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Ezmanda - I would try to change the things that killed our love...

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Je relève le regard vers lui et le vois avec un sourire moqueur aux lèvre. Il éclate de rire et me dit: " Un agent du FBI ! Et donc tu as le droit de me le dire, comme ça ! Et le FBI avait pour but de me pourrir la vie ! Wow, magistral, bravo, vraiment, très bien réussi !" Je crois que je n'ai jamais été autant blessée de toute ma vie. Il ne me crois pas, d'accord mais est ce une raison pour se moquer comme ça de moi ? J'ai tout sacrifié pour qu'il soit en sécurité et pour que notre fils le soit aussi. Il pourrait au moins me laisser terminer mon histoire.

Il continue de me rabaisser en me disant en aplaudissant: "T'as fini ton petit spectacle, maintenant ? Tu veux bien t'en aller ?" Je me retiens si fort d’éclater en sanglot que je me mords la lèvre jusqu'au sang. Je continue de le regarder droit dans les yeux. Il faut que je me reprenne sinon je n'arriverais jamais à m'expliquer. Mes yeux se remplissent de larmes et maintenant, il peut voir que je suis sincère. Malgré les disputes, les ruptures, les coups durs, il ne m'a jamais vu pleurer, c'est la première fois. Mais j'essuie mes yeux d'un geste rapide pour lui dire :"Et si tu me laissais te raconter tout depuis le début..."

Je me lève et vais jusqu'à la fenêtre. Je préfère regarder au loin dehors pour ne pas qu'il me voit pleurer encore une fois. Je commence: "Ton père est un héros... Il a sauvé un soldat américain en Afghanistan et ça lui a couté la vie..." Il ne m'avait jamais raconté cette histoire et le fait que je le sache pouvait être une preuve que j'étais bien au FBI. Je continue: "Mais tous les héros attisent la jalousie et un groupe terroriste s'est mis en tête de se venger de ton père, en te tuant, toi." Je ne le regardais même pas, je ne voulais pas qu'il se moque une fois de plus de moi.

Je reprends: "J'ai été à la base, envoyée pour te protéger mais ça a été le coup de foudre immédiat entre nous. Je suis tombée amoureuse de toi et c'est tant mieux parce qu'en habitant avec toi j'ai pu te protéger au mieux..." Un sourire se dessine sur mes lèvres en repensant aux bons moments. Je continue: "Mais malheureusement, j'avais moi aussi un contrat sur ma tête et ces personnes m'avaient retrouvées. Un soir en rentrant à la maison, le cadavre d'un chien trônait sur la pas de notre porte. J'ai reçu des milliers de menaces après ça..." Je frissonnais en me rappelant de la peur que j'éprouvais face à ces menaces.

Je me retourne vers lui et lui crie "J'ai été horrible avec toi Ezio, je le sais et c'est impardonnable mais j'ai fait ça pour te protéger... J'ai voulu te faire partir par tous les moyens pour ne pas que tu restes près de moi parce que c'était dangereux pour toi..." Les larmes me montent aux yeux et je me retourne à nouveau. Je continue face à la fenêtre: "Si tu savais comme c'est dur de devoir faire mal à la personne qu'on aime... Puis j'ai réussi à te faire partir... Là aussi ça a été très dur pour moi mais c'était mieux pour toi puis je suis tombée enceinte..." Ma main se pose sur mon ventre et le caresse en souvenir du petit ange qui a vécu dedans: "J'ai été obligée de te laisser Léonardo, il n'aurait jamais été en sécurité avec moi... Ça a été la pire épreuve de ma vie... Et pourtant je me suis fait casser la gueule, on m'a torturée, je me suis fait tiré dessus, poignardé mais abandonner mon fils c'était pire que tout au monde..."

