JOUR 3 - Your actions speak louder than words (Tate)

Your actions speak louder than words

OKSANNA & TATE

Aujourd'hui, c'est le troisième jour de notre voyage entre Eliots en Afrique du Sud. Le programme est de passer une journée à la plage, se reposer, pourquoi pas faire un beach volley, avant d'aller faire du tourisme le lendemain. En tant que personne qui aime tout prévoir, j'avais déjà commencé à me questionner sur notre prochaine journée. J'avais cru comprendre que nous pouvions ramener des souvenirs, mais j'avais entendu dire que parfois, certains d'entre eux n'étaient pas acceptés dans les avions. Peut-être était-ce une réglementation spéciale pour Low Cost, je ne sais pas, mais je préférais en savoir plus. Hantée par l'idée que je me verrais confisquer mes souvenirs à la douane, je cherche le président de la Eliot du regard. Peut-être qu'il pourra répondre à mes questions. Je parcours la plage, à sa recherche, quand je pense enfin le distinguer. Il est assez loin de moi et je n'arrive pas vraiment à voir si c'est lui, mais je finis par me persuader que c'est le cas. Je lui fais un grand signe de la main pour qu'il me voie, mais au lieu de me répondre, je le vois s'écrouler au sol. Oh non. Il vient de s'évanouir. Le président de la Eliot vient de faire un malaise, il faut faire quelque chose. Dans la panique, tout ce que j'arrive à faire c'est courir dans sa direction en criant son prénom. « TATE ! » Je ne sais pas s'il peut m'entendre ou s'il est complètement inconscient, mais il m'était impossible de rester muette. Une fois les derniers mètres qui nous séparaient parcourus, je m'agenouille à côté de lui en posant mes mains sur son bras. « Non non non non non ... » je murmure effrayée. Il doit se réveiller c'est pas possible. Je tente alors de le mettre dans la position qu'on m'avait apprise au secourisme, mais voit que le visage de cette personne ne correspond pas à celle de Tate. Je fronce les sourcils. Je me suis trompée. Par chance, mon inconnu commence à se réveiller et je reste tout de même avec lui pour l'aider à se relever.

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(désolé mon manque de mise en page, je suis au boulot mais j'en mets une ce soir JOUR 3 - Your actions speak louder than words (Tate) 1779901633

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C'était une super journée pour être à la plage en compagnie des autres membres de ma confrérie. On avait réussi à s'installer un véritable campement bleu Eliot sur la plage de Margate Beach. J'avais laissé les autres aux bons soins de Nemo pour aller faire un jogging sur la plage. La chaleur était étouffante mais je m'étais apporté de l'eau que je mis dans la poche de mon short, j'enlevais mon t-shirt et après quelques couches de crème solaire, j'avais mis le cap sur le long de la plage avec mon ipod. C'était l'occasion pour moi de m'évader de ne plus penser à mes soucis, malgré que j'avais la fâcheuse habitude de culpabiliser un peu trop longtemps, je sais dur à croire pour monsieur snobinard 2015. Ca faisait prêt de 20 minutes que j'étais parti et à la taille de la plage, je pourrais continuer à courir pendant des heures sauf que j'avais décidé de ne pas m'aventurer trop loin. Je courais au rythme de centuries de fall out boy, reluquant quelques jolies touristes sur la plage. Soudainement, j'entendis mon nom, je m'arrêtais sec et tournait la tête pour voir qui m'appelait. Je vis Oksanna qui courait dans la direction opposé de où est ce que j'étais. Je me mis à sa poursuite. Quelques instants plus tard, j'arrivais derrière pour voir qu'elle venait d'aider quelqu'un qui venait sûrement de faire un malaise à cause du soleil. Je souris et dit: ''C'est rassurant de voir que si j'étais disparu quelqu'un viendrait à ma recherche ou mon secours, tu as besoin d'aide Oksanna?''

