Isaac Mikhaïl Nikolaïevitch ► Iwan Rheon

Je suis né le 6 juin 1990 à Iasnogorsk en Russie. Ma famille n'a jamais été très riche au contraire nous étions surtout pauvres. Mon père se démenait dans son travail et ma mère tentait du mieux qu'elle pouvait de m'éduquer. C'était très difficile car il pouvait arriver que nous ne mangions pas pendant quelques jours mais je n'avais pas spécialement à me plaindre car j'étais bien avec ma famille même si des fois la faim se faisait ressentir. Je faisais de mon mieux pour rendre mes parents fières, j'étais un élève modèle à l'école, je voulais réussir pour pouvoir plus tard aider mes parents et les faire sortir de cette misère. Ca avait toujours été mon objectif jusqu'à ce jour. Un jour ma tante m'a ramené de l'école, je venais d'avoir 4 ans, et des inconnus se trouvaient dans notre petite maison. Je ne savais pas ce qu'ils voulaient, ni ce qu'ils voulaient à mes parents mais leurs grands sourires avaient suffit pour me mettre mal à l'aise. Je n'avais pas compris le but de leur venu jusqu'à trois jours plus tard. Ils étaient revenus et cette fois ils étaient prêts à me ramener avec eux. Je ne voulais pas quitter mes parents même s'ils m'avaient expliqués que se serait temporaire et que j'irais vivre quelques temps chez eux. Ils voulaient que j'ai une meilleur vie et ils m'ont laissés partir avec ces inconnus. Ils ne semblaient pas méchants mais je voulais rester avec mes parents. Je leur avais promis de rester à la maison et de les aider mais ça n'avait pas suffit. J'avais été emmené de force dans la voiture de ces inconnus et me voilà en rout pour l'Angleterre. Je ne voulais pas y aller mais je n'avais pas spécialement eu le choix. Au départ je ne comprenait strictement rien à la langue et je ne cessais de me demander pourquoi ma famille m'avait abandonnée ?
Ce n'est que bien plus tard que j'ai compris qu'en réalité ma famille m'avait vendue, vendue pour ces gens que je ne connaissais pas. Ils étaient des inconnus pour moi, je ne les considérais pas vraiment comme mes parents et pourtant ils étaient tellement gentils avec moi. Ils étaient une seconde famille. Faute de ne pouvoir avoir d'enfant ils m'avaient adoptés et désormais j'étais leur seul et unique enfant. Ils me gâtaient comme pas possible, j'étais l'enfant le plus heureux. C'était une famille des plus aisée et je n'imaginais pas tout ce qu'ils avaient bien put donner à mes parents. Je m'étais fait à l'idée de ne pas revoir mes parents, désormais j'étais leur fils et rien ne pourrait changer cela. Je faisais mon possible pour les rendre fière de moi, à l'école j'avais toujours les meilleures notes, seulement lorsque j'eu 6 ans ma mère adoptive tomba enceinte. Je n'avais plus aucun intérêt pour eux maintenant qu'ils allaient avoir un enfant. Je ne représentais plus rien, je n'étais que le vilain petit canard au milieu de cette famille parfaite. J'ai grandis dans l'ombre de mon frère, ce fils parfait. Tout ce qu'il faisait il le faisait mieux que moi et personne ne se gênait pour me le rappeler. J'ai essayé d'attirer l'attention sur moi en faisant quelques bêtises mais je n'ai reçus que des coups et des jours sans manger. Tu devrais y être habitué qu'ils disaient. Cette faim là était encore pire que celle que j'avais avec ma famille. Je me sentais si mal.
Je ne pensais pas que ma vie pourrait être pire. C'est vrai après tout cette famille m'avait acheté à la mienne, ils m'avaient privés de tout ces bons moments avec eux. Maintenant qu'ils avaient un fils je n'existais plus. Je ne comprenais pas pourquoi le destin était si cruel. Est-ce que quelque chose clochait chez moi ? Sans doute. Je pensais enfin voir le bout du tunnel lorsque le sort s'acharna une nouvelle fois sur moi. Je n'aurais jamais pensé que le cauchemar continuerait et qu'il soit encore pire.
Je venais d'avoir 14 ans et tout n'allait pas très bien à la maison, j'étais souvent distrait en cours et une de mes professeurs l'avait remarqué. Je m'étais beaucoup confié à elle et elle m'avait aidé étant de bon conseil. Elle était toujours présente pour moi et même si des fois elle était plus... insistante avec moi je n'y prêtais pas attention, je pensais qu'elle me considérais comme son fils. Mais avec le temps elle devenait plus tactile avec moi, plus douce et lorsque j'eu 15 ans elle commença à se faire plus intime avec moi. Je ne comprenais pas spécialement ce qu'il se passait, je l'aimais beaucoup mais pas comme ça. Je restais toujours sans rien dire l'a laissant faire, j'avais trop peur de l'a contrarié et qu'elle m'abandonne elle aussi. Ma vie devint un cauchemar après ça. Pendant près de 2 ans je subissais sans jamais rien dire, je n'en parlais à personne, je ne disais rien, j'avais beaucoup trop honte. Ce n'est que lorsque j'ai eu fini le lycée que ce fut un soulagement pour moi, j'allais pouvoir sortir de cette situation infernale, je ne l'a verrais plus. Ça avait pourrit ma vie entière. Les dernières années au lycée avaient été un calvaire. J'aurais tellement aimé que ce soit le cas. Je ne pouvais pas continuer la fac en Angleterre, j'étouffais et c'était un vrai calvaire.
J'avais finalement arrêté la fac et j'étais partit en cure pendant quelques temps pour me remettre d'aplomb, ça n'avait pas suffit mais j'allais déjà mieux. Je ne l'avais jamais dit à mes parents adoptifs et ils n'avaient jamais compris non plus pourquoi j'avais été en cure. Mon frère, enfin leur fils, n'avait pas manqué ce douleur épisode de ma vie pour me rabaisser une nouvelle fois et me montrer qu'il était meilleur que moi. Je n'avais jamais donné des explications, après tout ça ne les regardaient plus maintenant, c'était trop tard. J'avais décidé de prendre un nouveau départ et hors de l'Angleterre, c'est alors qu'à 25 ans je partis pour aller à Harvard, l'une des meilleurs université du monde et je comptais montrer à cette famille ce que je valais.