Je me retourne vers lui, je suis en larme, je n'ai plus envie de le cacher: "Je me suis sacrifiée pour toi Ezio et pour Léo. Parce que je voulais que vous soyez en sécurité même si pour ça il fallait que ce soit loin de moi..." J'ai envie qu'il me prenne dans ses bras et qu'il me réconforte mais je sais que ça n'arrivera pas. Au fond de moi, je sais qu'il me hait et qu'il ne va surement pas me croire mais je devais lui dire la vérité.
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Quand elle relève les yeux alors que je me moque d'elle, je constate qu'ils sont mouillés de larmes, et cela apporte une fêlure involontaire dans mon rire. Je n'ai jamais vu Amanda pleurer, jamais. Elle joue la comédie comme une reine, mais elle n'a jamais utilisé les larmes pour me manipuler. Je suis déstabilisé, mais je me force à ignorer ce détail. Ça fait des semaines que je ne l'ai pas vue, elle serait bien capable de s'être entraînée en vue de ce moment précis, vu comment cette fille est complètement folle. Il faut l'être pour inventer une pareille histoire.

Mais elle me facilite la tâche en s'essuyant rapidement les yeux. Je parviens presque à me convaincre que j'ai tout imaginé. Je ne veux pas qu'elle ait raison. Parce que si elle a raison, tout mon univers va être bouleversé à nouveau et je ne peux pas supporter ça. Plus maintenant. J'ai trop été secoué depuis un an, j'ai trouvé la fille parfaite, qui s'est avérée être la pire garce du monde, j'ai appris que j'avais une petite soeur biologique, ce qui, bien que j'aie très bien pris la nouvelle, reste un immense choc, j'ai cru que j'étais libéré de l'emprise d'Amanda pour y retomber alors que j'allais pourtant entrer dans la meilleure université du monde, j'ai vécu un cauchemar pendant six mois en me demandant si je gâchais ma vie pour un bébé qui n'était peut-être pas le mien, et je me suis fait à nouveau larguer par une fille que je déteste mais suis incapable de renvoyer, en même temps qu'elle me laissait notre enfant sur les bras et que je devais passer du jour au lendemain d'étudiant fêtard à papa responsable. C'est trop, je ne peux plus accuser de choc supplémentaire. Je voulais juste vivre une vie tranquille avec mon bébé ! Est-ce donc trop demander ?

Elle me raconte son histoire depuis le début. En débutant par quelque chose qui n'a rien à voir. Je suis bouleversé que cette fille que je déteste au plus profond de mon coeur ose me parler de mon père et de sa mort. Il est décédé avant que nous ne nous connaissions et je ne lui ai jamais dit le pourquoi du comment, ni que c'était à l'armée, ni qu'il est considéré comme un héros de guerre, et que je garde le drapeau qu'on a apporté à ma mère à sa mort précieusement dans ma table de chevet. Je ne suis même pas sûr qu'elle soit censée savoir qu'il était militaire. D'où sort-elle cette histoire ? Apprendre aussi soudainement qu'on a été la cible d'un groupe terroriste n'est pas très réjouissant. Et s'ils n'avaient pas renoncé ? Et s'ils s'en prenaient à mon fils ?

Et puis elle me raconte les menaces. Et là je me rappelle de ces lettres incompréhensibles sur lesquelles j'étais parfois tombé. Elles n'avaient aucun sens, évoquant un certain Adam, et parfois parlant de drogues. Si je me suis souvent demandé pourquoi Amanda avait changé du jour au lendemain, je sais parfaitement qu'elle n'a jamais pris de drogues, et je ne m'étais pas soucié de ces courriers sans aucun sens, les jetant sans lui en parler pour ne pas l'inquiéter. Apparemment, ça n'avait pas servi à grand-chose.

Bon Dieu, je n'aime pas ça, je suis en train de la croire, là. Ma colère s'est même éteinte, presque du moins, soufflée par l'étonnement, l'incompréhension, ma tentative de relier tous les morceaux ensemble. Je voudrais pouvoir rire à nouveau mais trop d'éléments corroborent son histoire. Elle continue, finit par cesser de parler à la fenêtre pour se tourner vers moi et je constate qu'elle pleure franchement cette fois. Mon coeur a un sursaut dans ma poitrine. Oh non ! Non ! J'ai trop vécu ce sentiment qu'elle revenait vers moi pour ensuite me faire piétiner. Je ne suis plus amoureux d'elle, bon sang, je la déteste, je veux la virer de ma vie, encore une fois, et je vais faire ça maintenant en l'attrapant par le bras, la traînant jusqu'à la porte et la jeter hors de mon appartement !