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OKSANNA & TATE

Après avoir donné de quoi boire à l'inconnu qui s'était évanoui devant moi, ce dernier s'en va accompagné de ses amis qui prennent la relève après moi. Je reste alors à terre, sur mes deux genoux encore sous le choc de ce qui venait de se passer. J'étais doublement rassurée que cela se soit bien terminé. De un, ce n'était pas Tate qui faisait un malaise, et de deux la personne semble s'en être plutôt bien remise. Bien sûr, je l'aurais aidée dans tous les cas, mais cela nous affecte toujours moins quand il arrive ce genre de chose à quelqu'un que l'on ne connait pas. J'entends alors une voix derrière moi et me retourne, pour cette fois me retrouver face au vrai Tate. Je me relève rapidement, tout en epoussetant la poussière sur mes jambes. « Bien sûr que quelqu'un serait venu te chercher. » je lui réponds. Cela me paraît évident. Que serait la Eliot House sans son président. « J'ai eu sacrément peur quand j'ai cru que c'était toi. » je rajoute. En effet, je suppose que notre voyage aurait pris une toute autre tournure si Tate avait disparu ou n'avait plus été en état de s'occuper de la suite des événements. Ce genre d'incident aurait été très regrettable, vraiment. « Ah oui, je te cherchais car je voulais te poser quelques questions à propos de la journée de demain. » je commence à expliquer. Il va se dire que je suis très prévenante pour penser à ce genre de chose, et il aura raison car c'est dans ma nature de prévoir tout à l'avance. « Demain c'est la sortie tourisme. Tu crois qu'on risque quelque chose par rapport à la douane ? Si on ramène des objets qui leur reviennent pas par exemple. » je demande. Bien entendu, je n'ai pas l'intention de revenir à Harvard avec une machette ou un bébé lion. Mais j'ai entendu dire que certains souvenirs pouvaient poser problème lors des retours. Autant être immédiatement fixé.

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J'étais rassuré que au moins si je devais me faire kidnapper ou j'étais victime d'une crise cardiaque, quelqu'un tenterait de me retrouver ou se porterait à mon secours. J'étais content d'être tomber sur la russe, elle était une bizut de la confrérie mais je n'avais pas eu la chance encore d'apprendre à la connaître un peu mieux. En tant que president de confrérie, je ne voulais pas que les bizuts se sentent ignorés par leur president ou leur vice-president alors l'occasion d'un voyage en Afrique du Sud allait nous donner la chance d'apprendre à nous connaître et même tisser des liens qui sait. Je regardais l'individu qui après avoir sembelr choqué reprenait son chemin comme si de rien était et haussait les épaules: ''Ca me rassure en tout cas, en même temps sa me permet de voir si j'ai des ennemis dans les bleus. Tu trouves? J'avoue qu'on a peut-être la même coupe de cheveux...''. Je riais, sa détendait l'atmosphère et brisait la glace quoi. Oksanna m'expliquait qu'elle me cherchait en consequence de la journée de demain, c'était la journée libre et surtout le meilleur temps pour acheter les souvenirs que l'on voulait ramener avec soi. Alors on avait peur des douanes? Ca me faisait sourire. Je pris une gorgée d'eau et l'invita à marcher avec moi le long de la plage. Je répliquais en espérant répondre à ses questions: ''Il y a une liste de restriction de choses qui sont pas accepter aux États-Unis, on peut ramener n'importe quoi sauf ce qui est sur la liste et c'est important de declarer chacun de nos souvenirs pour s'éviter des emmerdes. Si tu veux, j'ai la liste au domaine je te la donnerais mais essaie pas de ramener un lion, j'ai déjà prévu de tenter le coup.''. Je lui fis un clin d'oeil, bien sûr que je rigolais je ne voulais pas me retrouver en prison africaine.

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OKSANNA & TATE

Tate est le président de la confrérie que j'avais rejoint à mon arrivée à Harvard. Pourtant, je n'avais encore jamais eu l'occasion de vraiment le rencontrer ou d'avoir une vraie conversation avec lui. C'était regretable, mais en même temps il devait avoir beaucoup de boulot et d'obligations, tout comme moi d'ailleurs. Je ne connais pas tous les membres de la Eliot House alors je me doute que cela doit aussi être son cas. Je suis donc contente que nous nous soyons croisés malgré le fait que je l'ai confondu avec quelqu'un d'autre. D'autant plus qu'il semble apprécier le fait que je serais venue à son aide s'il avait vraiment été en train de faire un malaise. C'est toujours agréable de voir qu'on est apprécier par les autres, surtout lorsqu'on a pas fait grand chose pour que cela arrive. En effet, je n'ai pas agi pour me faire remarquer, mais plutôt dans l'urgence de la situation. Cela venait du coeur, tout simplement. Je ris donc avec lui alors qu'il se compare à la personne avec qui je l'avais confondu. Avec le soleil, la chaleur et la distance il n'était pas étonnant que j'ai fait cette erreur. Je suis d'ailleurs rassurée de voir qu'il ne le prend pas mal car je connais bien des personnes qui n'auraient pas apprécier être confondues avec d'autres. Je veux bien que nous soyons tous uniques mais bon, il ne faut pas non plus exagérer. Nous sommes humains, nous avons forcément des ressemblances avec d'autres êtres humains. Je l'écoute attentivement lorsqu'il m'explique quelles sont les restrictions concernant la douane, nos souvenirs et notre retour aux Etats-Unis. Je devrais être vigilante mais on dirait qu'en règle générale je ne devrais pas vraiment avoir d'ennui étant donné que je ne compte pas ramener des trucs trop bizarres. « D'accord, merci beaucoup ! J'aimerais ramener deux ou trois trucs pour mes proches donc ça m'aurait ennuyé que mes souvenirs restent bloqués ici. » je lui explique en bavarde que je peux être. « Ah mince ! Tant pis, je ramènerais un zèbre alors. » je lance ne réponse à sa blague. Tate m'a vraiment l'air d'être quelqu'un de sympa, il n'a pas l'air de se prendre trop la tête. J'aime bien quand les gens sont naturels avec moi et qu'ils font preuve d'humour. C'est toujours plus agréable de parler à quelqu'un lorsqu'il sait ce que c'est de rire et de sourire.

