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Tu viens, on s'casse sans payer? | Wayne

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“Tu viens, on s'casse sans payer? ”
Wayne & Mira


La chaleur étouffante d'une fin d'après-midi de juin... Les rayons du soleil perçant à travers les quelques nuages se promenant dans le ciel. Certes ils sont peu nombreux, mais malgré tout, ils restent assez menaçants. Mais d'un côté, j'men balance, s'il fait de l'orage ou si une grosse averse décide de tomber du ciel étant donné que je bosse pas ce soir. Que je suis tranquillement allongé dans mon canapé, mes bras au-dessus de ma tête, tenant un magazine de mode, alors que mes yeux parcourent la page se présentant face à moi et lisant l'article présenté à côté de la photo d'un mannequin, à l'allure parfaite. Ce magazine, il me permet de me détendre, après l'après-midi stressante que je viens de vivre, en travaillant sur mon dossier de fin d'année, mais en même temps, je continue de réviser, en revoyant les différents styles de vêtements qui peuvent exister, dans quel cas on peut se permettre un style bohème, et avec quelle couleur on peut le transformer en bohème chic. Tout ça, me semble, tellement facile, comme une évidence, contrairement aux maths, qui sont un vrai casse-tête pour mon cerveau. J'aurais pu choisir Art plastiques, ou même encore musique, mais c'est réellement dans ce domaine que je m’épanouis vraiment . Je tourne la page de mon magazine au moment où mon téléphone se met à vibrer, me faisant légèrement lever les yeux au ciel, tandis que je me retrouve obligé de me redresser, de déposer mon magazine pour attraper mon téléphone, posé sur la table basse. C'est l’avantage de vivre dans un p'tit endroit, pas besoin de toujours courir de droite à gauche pour retrouver ses affaires. Je me rends rapidement compte que le texto vient de Wayne, m'invitant à le rejoindre au centre commercial.Je me mordille légèrement la lèvre. Le centre commerciale, ses nombreuses boutiques, je l'évite un peu à vrai dire. Emploi de serveuse oblige une paye de serveuse. Et le Summer Camp approchant, je préférai essayer d'économiser un peu pour profiter un max . Mais je pouvais y aller sans rien acheter . De toute façon, le connaissant on allait pas flâner dans les boutiques ! J'attrape mes clés, descends mes 4 étages sans ascenseur, et une dizaine de minutes plus tard, je gare ma titine sur le parking, cherchant déjà du regard un grand brun avec quelques tatouages, attendant après moi, comme c'est souvent le cas avec moi. Mais c'pas de ma faute si je me tape tous les feux rouges ; encore les stops je peux les griller mais les feux, c'plus chaud... Je le repère rapidement avant de le rejoindre en lui sautant sur le dos avant de déposer un bisou sur sa joue. « Yo ! T'as envie de faire chauffer ta carte de crédit pour moi avoue ! » dis-je le sourire aux lèvres, je sais, j'rêve, c'est un radin comme pas possible celui-là, j'suis sûr il me payerait même pas une glace si je lui demandai  !
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Tu viens, on s'casse sans payer

Ca fait bien deux heures que je suis entrain de faire la vaisselle. Mes colocataires sont peut-être sympa, mais sur les tâches ménagères, ils sont moins cools. Enfin, c'est pas d'leur faute enfaite : si j'avais pas parié une vaisselle sur un pierre, feuille, ciseau je serais déjà dehors. Ils étaient tous sortit, en même temps si tu mates de temps dehors, j'les comprend. Je serais déjà partit d'puis c'mtain moi, vu que j'suis toujours fourré dehors moi. Mais là non, ça m'soule, il fait un temps parfait pour aller faire des conneries et je suis banni dans l'appart. Après une treintaine de minutes je pris mon portable pour envoyer un message à Mira. Oui parce que, en deux heures et demi de vaisselle, j'ai le temps d'avoir pu penser à des souvenirs, notamment ceux avec Mira. Mira je l'ai rencontré en étant un simple dealeur et une simple « vendeuse » si on peux dire ça, enfaite, je l'ai juste poussé à goûter aux joints, puis elle était pour aussi. Puis c'est partit en couille : on a fait des conneries ensemble, on est allé en boite ensemble et maintenant, c'est une très grande pote.. Que j'ai pas vu depuis un bail. Je lui proposa d'aller au centre commercial, pour faire des achats. Mais sachant que j'ai perdu ma carte bleu, bah j'y vais en mode gros clochard. Mais j'ai déjà ma petite idée en tête. Elle accepta du coup. J'enfile un jogging avec un débardeur, prend les clés et fait un énorme bisous à Ronflex. Je ferme la porte et descend les étages à grandes foulées. J'étais trop content de sortir enfin dehors, et de pouvoir voir ma pote à conneries. J'étais arrivé au centre commercial depuis dix minutes, et pas de Mira en vue, puis avec c'te foule qui rôdent h24 dans ce centre bah c'compliqué. Moi je l'avais pas repéré mais elle si : elle m'a sauté dessus en faisant un gros bisou. Je souri, content de la revoir, elle m'avait bien manqué c'te folle. « Tu m'as manqué, ma grosse » lui lançais-je en lui faisant un gros câlin. La revoir peut me faire que du bien. « Yo, ta envie de faire chauffer ta carte bleu pour moi, avoue ! » je ricanne. Elle commençais déjà à me taquiner, faut croire que nos habitudes on pas changées. « Surtout que j'en ai plus tu sais, puis même si j'en aurait une j't'aurais rien acheter crois pas » j'entoura mon bas autours de sa nuque et commença à marcher avec, je m'approcha de son oreille. « Enfaîte, j'ai peut-être pas de carte de bleu mais.. On est pas obligé de payer.. Tu crois pas ? » j'pense qu'elle a direct comprit de quoi je parlais. Se casser sans payer, c'est bien notre truc, on l'a déjà fait une fois.