Et comme d'habitude, je n'y arrive pas. Je reste bouche bée debout devant elle, tentant d'assimiler toutes ces informations, alors que mon coeur danse la sarabande et essaye de me convaincre qu'elle a fait renaître des sentiments. Je ne veux pas, qu'elle parte ! Je ne vais quand même pas me faire avoir une troisième fois !

Si bien que la seule chose que je trouve à lui répondre est une réaction au détail probablement le moins important de son histoire.

- Tu n'aurais jamais réussi à me faire partir. Ça faisait depuis deux mois que je voulais te quitter et que je n'y arrivais pas. Je me suis barré parce que j'ai découvert que j'avais une soeur biologique ici, aux États-Unis, et je me suis forcé à faire ma valise et partir la rejoindre sans réfléchir au fait que tu ne me suivrais pas. Sinon je ne serais jamais parti.

Mais vas-y, Ezio, c'est une bonne idée, explique-lui en détail l'emprise qu'elle a sur toi, explique-lui à quel point tu n'as jamais pu lui résister.

- Et puis, on s'en fout de ça. Comment suis-je censé te croire ? Tu as une preuve quelconque de ce que tu avances ? Je ne te crois pas, je ne veux pas te croire.

C'est un mensonge. Je l'avoue moi-même en précisant que je ne veux pas la croire. Je fais un pas en arrière. Pur réflexe. Je la vois en larmes et j'ai envie de me jeter sur elle, la serrer à l'en étouffer, l'embrasser dans le cou en lui chuchotant à l'oreille que tout est fini cette fois, que je la pardonne, qu'elle peut revenir pour que tout recommence comme avant. Mais je ne peux pas et je suis carrément obligé de reculer physiquement pour m'empêcher de céder à mes désirs. Je ne peux pas parce que je ne crois pas du tout que tout redeviendra comme au premier jour de notre relation. Je ne veux pas retomber en enfer. Je ne veux pas céder à ses envoûtements, à ce pouvoir de magnétisme qu'elle a sur moi. Je serre les poings et ne peux retenir un gémissement de douleur. Je l'avais oubliée, celle-là. Je lève ma main à hauteur de mes yeux - ou plutôt mon bras au bout duquel ma main pend, immobilisée - et constate qu'elle est effroyablement gonflée et a pris une couleur violacée très peu ragoûtante.

- Putain, regarde ça, à cause de toi je ne vais pas pouvoir bosser pendant des semaines !

Je suis hébété, je cherche n'importe quelle excuse pour parler d'autre chose que de ses foutus aveux. J'en deviens d'une mauvaise foi impressionnante, elle n'est responsable en rien de mon impulsivité. Mais je me dis qu'au moins elle va se défendre, et que nous allons pouvoir nous disputer, et oublier cette histoire, et je pourrai la chasser de chez moi en lui criant de ne plus jamais revenir dans ma vie.
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Ezio reste bouche bée à me regarder. Il a l'air de ne plus savoir quoi faire ni quoi dire. Je sais que c'est dur à croire tout ça mais c'est la vérité et il va bien être obligé de l'accepter. Même s'il faut que je lui laisse du temps, il le faudra. Je m'attendais à ce qu'il me pose des milliers de questions, qu'il me demande comment je suis arrivée au FBI etc. Mais sa réaction me laisse sans voix. Il s'attarde sur un petite détail: "Tu n'aurais jamais réussi à me faire partir. Ça faisait depuis deux mois que je voulais te quitter et que je n'y arrivais pas. Je me suis barré parce que j'ai découvert que j'avais une soeur biologique ici, aux États-Unis, et je me suis forcé à faire ma valise et partir la rejoindre sans réfléchir au fait que tu ne me suivrais pas. Sinon je ne serais jamais parti."

