ZED&ALEXYS ✱ la drogue, c'est mal.

Il est tôt. Il est super tôt même et je comprend pas pourquoi on vient déjà toquer à ma porte. Je prend l'oreiller pour le coller contre ma tête histoire d'étouffer ses bruits désagréables mais finalement, comme on insiste, je finis par bougonner toute seule. Ouais, oauis, j'arrive ! J'arrive mais j'en ai aucune envie parce que je suis encore endormie et que j'ai pas forcément envie de bouger pour le moment. J'ai appris il y a peu de temps que la boîte d'Alexia avait coulé par conséquent, il fallait que je trouve un autre job histoire de cacher le fait que je me faisais plein de fic grâce à la drogue. Je savais que je ne retrouverais jamais un poste aussi cool que celui que j'avais eu grâce à la Dunster. J'étais super contente de bosser pour une amie et là, tout était foutu. Du coup, je restais au lit sauf quand on me forçait à me lever comme tout de suite. J'ai enfilé un short et un débardeur et je suis partie ouvrir la porte dans le but de voir qui pouvait me déranger à une heure pareille. Derrière la porte, ce fut... Zed ? Hey, salut toi ! T'es super matinal putain ! J'ai observé l'heure sur mon portable et j'ai vu 11h. What ? 11h déjà ? Merde alors, il fallait vraiment que j'arrête de sortir aussi tard parce que finalement, c'est moi qui étais complètement décalée.

J'enfile un short et un débardeur, les premiers que je trouve avant de venir ouvrir la porte et c'est Zed que je trouve derrière celle-ci. Instinctivement, je lui fais une remarque sur le fait qu'il soit très matinal mais apparemment, ce n'est pas le cas, c'est juste moi qui suis rentrée tard et qui n'assume pas ce matin. Il dépose un baiser sur ma joue avant de rentrer à l'intérieur de ma chambre. Je ferme derrière nous et je vais m'installer sur mon lit tandis qu'il met les mains dans poches et me demande comment je vais. Je fronce les sourcils en le questionnant du regard. Je vais bien mis à part la gueule de bois mais, t'es pas là pour prendre de mes nouvelles. Ca me fait rire mine de rien. Ouais, je l'aime bien Zed or, je sais quand il a besoin de moi, de mes oreilles ou encore d'un service. Qu'est-ce que je peux faire pour toi mon chou ?

J'avais un de ces mal de crâne et le pire dans tout ça, c'est qu'il avait du mal à partir. Alors évidemment, Zed ne trouva pas meilleure idée que de se foutre de ma gueule alors que j'esquivais un léger sourire malgré moi. On ne change pas les bonnes habitudes, je ne suis pas une mather pour rien ! J'haussais les épaules avant de le questionner. Parce qu'il est bien gentil de me demander comment j'allais mais, j'étais persuadée qu'il était venu pour une bonne raison et non pour des formalités. Il semblait super gêné par ce qu'il s'apprêtait à me dire et quand il me demanda si je me rappelais ce dont on avait parlé la dernière fois, je fronçais les sourcils en le questionnant du regard. A vrai dire, on parle tellement que je ne voyais pas trop ou il voulait en venir non. Il a finalement rajouté la phrase qui m'a fait tilté et là, j'ai fait le fameux "ooh..." qui voulait tout dire. Tu veux de la came quoi ?! Bah ouais, autant être clair. C'est bon Zed, garde ton fric. Je consomme plus alors, je peux bien faire une exception pour un ami de temps en temps !

Voir Zed si tôt, même si au final il n'est pas si tôt, c'est assez étrange. Du coup, je me dis qu'il attend quelque chose de moi. C'est forcément cela sinon il aurait sans doute pris le temps de m'envoyer un sms ou alors, il aurait pris de mes nouvelles par sms. J'attends tout de même et je finis par lui demander. C'est alors qu'il commence a me parler de came indirectement. Je reste bouche bée, assez surprise car ce n'est pas vraiment son genre. A croire qu'avec le summer camp qui arrive doucement, tout le monde a envie de tenter, de faire de nouvelles expériences. Je ne pose pas de questions de suite. Je demande d'abord confirmation pour m'assurer qu'on parle bien de la même chose lui et moi, pour voir si on est bel et bien sur la même longueur d'ondes et, c'est le cas. Ensuite, lorsqu'il m'annonce qu'il a de quoi payer, sachant que jamais encore je ne lui en ai donné ou vendu, sachant qu'il me reste un peu de stock étant donné que je ne consomme plus, je lui en propose gratuitement parce que c'est le moins que je puisse faire. Si ça se trouve, il a pas autant de fric que ça et il n'aimera pas alors je préfère qu'il teste avant. T'inquiètes, ça me fait plaisir et puis, t'as jamais essayé si ? Du moins, pas avec moi! J'ose les épaules et finis par lui sourire et finalement, c'est plus fort que moi et je lui demande : Pourquoi maintenant ? Enfin je veux dire, qu'est-ce qui te pousse à commencer ? Après, il sait tout comme moi qu'il n'est pas obligé d'y répondre, je ne suis pas assez chiante pour ça, je ne vais pas lui faire passer un interrogatoire je suis juste curieuse de connaître ses raisons. En attendant, je me lève de mon lit pour aller fouiller sous une latte un peu plus loin. C'est mon frère qui m'avait fait cette cachette a mon arrivée a Harvard.