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“Tu viens, on s'casse sans payer? ”
Wayne & Mira


Une journée tranquille, ni boulot, ni cours . Un soleil éclatant à l'extérieur. Et moi, bloqué dans mon appartement, à travailler sur ce fichu projet de fin d'études. Ce projet, prévu des mois à l'avance, te prenant des jours, des semaines de préparation . Ce projet sur lequel repose une bonne partie de ton année scolaire et de ta note finale. Ce projet que je commençais seulement à vrai dire, pour mon cursus majeur, le design mode. Inutile de dire que je n'avais pas non plus commencé celui de théâtre. Au final, ce n'était pas très compliqué non plus. Juste faire quelques croquis de vêtements, mais je ne compte plus le nombre de feuilles que j'ai froissé, chiffonnées, avant de m'amuser à jouer au basket en les lançant dans la poubelle depuis mon bureau. Je veux que ces dessins, soient la perfection, je tiens à avoir mon année, mais après plusieurs heures dessus, je réussis tout de même à sortir 3 croquis me convenant. Après une journée comme ça, je pourrai me détendre tranquillement dans mon canapé, mais aller rejoindre Wayne au centre commercial, me tente plus. Avec lui, j'suis sûr que je m'ennuierai pas. Il avait autant d'imagination que moi pour faire des conneries en tous genres. Et on avait de quoi faire au Cambridge Side, Je m'rappelle encore le jour où on s'est rencontrés, quand il a débarqué dans le bar où je bossais en fumant son joint et en essayant de vendre sa marchandise aux clients déjà présents. Ça semblait mal partie, et pourtant, il avait réussi à me convaincre d'en fumer un. J'avais pas vraiment été contre non plus, voulant voir la différence de sensation de celle qu'on peut ressentir en fumant juste une clope. Ouais, il m'avait convaincu une fois, mais pas deux. Je préférai avoir toute ma tête, et j'avais pas besoin de ça pour m'amuser.
Je le repère rapidement sur le parking, me dirigeant rapidement vers lui, avant de lui sauter dessus, effet de surprise garanti. " Toi aussi tu m'as manqué patate " J'en profite pour lui faire un câlin, ayant toujours été assez tactile au final avec les autres, que ce soit des amis ou même des inconnus. J'serai capable de prendre une fille que je connais absolument pas dans mes bras pour lui remonter le moral. Parfois, les gens ils sont pas aussi réceptifs que ça à ces élans d'affection,  mais avec Wayne ça allait. Un sourire s'installe sur mes lèvres tandis que je le détaille de la tête aux pieds avant de dire.« si t'en avais une, je t'aurai obligé à aller acheter un jean ! » je grimace légèrement en voyant son jogging, c'pas une tenue pour faire les magasins ça !«  Criminel de la mode va ! » je lève les yeux au ciel avant de commencer à avancer avec lui. Ces dires me rappellent une autre de nos sorties, je lui adresse un sourire en coin tandis qu'on rentre à l'intérieur du centre et que les différentes boutiques s’alignent devant nous. «  c'est juste ! » t'façon j'ai pas les moyens d'acheter quoi que ce soit moi non plus. C'pas la première fois qu'on volera, à deux ou même tout seuls. Ados j'avais pas d'argent de poche, fallait bien que je trouve un moyen pour m'acheter mes CD ou des fringues plus cool que celles que mon père me donnait. « alors, on va te trouver un jean cool . Que je te relooke un peu parce que là... » dis-je en riant, en le traînant un peu par le bras vers une boutique pour hommes, bien différentes des boutiques de sport où il doit s'habiller.