Je ne sais pas quoi penser. Est ce que je dois être touchée par l'emprise que j'ai sur oui ou est ce qu'au contraire je dois m'en horrifier ? Ezio semble être vraiment troublé par tout ça. Il continue: "Et puis, on s'en fout de ça. Comment suis-je censé te croire ? Tu as une preuve quelconque de ce que tu avances ? Je ne te crois pas, je ne veux pas te croire." Je m’apprête à lui répondre mais il fait machinalement un pas en arrière comme pour se retenir de me prendre dans ses bras pour me consoler. Il serre les poings de rage et lâche un gémissement de douleur. Il regarde sa main avant de me dire: "Putain, regarde ça, à cause de toi je ne vais pas pouvoir bosser pendant des semaines !"

Je regarde sa main, elle est gonflée et toute bleue. Cet imbécile a dut donner un coup de poing dans son mur quand il m'a vu devant chez lui, d'où l'énorme cri suivi du bruit sourd. Je souris, je vois bien qu'il tente de changer de sujet. Mais malgré tout il va falloir qu'on en parle, il ne pourra pas fuir. Je m'approche lentement de lui et prend sa main doucement dans la mienne. Je le regarde tendrement dans les yeux et lui dis: "J'espère que tu t'es fait mal espèce de patate ! Viens, assied toi, je vais m'occuper de ça"

Je le laisse s'assoir et je me dirige vers la cuisine prendre un peu de glace pour la poser sur sa main. Il n'a rien de grave, j'ai appris quelques trucs en médecine au FBI, il s'est juste éclaté quelques vaisseaux sanguins. Je m'assois à côté de lui et laisse la glace faire son effet avec de reprendre: "Tu sais, j'étais au courant pour ta sœur. Le détective qui t'a retrouvé est d'abord venu me parler puisque tu étais sous ma protection. Sans mon feu vert, tu n'aurais pas été au courant de son existence..."

Je caresse doucement sa main qui commence a reprendre des couleurs. Je continue: "Je sais bien que c'est difficile à croire tout ça, je sais que tu as besoin de preuves. Et c'est pour ça que je t'ai ramené ça." Je sors de mon sac un dossier qui comporte tous les détails de mon histoire. D'Adam jusqu'à mon retour ici. Je reprends en passant ma main dans ses cheveux: "Je te le laisse, prends le temps qu'il te faudra pour le lire et si tu as des questions appelle moi, je t'ai laissé mon numéro dans le dossier... Par contre, il faut que tu n'en parles à personne Ezio. Je suis ici en mission et je dois à tout prix garder ma couverture, je te fais confiance..."

Je m'approche doucement de ses lèvres, la tentation est super forte mais je ne ferais rien. Ce sera lui qui fera le premier pas, pas moi. Je ne le dominerai plus, je ne lui imposerai plus rien. Je ne veux plus que ce soit comme avant. Je lui murmure: "En tout cas, ça me fait vraiment plaisir de te voir, tu m'as énormément manqué..."
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Je manque de reculer à nouveau alors qu'elle fait un mouvement vers moi mais je me laisse faire, pendant qu'elle s'avance doucement comme pour apprivoiser un animal blessé. C'est peut-être ce que je suis, au fond, avec elle. Elle prend doucement ma main et je grimace. Elle se moque gentiment de moi en me regardant dans les yeux et je me sens fondre, perdu à nouveau dans ses filets. Je me laisse faire comme un gamin.

- Très mal, oui, si ça peut te faire plaisir.

Je ne lui parle plus méchamment pour la première fois depuis le début de cette conversation. Pourtant, au fond de moi, une partie tente de se rebeller en me hurlant dessus. Arrête, putain, Ezio, arrête ! Tu ne vois pas que tout recommence comme avant ? Qu'elle ne te séduit que pour mieux t'écraser après ? Engueule-la, vire-la de chez toi ! Mais je n'y arrive pas. Et elle prend déjà ses aises, me guidant vers le canapé et filant dans la cuisine récupérer je ne sais quoi. Elle revient avec de la glace. Aaaah. Je pousse un soupir de soulagement en me laissant aller contre le dossier du canapé. Je m'en suis à peine rendu compte jusqu'ici, mais ça me faisait vraiment mal.