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Je continuais à me balader sur la plage en compagnie d'Oksanna. Je regrettais immédiatement d'avoir attendu aussi longtemps pour faire sa connaissance. J'essayais de remplir le role de president de la prestigieuse Eliot House avec tous les moyens que je pouvais, ce n'était pas facile parfois avec tous les changements que la confrérie aait connu, la prevue j'avais repris le poste après que Phoenix se tire comme un lâche mais pour le meilleur, il n'était pas revenue ce qui faisait mon bonheur. C'était mignon de voir que la bizut s'inquiétait un peu trop sur ses futurs achats eventuelles de souvenirs en quittant l'Afrique du Sud mais c'était de mon devoir de répondre à ses questions, me laissant la chance d'apprendre à la connaître aussi. Déjà je pouvais voir qu'elle avait un coeur en or, elle n'hésitait pas à intervenir et aider son prochain, toujours avec une touche de classe. Je riais à ses commentaires de bon coeur, c'était facile de parler avec elle, il n'y avait pas de gene entre nous. ''Oh t'inquiètes pas, même si vous avez un souci aux douanes, je m'en occupe. C'est mon role de vous couvrir les arrières.''. Je devrais mettre une croix sur mon projet de bébé roi lion, sachant fort bien que c'était interdit, je me contenterais d'une peluche. Je voulais pas que l'ambiance devienne bizarre entre nous alors je continuais de briser la glace. Je la regardais en continuant de marcher avec elle: ''Alors tout se passe bien pour toi à la Eliot House? Je veux dire, tout se passe bien? Pas d'ennuis, c'est facile pour toi l'intégration, tes opinions sur la présidence?''.. Voilà, j'avais l'impression de poser un sondage.

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OKSANNA & TATE

Tate et moi laissons des taces de pas dans le sables, rapidement effacées par les vagues tandis que nous marchons le long de la plage. Je crois que j'ai toujours du mal à me rendre vraiment compte de la chance que j'ai de me retrouver dans un tel environnement. J'ai beau être née dans une famille forturnée, cela ne m'a jamais vraiment permis de voyager comme je l'ai toujours tant rêvé. C'est un grand regret pour moi car s'il y a bien une chose à laquelle j'ai toujours aspiré c'était de partir découvrir le monde. Je suis donc extrêmement reconnaissante envers Tate et la Eliot House pour m'avoir offert l'opportunité de venir en Afrique du Sud. C'est peut-être pour cela que j'ai l'impression d'être attachée à lui alors que je n'ai jamais pu faire sa connaissance avant aujourd'hui. En même temps c'est normal, à la Eliot tout le monde est censé le connaître, je trouverais ça carrément bizarre qu'un de nos membres ne sache pas qui il est. « Merci, je trouve ça bien que tu prenne ton rôle de président à coeur comme ça. » je lui réponds, pas seulement par rapport à cette histoire de douane d'ailleurs. Je fais référence aussi à son organisation du voyage et à tout ce qu'il a pu accomplir depuis le début de sa présidence. Je ne suis pas là depuis longtemps mais je me doute qu'il est plus qu'à la hauteur. Il continue sur sa lancée en prenant des nouvelles de moi, de mon intégration à Harvard et ça me fait plaisir de voir qu'il s'y intéresse. « Oui, tout se passe bien pour le moment. Je suis très heureuse d'être venue à Harvard et je pense avoir fait le bon choix en venant à la Eliot. » je lui explique avec sincérité. C'est vrai que je me sens plus épanouie depuis que je suis venue vivre aux Etats-Unis. Je me suis fait de nouveaux amis, j'ai l'impression d'avoir repris ma vie à zéro et c'était mon but. « Je ne suis pas là depuis longtemps mais ce que j'ai pu voir de la présidence me satisfait, si cela peut répondre à ta question. » je le rassure. C'est vrai qu'en deux mois je peux pas vraiment avoir un avis très pertinent ou complet mais en tout cas il n'est pas négatif. Le seul truc que je trouverais dommage c'est que certaines personnes puissent me regarder de travers par rapport à mon choix de confrérie, mais cela ne me dérange pas d'avantage car si quelqu'un me juge sans avoir appris à me connaître, c'est qu'il ne vaut pas la peine que je m'y intéresse. « Comment vous-est venue l'idée de l'Afrique du Sud ? » je finis par demander à Tate en me tournant vers lui. C'est peut-être une question simple mais la réponse m'intéresse. Le monde est vaste et j'aimerais savoir comment on arrive à choisir parmi des milliers de destinations.