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Tu viens, on s'casse sans payer

J'pense que j'ai du nettoyer quatre voir cinq assiette pas plus. J'avoue que j'ai fais une pause.. Enfin une dizaine. Mais qu'est-ce que tu veux aussi, j'suis pas un homme à ménage et mes potes le savent très bien, j'suis plutôt réputé pour traîner dans les rues, et pas rester dans un appart entrain de faire la vaisselle avec un soleil parfait. J'ai pu profiter du soleil oui, mais sur le balcon entrain de fumer des clopes. Je regardais les gens du haut de mon balcon, ils étaient tous avec leur potes entrain de s'éclater, de déconner, de parler, de courir, de fumer, de.. Ouais bon t'ma compris quoi. Même mon chat était sortit voir des potes alors. C'est comme si j'étais dans une espèce de prison pendant que les autres sont posés dehors. C'est donc pour ça que j'ai prit mon portable et que j'ai envoyé un message à Mira que j'avais pas vu depuis quelques temps. Je savais que si j'allais rester ici encore une bonne heure, j'allais mourir. C'est à ces moment-là que tu te demandes pourquoi ta prit une colocation et pourquoi le ménage existe. Mais l'essentiel c'est qu'elle était d'accord, alors je fila dehors avec un sourire énorme aux lèvres. Les gens ont dû croire que j'étais sortis d'un bagne tellement que j'étais heureux. Non mais excuse-moi, tu m'laisses une journée sans pouvoir aller dans la rue, amis c'est comme si tu laissais Nabila sans maquillage.
Sur le parking du centre, comme d'habitude, y'a dix millions de personnes et crois-moi j'exagère pas. Puis en même temps, c'est un centre assez connu et c'est qu'ici où tu peux faire du shopping. J'essaya de la chercher, avec les nerfs, je déteste chercher une personne avec du monde autours, ça m'soule, ça épuise pour rien et ça t'énerve pour rien. Par chance, elle, elle m'a vite trouvé en me surprenant, en me sautant dessus. « Toi aussi tu m'as manqué patate »  en me faisant un gros câlin, j'enroula mes mains autours de ses hanches et la serra fort, elle m'avait beaucoup manqué c'te gamine. On c'était pas vu depuis longtemps. Je lui expliqua que j'avais plus d'carte donc c'était mort, puis même si j'aurais eu une carte mais crois-moi qu'elle l'aurait eu dans l'cul. « si t'en avais une, je t'aurai obligé à aller acheter un jean ! » grimaça-elle. Allez, fallait bien que ça commence, les taquineries entre elle et moi c'était non-stop. « Ah, mais c'est laid ce truc, met-moi un moule bite pendant qu't'y est » la regardais-je avec dégoût. Elle regarda son jogging « Criminel de la mode va ! » je la regarda en levant les sourcil. Déjà, mon joggin est mieux que ses pauvres robes qu'elle peut mettre pendant les bals. « C'est pas un joggin déjà, c'est un sarouel madame je travaille dans le domaine de la mode » en grimaçant. Elle était d'accord pour voler, puis de toute manière, si elle aurait pas voulut, soit je lui aurais obligé soit je lui aurais demandé de me payer pas mal de fringue. J'alla en dirrection de Foot Locker mais, Mira bien à son habitude m'avait prit le bras en direction d'une boutique pour vêtement masculin quand même chic. « alors, on va te trouver un jean cool . Que je te relooke un peu parce que là... » ricana-elle. Je soupira et bouda en traînant les pieds, comme un gosse. « Mais ! Laisse mon sarouel tranquille déjà, et je vais pas rentrer dans c'te boutique pour pd là ! Crois-moi j'y tient à mon débardeur à mon sarouel et à mes roshe run, Mira, pour moi ne m’emmène pas la dedans » dis-je d'une voix pleurante. Je la freina de temps en temps, mais avec ma flemme de la retenir et sa détermination débordante de m'emmener dans c'te boutique là, c'est pas possible de la retenir.