Mais dès qu'elle reprend la parole, je me tends à nouveau. C'est tellement facile de m'annoncer comme ça qu'elle a eu tout pouvoir de décision pour que Maëlys puisse découvrir sa famille biologique ! Elle peut se transformer en un coup de baguette en la gentille de l'histoire. Elle caresse ma main, exactement le même geste que Lyssana. Je me mords la lèvre. Ma relation avec Amanda ressemblait beaucoup à celle que j'ai avec Lyssana, la haine et l'amour en plus. Si elle se met à imiter ma meilleure amie, je ne vais plus jamais réussir à démêler tout ce que je ressens.

Elle me sort un dossier de son sac, un énorme dossier, en m'affirmant que tout est expliqué dedans. Je ne sais pas quoi dire et je ne fais aucun geste pour le prendre. Elle n'insiste pas et le pose sur la table. Elle reprend la parole mais je ne comprends pas ce qu'elle dit, entièrement concentré sur la main qu'elle passe dans mes cheveux. Son contact me hérisse et me fait palpiter, elle me rend fou, complètement fou, d'elle, de colère, de frustration. Je capte les derniers mots, quelque chose comme ne rien dire pour le FBI aux autres, qu'elle a confiance en moi. Mes yeux sont posés sur ses lèvres se mouvant à quelques centimètres des miennes. Je suis perdu. Je voudrais reculer mais je n'arrive pas à bouger d'un centimètre.

- Je te déteste, soufflé-je doucement, totalement pas crédible, en une tentative dérisoire de retrouver la rage qui m'animait tout à l'heure.

Je me suis légèrement penché en lui parlant et mes lèvres sont contre les siennes alors que je murmure. Mais je ne l'embrasse pas, mû par un dernier fil de volonté tenant par miracle. Sans m'éloigner d'elle, yeux fermés, j'ajoute, d'une voix presque inaudible :

- Va-t'en maintenant, s'il te plaît.
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Je suis tout près de ses lèvres, à deux doigts de céder à la tentation qui me ronge depuis des mois. il m'a terriblement manqué, je n'ai pas cessé de penser à lui. Je ne rêvais que d'une chose, le revoir. Et même si tout le monde m'avait interdit de lui révéler la vérité, j'avais décidé de le faire et personne ne pouvait m'en empêcher. Il me souffla doucement: "Je te déteste"

Il avait beau dire qu'il me haïssait mais je savais qu'il pensait le contraire. Sa voix, ses yeux, tout le trahissait il disait "je te déteste" et pensait "je t'aime". Je souris et lui dis: "Tu sais très bien que c'est faux..." Bien sûr, je savais qu'il ressentait une certaine haine envers moi, mais l'amour qu'il éprouvait était bien plus fort.

D'ailleurs, même ses gestes le contredisent puisqu'il s'est approché de moi en parlant jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Pourtant, il ne m'embrasse pas, comme figé par un dernier effort de résistance. Il me dit doucement: "Va-t'en maintenant, s'il te plaît." Et encore une fois je décrypte la part de contradiction dans sa voix. Il dit "va-t'en" mais pense "ne me laisses pas"

Je donnerai n'importe quoi pour ne pas le laisser, pour rester à ses côtés mais je ne veux pas que ça se passe comme avant. Je ne veux plus qu'il soit totalement sous mon emprise, je veux qu'il puisse faire ses propres choix. Si l'on doit se remettre ensemble, je veux que ce soit lui qui le décide. Je l'embrasse langoureusement. Nous retrouvons nos jeux de langues et de lèvres mordillées. Il peut dire ce qu'il veut, la passion est toujours là.

Je me lève alors et lui dis: "Je t'ai dit toute la vérité Ezio, à toi de prendre ta décision maintenant. Je te laisses le dossier, appelle moi si tu as des questions..." Je prends le dossier pour le poser sur la table de la cuisine avant de m'en aller. Je jette un coup d'oeil et vois une photo de Léonardo dessus. Qu'il est beau ! Qu'il a grandit ! Je retourne en courant vers Ezio avant de me jeter dans ses bras. Je le serre fort contre moi et lui dis: "Merci d'avoir pris soin de notre fils. Je t'aime !"
Et je m'en vais sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit.
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