C'est le 12 janvier 1996 à Bristol, que les membres de la famille Baxter m'ont accueilli dans leurs bras, ils m'ont prénommé Noah Janik, bien que je ne sois pas friand de l'utilisation de ce second prénom. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir, je suis pour le moins, très indécis et ça me va ainsi. Je viens d'une classe sociale très aisée. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de relations internationales depuis très peu de temps, cette année pour tout dire. Je n'ai absolument pas besoin de travailler, pour qui me prend-on? Et pour terminer, je voudrais intégrer la Eliot House ou la Winthrop house.
J'ai toujours eu tout ce que je désirais, sans exception. Gâté ? Non. Loin de là, juste beaucoup d'argent. Bien plus que tout ce que les autres maisons peuvent imaginer. Juste de penser à comment ils vivent avec un porte-feuille peu garni me dégoûte. Ouais, j'ai le dégoût des classes inférieures. Je me souviens, au lycée, une règle avait été fixée me concernant, par mes amis. Seul ceux qui avaient une certaine fortune pouvaient me parler ou même me regarder. Je me suis mis à aimer cette condition, j'en ai rien à faire de ces fauchés qui veulent m'adresser la parole seulement pour me soudoyer un centime. Strictement rien à cirer de leur caprice, franchement. Cette règle, je compte bien la préserver, elle a fini par me plaire. En conséquent, les seuls qui seraient en droit de m'observer, ce serait les membres de la Eliot qui, en temps normal, sont plutôt aisés financièrement parlant. Avec eux, au moins, j'ai la certitude que je n'aurai pas à sortir un billet de 10 dollars pour payer leur café au Starbucks. J'étudie en relations internationales justement pour ne pas avoir à traiter avec les pauvres, uniquement les grands diplomates d'un peu partout. Pourquoi je n'appliquerais pas cette manière de vivre avant même le début de ma carrière ? Après tout, ça me ferait des contacts.
Winthrop House
J'ai fouillé longtemps, puis j'ai laissé tomber. Je n'ai pas envie de fréquenter des gens qui ne font que donner, encore et encore, ce n'est pas comme ça que l'on offre ce qu'il y a de mieux à notre famille. Les arts ? Mais quelle perte de temps et d'argent. La seule utilité qu'ils ont bien, c'est le pouvoir de décorer mon éventuelle demeure. Ensuite, vous m'imaginez fêter comme un attardé simplement parce que j'ai réussi un examen ? Ça va pas non ? Autant dire que mon chien est médecin. Étudier sans relâche ? Pas besoin, j'ai tout ce dont j'ai besoin dans mon porte-feuille et puis... ce qui ne s'achète pas, je n'ai pas besoin de travailler pour, j'ai déjà l'intelligence qu'il me faut pour réussir avec un minimum d'effort. Une maison réservée aux hommes, ça reste tentant, par contre, les risques d'être affiché avec des plus démunis sont si grands que j'ai peur de ne pas pouvoir être aussi respecté que je le devrais. Je suis né avec tous les atouts desquels je pourrais rêvé, je ne me mettrai pas à les gâcher en laissant tout le monde les contempler. Je ne suis pas trop ouvert à l'idée de vivre avec des gens de toutes les classes sociales confondus. Ça me rend mal à l'aise, voire même malade rien que d'y penser. Mais bon, il faut bien un deuxième choix, non ? Je l'ai arrêté sur cette maison, avec peu d'envie.