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“Tu viens, on s'casse sans payer? ”
Wayne & Mira


Sortir prendre l'air, profiter du soleil extérieur. Être coincé dans son appartement à travailler sur un projet de fin d'année, qui sera, au final, bien plus important que tout le travail que l'on nous donne à faire tout le long de l'année. C'pas un peu dégueulasse ça ? À quoi ça sert qu'on se casse le cul à faire les autres devoirs, si, au final, il y a que la note du dernier qui compte ? Entre ce projet et mon boulot, je n'ai plus le temps de rien. Et Wolf aussi il me prend pas mal de mon temps libre. Depuis que je suis en couple avec lui, je passais beaucoup moins de temps à mon appartement, passant le plus clair de mon temps avec lui au manoir Lovelock. Et ça se ressentait au niveau de mon ménage. Même si je n'y vivais quasi plus, ça restait la grande pagaille. De la vaisselle sale dans l'évier, pas mal de paquets de bonbons vide sur la table basse, les poussières qui s'installaient sur les différents meubles, et mes vêtements éparpillés un peu partout dans ma chambre. La seule chose qui restait propre et bien rangée, restait mes deux bébés : mes guitares. Malgré mon manque de temps, j'arrive toujours à libérer quelques minutes pour jouer. Mais malgré tout, il me manque quelque chose, que j'ai pas pu faire depuis longtemps : du Shopping ! Manque de temps,  manque d'argent également, tout cela m'avait forcé à mettre de côté le lèche vitrine, parce que je voulais faire, quelques économies pour l'été, vu qu'avec le Summer Camp, j'allais pas pouvoir bosser au bar. Mais face à la proposition de Wayne, je pouvais pas refuser d'aller le rejoindre là-bas, au centre commercial, même si la tentation allait être rude et difficile à résister.J'avais rapidement pris mon sac, mes clés de voiture, abandonnant, de nouveau, pour quelques heures mon appartement et mon boulot de fin d'année. Pas grave, j'ai encore deux jours pour le finir. Pis Wayne, ça faisait une éternité que j'avais pas eu l'occasion de le voir, de le taquiner, ou même de lui sauter dessus Je le retrouve sur le parking du centre, en mode fofolle comme d'hab, me gênant pas pour faire une entrée digne d'une super amie, en lui bousillant un peu le dos faut dire. Je lui adresse un de mes sourires en coin , tandis que je ne me gêne pas pour critiquer sa manière de s'habiller . C'comme ça entre nous, c'pas nouveau, on aime se chercher des poux, qu'on se taquine, qu'on se provoque un peu, mais ça fait le charme de notre amitié. «  Le jean, c'est un intemporel de la mode, mon pote ! » je lève les yeux au ciel en soupirant légèrement. À croire qu'il débarque d'une autre planète lui, tout le monde à des jeans, c'la classe. Contrairement à son truc là qui se ressemble à rien, pour moi, ça devrait même pas être en vente un truc du genre, ça informe, moche, sans couleur, à bannir ! «  Jogging, ou Sarouel, même chose ! Ça ressemble à rien ton truc là, autant t'habiller avec un sac en patate. » C'moins cher et on use pas de tissus pour rien. Au final, cette sortie avec lui, elle allait se transformer en relooking de mode je crois bien. Je le suis jusqu'à l'intérieur du centre avant de prendre les choses en mains, de regarder les boutiques alentour, chercher un magasin pour hommes où je pourrai trouver un style classe et chic pour mon p'tit Wayne. . Ma main agrippe fermement son bras alors que je l'entraîne vers une boutique pour hommes, malgré ses cris de protestation, je ne le lâche pas le tirant avec moi comme une mère tirait son sale gosse. «  Justement c'pour toi que je le fais, c'fait SDF ton look là ! » Et personne n'aime les SDF pas vrai . Je me rapproche un peu de lui, arrêtant quelques instants de le tirer. «  T'façon qu'on vole un truc à 2 ou à 200 $ c'la même amende si on se fait chopper. » dis-je en haussant légèrement un sourire avant de reprendre. «  autant prendre un truc du luxe. » finis-je en haussant les épaules, le tout accompagné d'un sourire. Je reprends la direction de la boutique, rentrant avec lui avant de me diriger vers le mur du fond où les jeans sont empilés soigneusement . «  bon je suis gentille je te laisse choisir la couleur : noir, blanc ou jean brut ? »
