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LIESEL & ADRIAN
Ce matin, le réveil est douloureux. Ma tête me fait un mal de chien. Je me relève doucement, les mains sur les tempes, mais je pousse un grognement de douleur et retombe sur le matelas. Une bonne gueule de bois. J’enfouis quelques secondes mon visage dans mon oreiller avant de décider de me lever complètement. Je mets un moment pour me rendre compte que je ne suis pas chez moi. Mon cœur fait un bond dans ma poitrine, mais je me rassure vite en me rendant compte que je suis juste chez Emily, la cousine de Noah. Très extravertie, elle enchaîne les aventures d’un soir, ce qui explique le fait qu’elle ne sera sûrement pas rentrée avant la fin d’après-midi. Je vis chez elle depuis qu’ils ont fermé les dortoirs de Harvard, en attendant de partir pour le Summer Camp.
Alors que je me relève dans le lit, je réalise enfin que quelque chose ne va pas. Il y a quelqu’un d’autre avec moi dans le lit. Je reconnais immédiatement ses cheveux noirs et ses traits angéliques. Adrian. Je réprime un cri. Mais qu’est-ce qu’il s’est passé hier soir ? Je me précipite plus que je ne marche vers la cuisine, des questions plein la tête. J’essaye désespérément de me calmer, mais comment rester calme quand on a peut-être complètement oublié avoir perdu sa virginité avec l’homme qu’on aime ? C’est bien ma chance ça. Je me passe les mains dans les cheveux. Mes yeux effleurent mes vêtements et j’ai du mal à respirer. Je suis en pyjama. Jamais je n’aurais pu mettre mon pyjama dans un état d’ébriété pareil, si ?
« Scheisse. Merde. » Je ne jure pas souvent, mais on ne peut pas dire que la situation soit ordinaire. Je fouille les placards et trouve enfin mon remède pour la gueule de bois, que je prépare et que j’avale dans la foulée, en espérant qu’Adrian ne se réveille pas avant que je n’aie recomposé le puzzle d’hier soir. Je me souviens d’être allée à la fête des Mathers, d’avoir bu un peu trop de tequilas, et je crois que j’ai fini par aller sur la piste de danse pour me déchaîner. J’adore danser, surtout en boîte de nuit ou à des fêtes. Ah, maintenant ça me revient, Adrian est venu me voir pour être sûr que ça allait, et bourrée comme j’étais, j’ai dansé avec lui. Mais alors après, c’est le trou noir. Je grogne de frustration. Je m’assois sur un tabouret du bar de la cuisine, les coudes posés sur la table et les mains des deux côtés de ma tête. J’essaye de respirer profondément, je bataille contre cette vague d’impuissance, mais je n’y arrive pas. La digue se rompt. Je ferme les yeux et je sens une larme rouler sur ma joue, puis une autre, et bientôt je suis en train de pleurer.
Alors que je me relève dans le lit, je réalise enfin que quelque chose ne va pas. Il y a quelqu’un d’autre avec moi dans le lit. Je reconnais immédiatement ses cheveux noirs et ses traits angéliques. Adrian. Je réprime un cri. Mais qu’est-ce qu’il s’est passé hier soir ? Je me précipite plus que je ne marche vers la cuisine, des questions plein la tête. J’essaye désespérément de me calmer, mais comment rester calme quand on a peut-être complètement oublié avoir perdu sa virginité avec l’homme qu’on aime ? C’est bien ma chance ça. Je me passe les mains dans les cheveux. Mes yeux effleurent mes vêtements et j’ai du mal à respirer. Je suis en pyjama. Jamais je n’aurais pu mettre mon pyjama dans un état d’ébriété pareil, si ?
« Scheisse. Merde. » Je ne jure pas souvent, mais on ne peut pas dire que la situation soit ordinaire. Je fouille les placards et trouve enfin mon remède pour la gueule de bois, que je prépare et que j’avale dans la foulée, en espérant qu’Adrian ne se réveille pas avant que je n’aie recomposé le puzzle d’hier soir. Je me souviens d’être allée à la fête des Mathers, d’avoir bu un peu trop de tequilas, et je crois que j’ai fini par aller sur la piste de danse pour me déchaîner. J’adore danser, surtout en boîte de nuit ou à des fêtes. Ah, maintenant ça me revient, Adrian est venu me voir pour être sûr que ça allait, et bourrée comme j’étais, j’ai dansé avec lui. Mais alors après, c’est le trou noir. Je grogne de frustration. Je m’assois sur un tabouret du bar de la cuisine, les coudes posés sur la table et les mains des deux côtés de ma tête. J’essaye de respirer profondément, je bataille contre cette vague d’impuissance, mais je n’y arrive pas. La digue se rompt. Je ferme les yeux et je sens une larme rouler sur ma joue, puis une autre, et bientôt je suis en train de pleurer.
(c) crackle bones
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