UMBERTO † une sieste crapuleuse dès le matin c'est ce qu'il y a de mieux!

Ce matin pour le coup tu t’étais levée du bon pied. Tu avais pris un café dans le bout du comptoir de l’appartement que tu partageais avec Timoteï. T’avalais un muffin aux fruits rouges par la même occasion et un verre de jus d’orange. Tu t’allumais une cigarette que tu fumais tranquillement sur le balcon aux premiers rayons du soleil. Tu étais joyeuse ce matin, en retournant dans la salle de bain tu adressais un sourire à ton colocataire qui avait encore la tête dans le cul comme tous les matins. Tu prenais une douche et après cela tu te préparais comme chaque matin mais ce matin tu te sentais encore plus belle. Après les soins du visage et le maquillage léger mais charbonneux, tu partais dans ta chambre pour t’habiller. Tu enfilais un pantalon simili cuir noir, un petit haut découvrant le nombril noir également ainsi qu’un long gilet aux teintes grisâtre afin de ne pas paraître comme une prostituée dans l’université. Mais malgré tout tu étais sexy, tu agrémentais même ta tenue de quelques bijoux. Préparant rapidement ton sac de cours, tu le mettais ensuite sur ton épaule pour partir rapidement de l’appartement. Tu déposais un bisou sur la joue de ton colocataire et prenais ta voiture direction l’université. Une fois arrivée à bon port, tu décidais d’aller prendre un café à la cafétéria. Alors que tu étais assise devant ton café, seule, tu avais envie de t’amuser un peu ce matin, car tu étais joyeuse mais également très joueuse aujourd’hui. Tu regardais donc autour de toi et tu voyais une grande chambre froide qui était hors de la cuisine et qui ne marchait jamais. Tu souriais en coin un instant avant de tirer ton téléphone rapidement de ta poche pour envoyer un sms à Umberto. SMS – « Rejoins-moi dans dix minutes à la cafétéria. J’ai quelque chose à te montrer. » Tu rangeais ton téléphone, buvant une nouvelle gorgée de ton café en souriant. Umberto était un jeune homme que tu avais croisé quelque fois dans l’université mais aujourd’hui tu ne voulais pas juste le croiser.

Plus les jours passaient et plus on avançait vers la fin des cours. Ouai, ça approchait à grands pas. Et Berto avait hâte, vraiment hâte. C'est pas qu'il en pouvait plus, mais des vacances seraient les bienvenue ! Il ne comptait pas participer au Summer Camp. Du camping, très peu pour lui. En plus, ils restaient aux Etats-Unis. Non, Berto avait d'autres projets. Il voulait retourner en Italie, retrouver ses potes du lycée et faire la fête avec eux. En attendant, fallait faire avec les cours. L'italien était en cours de théâtre, en train d'écouter le professeur raconter sa vie comme d'habitude. Il reçu alors un texto et le regarda discrètement. Hum, Grace qui lui demandait de la rejoindre à la cafet pour lui montrer un truc. Étrange ce sms. Mais la Mather avait l'un des culs les plus beaux d'Harvard alors ça vaut toujours le coup de se déplacer. Fin du cours, le brunet est l'un des premiers à sortir. Il se retrouve à la cafétéria et cherche la belle blonde du regard. Trouvée ! Il s'en approche et pose sa main sur son épaule une fois vers elle. "Alors, qu'est ce que tu as à me montrer ?"