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Tu viens, on s'casse sans payer

J'étais super content de pourvoir enfin retrouver ma Mira. Certes on se cherchait tout le temps, à en être soûlé mais putain qu'est-ce que tu peux vite t'attacher à cette amitié là. J'marcha dans la rue, la musique dans les oreilles, avec un grand sourire : j'étais enfin sortit de c'trou à rat. Depuis c'matin j'étais pas sortit et ça m'a bien manqué. Musique dans les oreilles, voir des gens, sentir le soleil chauffé ta peau, voir quelques potes dans les coins de la rue et parler cinq minutes avec eux, t'vois ça, c'est vraiment c'qui m'rend heureux. La vie d'la rue, j'ai toujours connue ça, depuis que j'suis à Tunis , ça m'a toujours suivit. J'arrive sur le parking, bon, j'étais en retard donc j'ai cru qu'elle y serait avant moi, alors que pas du tout. En faite, j'pouvais pas savoir vu le nombre de personnes qu'il y avait. On se taquina un moment avant qu'elle me dise que le jean c'est la base de la mode. Je roula mes yeux « Pour toi, moi j'suis pas du même style que les bons petits français. J'viens d'la rue, et si tu vois d'ailleurs un jour une racaille en jean appelle-moi et j'te donne un tacos. Les jeans j'en met juste en soirée » tout en lui tapotant l'épaule gauche. Franchement, j'aurais du réfléchir avant de l'inviter à aller c'voir dans l'centre commercial. T'invite Mira à aller faire les boutiques, c'est genre inviter Jamel Debouze à un repas politicien super sérieux. Mais remarque, Mira elle est de bons conseils, c'est « Mira, la femme qui murmure à l'oreille d'la mode ». «  Jogging, ou Sarouel, même chose ! Ça ressemble à rien ton truc là, autant t'habiller avec un sac en patate. » Bien à son habitude, Mira abusa. J'pense qu'elle a de vieille origines Marseillaise pour abuse comme ça. Nah, franchement, le sarouel c'est la vie. Excuse moi mais avec un jean tu peux pas courir avec, du moins, t'es mal calé dedans. « Mais c'est la mode d’aujourd’hui meuf, en plus c'est deux en un un saourel : c'est classe, posé, t'es au calme dedans, tu peux courir tranquillou, t'es posé dedans » Mais j'aurais beau m'défrendre elle va toujours trouver un truc pour m'contre-dire, tu m'diras Mira c'est ça. Elle me tira le bras d'un force, mais j'crois que je l'ai jamais sentit tirer autant. Quand elle est déter, elle est déter la Mira. J'ai pu voir aussi la fraternité qui règne dans la population : même pas un c'est manifester pour m'aider. «  Justement c'pour toi que je le fais, c'fait SDF ton look là ! » Non, elle a pas d'ancienne origine, c'est une Marseillaise. Je fais une tête de choqué « C'toi l'SDF là, j'rentre pas dans ta boutique de bourge qui pue là » tout en exprimant une tête de boudeur légèrement en colère. «  T'façon qu'on vole un truc à 2 ou à 200 $ c'la même amende si on se fait chopper. » Je rigola et fit le signe du doigt pour la contre dire. « Rien à voir, j'ai volé je sais pas combien de fois dans des boutiques de marques ou non et bah j'peux dire que j'préfère voler un vieux truc en contre-façon qu'un vrai truc qui coûte 2000$, crois-moi » Elle a quand même eu la force et la détermination de n’emmener dans c'te boutique. C'était un enfer ce truc, le son de la boutique elle puait la merde, les mecs étaient en costard super sérieux, mon dieu un film de cul. « Elle est nulle ta boutique, comme toi d'ailleurs » déclarais-je comme un gamins d'quatre pîges. Les vêtements et tout, y'a rien qui m'aspirait sérieux. «  bon je suis gentille je te laisse choisir la couleur : noir, blanc ou jean brut ? » Je l'a regardais, les sourcils remontés. « Tu t'prends trop pour Coordula » dis-je avec un sourire narquoi. « Noir, comme ça on pourra pas voir ton sang sur mon jean quand je t'aurai assassiné » je regarda les types de jean et prit un camel. « Tu vois, tu prends ça avec une chemise en jean bleu et là, t'es bien pour une soirée » tout en balançant ma tête de bas en haut.