Vous savez, le Royaume-Uni... c'est loin. J'étais, au moment des attaques à la bombe, trop jeune pour fréquenter le campus. Néanmoins, je me souviens très bien qu'il y a deux ans... le jour même où ces explosifs ont fait leur oeuvre, je venais de discuter... non de me disputer avec mes parents. Notre sujet ? L'université. Mon père a étudié à Harvard et pour cette raison je devais le faire. Je n'étais pas d'accord. Le visage rongé par la colère j'avais hurlé très fort sur ma bonne « Tu ne peux pas la faire exploser, toi, cette école bidon ? » Eh ouais, le jour même... pour ma défense, je souhaitais rester en Angleterre, je m'y sentais bien, et ce n'est pas pour dire, mais mon foyer me manquerait et j'en étais certain. Pas les gens que je fréquentais, eux, ils me passaient un peu par-dessus la tête. Ils avaient été sympathiques au lycée, mais on évolue dans la vie et franchement... ils me retenaient un peu de le faire. Bref ! Pour en revenir aux fameuses bombes. J'avais eu ce débat avec mes parents sur l'heure du dîner. J'avais couru dans ma chambre pour jeter tout ce que mon paternel m'avait donné depuis les dernières années par la fenêtre. Je ne le détestais pas, j'étais simplement en colère, ça arrivait souvent. C'est au moment où j'allais balancer mon ordinateur que je vis ce qu'un ami m'avait écrit. J'avais fixé l'écran deux secondes et je n'avais pas pu m'empêcher de lire. Il venait d'écrire: « À Harvard... il fait chaud là-bas en ce moment. Un pauvre type vient de tout faire sauter mec, va voir ! ». Il m'avait balancé le lien de l'article. Je me souviens avoir lâché un grand soupir de soulagement: c'était trop dangereux maintenant, mes parents n'enverraient pas leur seul fils dans un endroit aussi risqué, non ? La santé des gens qui y étaient ? Ça ne m'a même pas effleuré l'esprit... pas une seule seconde. Intérieurement, j'avais remercié ma gouvernante même, comme si elle avait tout planifié suite à ma demande. Absurde, certes, mais que voulez-vous que je vous dise. J'étais plutôt heureux. J'étais même redescendu faire l'insolent auprès de mes parents deux secondes après. Ah, l'adolescence ! Âge où l'on est si jeune et si naïf. Naïf ? Pourquoi ? Bah, j'ai vraiment cru que je n'irais pas à Harvard... puis ma mère a fait ma demande d'admission l'année de ma promotion. Résultat: Admis en relations internationales. Du coup: je suis ici, regrettant légèrement ma joie ce jour-là... maintenant que je connais l'endroit.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Cette fois... j'étais là. Présent. Mais je n'ai pas réellement pris conscience de ce qui passait. Certains diront que je n'ai pas de cœur, mais je n'avais tout simplement pas d'intérêt personnel à me mêler à cette histoire. Bon, d'accord, il y avait cette peur de me promener sur le campus et de devenir le témoin d'une scène d'agression, mais ce n'était pas si gros. Il n'y avait eu que des filles qui avaient été touchées alors pour moi... ce n'était pas grand chose. C'est pas comme si c'était la première fois qu'une agression survenait dans le monde. Mais ça... cette pensée de banalisation... c'était jusqu'à ce que le conseil d'administration abolisse les maisons. Là ! Là par contre, j'ai détesté ça, j'aurais voulu me révolter et vandaliser bon nombre de leurs installations. Mais je ne l'ai pas fait, au final. Ce qui m'énervait le plus dans cette condition, c'était que rien ne différenciait les gens, Je ne pouvais même plus savoir qui avait le droit de me parler. J'étais perdu. Avec dégoût, j'ai pris une chambre sur le campus et je m'y suis confiné, sortant seulement pour manger. Je n'avais pas tellement peur, j'étais juste frustré de ne plus pouvoir identifier ceux que je considérais indésirables des désirables. Je me considérais immunisé au reste: « ça n'arrive qu'aux autres. » Cette phrase, on la dit souvent, n'est-ce pas ? Eh bien moi, je la répétais encore et encore. Non pas pour me convaincre, mais parce que les gens paniquaient sans bon sens et ça n'arrêtait plus. J'en avais marre vers la fin. Ces résidences étudiantes n'étaient vraiment pas adaptées à mes besoins et là, pour la première fois depuis mon arrivée à Harvard, mon lit King me manquait... énormément. Chaque jour, je pensais à ce confort duquel je m'ennuyais... chaque jour excepté un. Celui où les coupables des agressions se sont enfin dévoilés... armés et féroces. Je croyais que ça n'arrivait que dans les films, ou dans les milieux défavorisés, mais là... à ce moment précis: c'était devant moi que ça se passait, enfin, de l'autre côté de la fenêtre sur laquelle je m'étais penché en entendant les cris et les tirs. Pour la première fois depuis le début des agressions, j'ai eu réellement peur. Qui n'a pas peur de la mort après tout ? Néanmoins, je me suis défait de cette peur assez rapidement. Quand tout a été terminé, je dirais que pour moi, rien n'avait changé. Rien excepté que j'avais l'impression d'avoir développé une scoliose au niveau de la colonne. Génial, non ?
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle x Shade x et j'ai 20 ans. Je suis québécois et j'ai connu le forum grâce à un top-site que j'ai trouvé sur Google :), puis je me suis inscrit avec une amie :D. Je trouve le forum bien organisé, harmonieux et l'ambiance, tout comme l'activité d'ailleurs, y semble radieuse alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Cody Allen Christian comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par moi-même (bah pas les photos, celles-là viennent de l'instagram de l'acteur qui ne crédite pas ses photographes :( ). Je fais environ 1 000 à 3 000 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ Oh ! Je peux parler *-* (J'aime beaucoup trop parler. Hmm... je sors tout juste d'une très longue pause de RP, ILH est le premier forum que je fréquente depuis mon retour, je tenais à le dire. Sinon... J''espère avoir énormément de plaisir ici, genre... beaucoup beaucoup beaucoup. :3
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