Tu venais de t’installer à la cafétéria et tu avais décidée d’envoyer un petit sms à Umberto. Peut-être qu’il viendrait, peut-être qu’il ne viendrait pas mais une chose est sûre si ce n’était pas lui, ça sera un autre pour ce matin. Enfin bref, tu sirotais tranquillement ton café, lorsqu’une main venait se poser sur ton épaule. Tu te retournais un peu brusquement mais lorsque tu découvrais le visage d’Umberto tu avais un petit sourire aux lèvres. Il te demandait ce que tu avais à lui montrer. « Attends je finis mon café et on en reparle après. » Tu prenais le gobelet dans ta main et tu finissais ton nectar favori du matin d’une traite avant de te retourner à nouveau vers Umberto. Tu prenais ton sac de cours et tu attrapais rapidement la main d’Umberto. « Tu me suis et tu dis rien pour le moment. » Tu lui souriais gentiment, avant de regarder rapidement autour de toi pour voir si personne ne prêter attention à vous. Et heureusement tout le monde avait l’air très occupée. Ouvrant alors la porte de la chambre froide vide, tu entrais dedans avec Umberto et tu l’as refermais derrière vous. Tu lâchais alors la main d’Umberto avant de te mettre face à lui. « Bon, on joue au scrabble maintenant ? » Tu avais un petit sourire en coin, avant de t’approcher doucement d’Umberto pour venir déposer un baiser sur sa joue puis sur ses lèvres. Tu lâchais doucement ton sac qui tombait sur le sol.

Intriguant ce message, surtout venant de Grace. C'est pas une fille avec qui il était proche après tout, donc il se demandait pourquoi elle lui demandait de venir à lui plutôt qu'un autre. Finalement arrivé près d'elle, il lui dévoila sa présence. "Attends je finis mon café et on en reparle après". Il arque un sourcil, la regarde vider son verre. Elle se lève finalement puis prend sa main. "Tu me suis et tu dis rien pour le moment". Le brunet ne pu s'empêcher d'avoir un petit rire. Il avait pas vraiment l'habitude qu'on s'adresse à lui comme ça. "Hmm, d'accord". On va jouer le jeu. Après tout, ça peut être intéressant. Elle l'emmène alors vers une salle plus loin dans la cafétéria. Bizarrement, Berto n'avait jamais fait attention à cet endroit. Une chambre froide ? Glauque. M'enfin, elle avait pas l'air de fonctionner, y'avait aucun aliment dedans puis il faisait pas froid. "Bon, on joue au scrabble maintenant ?" Il regarde Grace dans les yeux avant de hausser les sourcils. Pas le temps de lui répondre qu'elle vient l'embrasser. Il prolonge alors avant de lui sourire. "Ah oui.. T'es plutôt comme ça toi.." Il l'ignorait. Mais c'était aussi bien. Il l'aurait su plus tôt.. Enfin, il l'embrassa de nouveau, venant jouer avec sa langue.

Ce matin si tu avais envoyé un sms à Umberto ce n’était pas pour parler de la pluie et du beau temps. Non, Umberto n’étais pas un ami, c’était un pote, une connaissance mais avec qui tu aimais beaucoup coucher en même temps lorsque tu vois ce mec devant toi tu ne peux pas te dire « on sera juste pote et rien de plus » ou alors tu ne serais pas normal. Enfin bref, Umberto était venu au rendez-vous comme tu l’avais espérée. Et sans qu’il n’ait le droit de dire un seul mot tu le guidais dans une chambre froide qui ne servait à rien et alors qu’Umberto s’y attendait pas tu t’approchais de lui pour déposer un baiser sur sa joue puis sur ses lèvres. Le jeune homme était surpris par le fait que tu allais droit au but. Il te regardait avec un petit sourire aux lèvres et te faisais une petite remarque. Tu le regardais un peu surprise. Avant même que t’es le temps de répondre, il venait t’embrasser pour venir jouer avec ta langue. Tu glissais une main dans sa nuque en prolongeant le baiser faisant danser vos langues ensemble. Alors que tu rompais doucement le baiser tu regardais Umberto avec un petit sourire. « C’est mon petit côté entrepreneuse qui te plais. » Tu souriais en coin avant de reprendre. « Et puis, j’ai bientôt cours alors pas le temps de te demander si tu passes une bonne journée ou je ne sais quoi. » Tu riais doucement, avant de venir coller ton corps à celui d’Umberto déposant un baiser dans son cou, puis deux, puis trois.