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Wayne & Mira


Un simple SMS reçu. Un SMS me redonnant le sourire, me donnant l'opportunité de quitter mon appartement pour aller prendre un peu l'air, aller retrouver un ami. Retrouver Wayne au centre commercial, ça me semblait pas mal. Wayne il correspondait au genre de mecs que tout le monde a dans son répertoire, chiant mais super-attachant. Pour moi Wayne c'était mon pote d'emmerde, de connerie en fait. Comme moi, les lois il en a un peu rien à foutre je crois. Si un jour je dois me retrouvais en garde à vue avec quelqu'un, je serai prête à parier que ce sera avec lui, qu'on aura encore fait une connerie ensemble mais que cette fois on se sera fait prendre,  et que malgré tout ça nous empêchera pas de recommencer dès qu'on sera sorti. Je savais pas trop ce qu'on allait faire au centre commercial, mais pour moi, il y a toujours de quoi faire. Flâner, se promener dans les galeries, ou même s'éclater à se déguiser. Tout me va, j'suis pas difficile, tant que je ne fais pas trop chauffer ma carte de crédit. « ok alors... si je te dis que Justin Bieber met des Sarouel, t'sûr que tu veux le garder ? » dis-je avec un petit sourire en coin, bon doit mettre des jeans aussi mais je crois aussi qu'il met ce genre de pantalon et j'suis pas certain qu'il veut lui ressembler. Moi je trouve ça moche, ça a pas de forme rien, c'est large, ça met rien du tout en valeur , non ça donne pas envie du tout. Le jour où je vois Wolf se balader comme ça j'hésite pas, je lui pique et je le découpe en mille morceaux sans problème. Et même si Wayne, c'pas mon petit ami, je refuse de le voir s'habiller comme ça, du moins quand il traîne avec moi. « Euh … Nan, j'sais c'est quoi la mode moi ! »je lève les yeux au ciel , comme si c'est lui qui va m'apprendre ce qui est au goût du jour ou non. «  classe ? Non je crois pas, c'est bien pour dormir ça, pas pour sortir. » surtout en public. Le relooker, ça me semble être une bonne idée , gratuitement, c'est encore mieux. Voler ça me pose pas vraiment de problème, c'est bien moins difficile que ce que l'on peut penser, suffit de savoir être discret et de surveiller les vigiles. Je le traîne à ma suite vers la première boutique, digne d'intérêt que je vois, malgré ses pleurnicheries, je ne lâche pas, bien trop déterminer pour ça. «  Toi et moi on est différent. Et aujourd'hui c'moi qui décide, alors on va dans cette boutique, c'moi qui choisit et toi qui essayes, sans rien dire, ok ? » dis-je en me tournant vers lui, lui adressant mon superbe sourire d'ange. Voilà fin de la conversation. Reprenant ma course pour aller dans la boutique de marque, je me dirige directement vers les jeans, un élément indispensable pour un homme quand même je pense. Je souris légèrement lorsqu'il me sort que je suis nulle. Qu'il pense ce qu'il veut, moi je sais qu'un jour il me remerciera, quand il sera aux bras d'une top-modèle ou d'une actrice, grâce au super jean qu'il va acheter, ou plutôt volé. Je rigole lorsqu'il me compare à la styliste brésilienne qui fait des émissions de mode. «  Ouais mais j'suis mieux, j'suis la version USA moi ! » Les Américains ils ont encore plus de classe, de style. La mode elle vient directe des États-Unis, c'est les autres pays qui suivent le pas après. Je grimace légèrement à la couleur qu'il choisit, mais je ne peux rien lui reprocher, le noir ça reste classe, même si ce n'est pas vraiment la couleur que l'on met en été . «  Attends qu'on soit sortie de la boutique avant de me tuer, une jolie blonde ça n'attire jamais le regard. » dis-je , lui lançant un regard, le détaillant de haut en bas. «  on peut pas en dire autant de toi ! » dis-je avec un petit sourire en coin, ; comme il l'a dit, style racaille, les vigiles font plus facilement attention !  Je lui prend le camel des mains et je le remet à sa place, lui mettant plutôt dans les mains un jean noir slim, avant de le pousser vers les cabines. «  Aller va m'essayer ça, j'suis sûr qu'en dessous de ton sarouel, ce cache un joli fessier  qui demande qu'à être mis en valeur » dis-je en riant, mais malgré tout sérieuse, tandis que je l'accompagne jusqu'à l'entrée des cabines.
