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Jaune...Comment pouvait-on avoir une chambre jaune ? C'était tout simplement moche et à moi ça me filait la gerbe. Je savais que dans ce cas-là, je n'allais pas être le seul à penser à la même chose. Et comme c'était pour ma fiancée que je faisais ça, j’espérais un peu de reconnaissance de sa part...(a) Je passais le gros pinceau de peinture blanche sur le mur, montant sur un escabeau pour arriver tout en haut du mur, voulant à tout prix cacher cette affreuse peinture couleur vomi. Cela faisait maintenant trois heures que je peignais l'imposante pièce de 4 murs. Je voulais que tout soit parfait et de ça, que je n'avais pas encore fini. En effet, j'avais aussi prévu de monter quelques meubles et cela allait me causer quelques soucis, je le savais déjà...Coller moi une seringues entre les mains, que je m'en servirais très bien mais un clou et un marteau, j'étais apte à plus m'exploser un doigt, qu'a taper le clou comme il fallait. Un sourire se dessina sur mes lèvres tout en songeant à la réaction qu'aurait la jeune femme en voyant le résultat. C'était pour elle que je faisais tout ça, pour lui faire plaisir. Cela ne faisait même pas trois jours que nous vivions ensemble dans ce nouvel appartement que nous venions d'acquérir récemment et, depuis sept heure du matin que j'étais plongé dans de la peinture blanche, je devais plus en avoir sur le corps, qu'il n'y en avait sur le mur. Il y avait encore des cartons partout et oui, au lieu de m'occuper d'une chambre, j'aurai probablement dû m'occuper de déballer les affaires mais, l'idée de rénovation avait germé dans mon esprit en pleine nuit, si bien que quand j'avais une idée en tête, il fallait à tout prix que je la réalise, pas que je la laisse filer. Surtout que je n'avais qu'une journée pour tout faire, ayant reçu tout ce dont j'avais besoin la veille à mon appartement, après les avoirs commander il y a une semaine sur internet. Descendant, alors de l'échelle, je soupirais. J'avais enfin fini la plus grosse partie, tout ça ne restait plus qu'à sécher. Je m'occupais alors de monter les meubles. J'avais chaud, faim et je n'avais pris aucune pause depuis que j'avais commencé. Puis, plongé dans ce que je faisais, je n'avais pas remarqué que le temps avait filé plus vite que prévu et ce fut une porte s'ouvrant et se refermant qui me fis relever la tête. Après un rapide coup d’œil à ma montre, je constatais qu'il était plus de dix-huit heure. « Elia ? » appelais-je en paniquant un peu. Je n'avais pas vraiment fini et n'était certainement pas propre. Sortant de la chambre, je la refermais, partant à sa rencontre dans l'immense appartement. « T'es déjà...rentrée ? » Je croisais alors mon reflet dans un miroir. J'avais de la peinture blanche partout mais alors, partout.(Invité)