules de Gaël, qui en profita pour me faire tomber. Je le maudis. Vengeance quand tu nous tiens… Nan, je n’accepterai pas qu’il égalise les cores, encore mois alors qu’il à [i]MOUILLÉ[i] mes cheveux ! Je me rendis vers ses affaires, que je pris, puis jetais à l’eau. Oups ! Il m’avait demandé de ne pas le faire, j’allais tout ranger, mais ma main avait glissé ! Il me mit en garde contre le lancer de chaussure, mais, quelle blonde je suis, elles m’ont échappées elles aussi !

Une fois mes méfaits accomplis et savourés, je me suis allongée sur ma couverture en souriant. Les gens piaillaient autour. Gaël avait l’air énervé. Il sortit de l’eau, prit soin de ses affaires avant de se diriger vers moi. Je fis mine de l’ignorer, même lorsqu’il me mit à nouveau en garde. Soudain, sans crier gare, Monsieur se mit à me chatouiller. Je me tortillais convulsivement sous le transat et il me prit ma serviette. Il avait l’air satisfait, mais je restai sur la même ligne conductrice : l’ignorer. Je me rassis sur ma chaise longue, croisant les jambes, et je fermai les yeux, affectant de me faire bronzer, imperturbable.
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