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Tu viens, on s'casse sans payer

« Ok alors.. Si je te dis que Justin Bieber met des Sarouel t'es sur que tu veux le garder ? » je souris de rire. J'me demande pourquoi j'lui ai proposé d'aller dans un centre commercial ensemble en même temps fallait s'attendre à ça, Mira c'est une meuf qui travaille dans la mode donc forcément à chaque faux pas c'est limite si elle me plante pas son talon aiguille dans l'cul. « J'men les bat de Justin.. Il met des jeans aussi, lui, hein, donc ton argument est pourris » avec un grand sourire narquois. De toute manière, tout les mecs portent au moins dans sa vie un jean donc elle pourra pas tellement trouver d'argument. Moi, des jeans 'en porte que pour les occasions, du style les soirées tout ça, quelques jours mais sérieux, ça te colle à la peau et ça tient chaud.. Puis pour courir c'pas extras, car moi quand j'vais dehors c'pas pour bronzer sur un banc au parc. «  classe ? Non je crois pas, c'est bien pour dormir ça, pas pour sortir. » je soupire, je sais même pas pourquoi je parle avec elle car on veut tout les deux avoir le dernier mot. Quand on commence à parler sur un sujet, ça dure toujours trois plombes, les voix montent de plus en plus haut, on s'boude pendant quoi.. cinq secondes ? Puis on fini toujours par se reparler. Je supporte pas ces genres de scènes comme ça, mais avec Mira j'arrive à les supporter. « Bah si, vu que j'porte que ça ! Avec les jeans tu vexu pas courir pour éviter la police, tu peux pas t'assoir sur des murs sinon, il est tout tâché, tu peux pas sauter de mur en mur aussi. C'est pourquoi je conseille le sourel pour tout les mecs comme moi » en haussant les épaules avec un petit sourire. Sur ça, elle ne peut pas me contre-dire car je sais de quoi je parle. Vu que je suis toujours fourré dehors et surtout, que j'ai pas les même passes-temps que Mira Cordula.  «  Toi et moi on est différent. Et aujourd'hui c'moi qui décide, alors on va dans cette boutique, c'moi qui choisit et toi qui essayes, sans rien dire, ok ? » je l'a regarde de haut en bas, les mains dans les poches. « Ouais heureusement qu'on est différent, j'veux pas ressembler à ça là » en la montrant de bas en haut, pour déconner. « Oh, oh, on s'calme depuis quand c'toi qui décide de la journée ? J'te signale que c'est moi qui t'es invité, qui est organisé notre sortie,. Qu(est-ce que je vais tester tes vêtements ? J'vais rien tester du tout moi ! » en levant la voix, j'me vois déjà sortir en chemise blanche avec un jean bleu brut et des chaussures d'homme d'affaire. Je l'a regarda d'un air de pitié. « Sérieux Mira, tu m'vois avec ses genres de fringues ? » Bah faut croire que oui vu qu'elle m'a entraîné dans une boutique avec des vigiles, deux fringues sur un meuble. « Ils sont où les prix dans l'histoire là ? J'pense pas que se soit gratuit ici » dis-je tout en touchant les fringues. J'suis assez mal à l'aise, il doit y avoir huit personnes y comprit nous, et les vigiles ont leur yeux que sur moi. Après lui avoir annoncé que je voulais un noir et pourquoi elle annonça «  Attends qu'on soit sortie de la boutique avant de me tuer, une jolie blonde ça n'attire jamais le regard. » je me mordit la lèvre inférieur avec un petit sourire ironique après qu'elle m'est regardée de bat en haut. « T'as bien raison, puis toi encore moins » tout en levant et rabaissant les sourcils. «  on peut pas en dire autant de toi ! » avec un petit sourire en coin. Je m'approche d'elle « Nah mais arrête, les vigiles arrêtent pas de me regarder bizarre en plus.. » en faisant la mou. « J'suis gentil pourtant.. » tout en restant vers elle. Elle dépose le jean camel que j'avais dans mes mains et me dépose dans la mains un jean noir slim. « Oh non, pourquoi un slim ? Ça colle c'te merde là » dis-je en soupirant tout en marchant devant elle. «  Aller va m'essayer ça, j'suis sûr qu'en dessous de ton sarouel, ce cache un joli fessier  qui demande qu'à être mis en valeur » Je souris, fièrement. « Comment tu sais ? » arrivé à la cabine je ne pouvais pas m'en empêcher de faire un petit twerk de deux secondes. « Et en plus je twerk comme un dieu » d'ailleurs je vais peut-être arrêté de twerker quand même, c'bienque pour les meufs et les vieux gays ça. Je ferme la cabine et enleva mon fabuleux sarouel pour le remplacer par un jean slim. Je me regarde au mirroir, tout en tirant le silm de ma peau. Mon dieu c'est horrible c'te sensation. « Mais ça colle ton truc qui sert de pantalon Mira » je sors, tout en tirant le slim de ma peau. « C'est l'impression d'être une dark queen, avec ce slim là » je me retourna pour voir mon cul de rebeu et j'afficha un sourire en coins « Tu t'es pas trompé, il me fait un cul de Dieu »  
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“Tu viens, on s'casse sans payer? ”
Wayne & Mira


Je sais pas pourquoi j'ai cette détermination à vouloir lui faire changer de style. Au fond je m'en fou qu'il porte des trucs horribles, qui ressemblent à rien, qu'il mette pas en valeur ou quoi . Mais c'est plus un défi que je me lance à moi-même , être capable de transformer « ça » en quelque chose d'un peu plus sortable . Surtout que là, il n'y a pas la barrière de l'argent car c'est no-limit si on n'arrive pas à se faire prendre, mais tout ça c'est qu'une question d'habitude, savoir passer entre les griffes des vigiles, et pas se faire remarquer comme on dit. Je lève légèrement les yeux au ciel à ses dires ; c'vrai qu'il met des jeans aussi, mais de là à dire que mon argument est naze j'suis pas d'accord. « mon argument est pas pourri, tout le monde à au moins un jean dans son armoire » dis-je légèrement boudeuse, un jean c'est quelque chose que t'as obligatoirement dans un placard, que ce soit pour sortir, pour traîner avec des potes, ça se porte pour toutes les occasions, et avec n'importe quoi : un t-shirt, une chemise, un pull, un sweat... même avec des baskets ou des chaussures en cuir. Non franchement je vois pas ce qu'il trouve de cool et de beau dans son pantalon qui est un mixte entre le jogging et le pyjama. Non c'te tête de mule elle me saoule à pas vouloir entendre raison, moi je fais ça pour lui... bon est aussi parce que ça m'amuse de le relooker. « avec un jean t'as pas besoin de courir pour éviter les flics, parce qu'ils font pas attention à toi ! » dis-je avec un petit sourire. Nah moi aussi je peux lui répondre « et quelle idée de sauter sur un mur hein' . T'essaie de devenir le nouveau spider man? »dis-je en riant. C'est vrai que lui et moi on est bien diffèrent surtout au niveau du style vestimentaire. Sinon niveau comportement et caractères, on est assez semblable, c'pour ça qu'on se chamaille souvent j'pense. « Comme je te comprends, le blond ça t'irait vraiment pas ! » je lui adresse un sourire. Mes yeux se posent sur les différentes boutiques qui nous entourent hésitant entre deux boutiques chics «Tu m'as invité, c'vrai , et les invités sont rois ! » je lui adresse un sourire convaincant, je transforme les phrases comme ça m'arrange, mais de toute façon il n'a rien d'autre à me proposer pour occuper notre fin d'après-midi. Alors je le traîne malgré lui dans une boutique de luxe, ne m'occupant pas de ses chouinements de bébés. Ce genre de boutiques, je pourrai y passer des jours, que ce soit pour hommes ou pour femmes, mais Wayne à pas l'air du tout du même avis, n'arrêtant pas de se plaindre depuis qu'on a passé le seuil. « oh si c'était gratuit, crois que je dévalise la boutique ! » mais c'pas le cas malheureusement, enfin on va se débrouiller pour que ça le soit. Je jette un coup d'oeil au vigile tout en tendant son jean noir à Wayne, je lève légèrement les yeux au ciel à ses dires, préférant ne pas relever, vaut mieux éviter qu'on s'engueule ici sinon on va nous mettre à la porte je pense. Mais je peux pas m'empêcher de lui adresser un sourire en coin à ses dires. « Moh, c'est que Monsieur Connely à la frousse des deux p'tits messieurs là-bas... » je peux pas retenir mon rire qui s'échappe de mes lèvres, avant d'hausser les épaules, avant d'ajouter à voix basse. « bah si tu te sens pas capable de voler ici, tant pis... je trouverai quelqu'un qui a pas les jetons aussi facilement... »je pousse un petit soupire théâtral avant de lui adresse un petit sourire. « c'ton look je t'ai déjà dit ! Mais on va arranger ça ! » je lui fourre dans le main le jean que j'ai choisi et remets l'autre, couleur camel, sur l'étagère. Je lui souris sans faire plus de commentaire sur ses soi-disant belles fesses, je verrai bien si j'ai vu juste après qu'il est enfilé son jean. Je l'enferme dans la cabine, et part m'installer dans un des beaux fauteuils moelleux. Je regarde autour de moi les autres clients, peu nombreux certes, présents dans la boutique. Je comprends pas pourquoi il se sent pas à l'aise ici, moi je me sens comme à la maison ! De nouveau mes yeux se lèvent au ciel en entendant les plaintes venant de la cabine. « normal c'est un pantalon serrant ! » je lui adresse un sourire lorsque je le vois sortir de la cabine avant de me mettre à rire à sa comparaison. « euh oui … S'tu veux je peux même te maquiller pour que la transformation soit totale » ! dis-je en riant, m'attirant un regard noir de la vendeuse. Je reprends doucement mon calme et mon souffle, le faisant tourner légèrement pour le regarder de haut en bas. « m'ouais il est pas mal … je préfère celui de mon copain, mais c'qu'une question de goût ! » dis-je en lui souriant avant de lui lancer. « on change le haut maintenant ? Chemise ça te va ? »
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