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J'appréciais les commentaires d'Oksanna, sa me rassurait de savoir qu'il y avait au moins une personne qui appréciait le travail que moi et Nemo ont avaient investis pour ramener les Eliots quatrième au classement des confréries, ce qui s'avérait plutôt un exploit avec tout ce que les Eliots avaient vécus depuis septembre, des départs, de la lâcheté et surtout des retours inespérés. Heureusement pour nous, de nouveaux visages était venu rafraîchir la prestigieuse Eliot House et surtout, je sentais de nouveau un sentiment de fierté de la part de nos membres. J'avais essayé de faire du mieux que je pouvais en accédant à la présidence des bleus presque vers la fin du semestre. Je passais mon bras autour des épaules d'Oksanna et lui souria: ''C,est gentil Oksanna, j'apprécie. J'adore les compliments.''. Ensuite, ce qui me semblait naturelle, je lui avais demandé comment son intégration parmi nous se passait, sa m'intéressait de savoir si elle avait de la difficulté ou tout se passait bien. La russe me répondait par l'affirmatif que tout se passait bien alors j'étais satisfait, je savais qu'elle ne me mentirait pas. ''J'adore ce que j'attends! Bien sûr que tu as fait le bon choix en prenant la Eliot House, c'est nous qui devrait être chanceux de te compter parmi nos membres.''. On continuait à marcher sur la plage, il faisait de plus en plus chaud et c'était peut-être bénin comme endroit mais chaque endroit était parfait pour approfondir des relations et se liés d'amitié. Elle me demandait ce qui nous avait fait choisir l'Afrique du Sud comme endroit de destination. Je haussais les épaules et dit naif: ''Après un sondage parmi les membres, l'Afrique du Sud a été choisi mais je suis ravi que tout le monde avait le goût de l'aventure et surtout, c'est un voyage qui nous permet de sortir de notre zone de confort, d'apprécier que nous venons d'un milieu aisée.''.Chouette, je parlais comme un Quincy.

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OKSANNA & TATE

Depuis que je suis à Harvard, j'ai l'impression de revivre. C'est fou mais le fait de venir vivre à l'autre bout du monde m'a fait le plus grand bien, et à cela s'est ajouté ce que m'a procupré mon appartenance à la Eliot House. Bien sûr, je ne suis qu'une bizut pour le moment mais je sens que je fais partie de quelque chose, de quelque chose de gros, qui me dépasse. Cela n'a beau être qu'une confrérie, j'ai surtout l'impression que c'est comme une grande famille. Nos parents font partie du même milieu, nous faisons partie du même milieu, nous avons plus ou moins la même opinion du monde qui nous entoure. Je suis vraiment heureuse de faire partie de cette maison et je me dois de le faire savoir à Tate qui en est le président. C'est aussi en partie grâce à lui que je me suis si bien intégrée à Harvard. Cette université où j'ai fait plus de rencontres qu'en vingt-cinq ans de vie. Alors quand il me dit que c'est la Eliot qui a de la chance de m'avoir, j'ai le sentiment d'être importante. Ça fait toujours du bien d'entendre ce genre de choses. « Merci, ça me touche ce que tu dis. » je lui réponds alors qu'il a passé son bras autour de mes épaules quelques secondes plus tôt. C'est drôle car je ne connais pas Tate depuis très longtemps mais je me sens en confiance avec lui, ce qui est plutôt rare il faut l'admettre. Il répond alors à ma dernière question tandis que nous continuons à marcher dans le sable fin. Il m'explique qu'ils ont procédé par votre, que ce voyage nous permet de partir à l'aventure, de bouger de chez nous. Je ne peux qu'acquiescer. J'ai toujours aimé l'aventure et les voyages, alors choisir l'Afrique du Sud est définitivement un bon choix selon moi. « Oui, je vois ce que tu veux dire. C'est en effet une bonne chose qu'on vienne dans ce coin du monde. Ça va faire du bien aux Eliot de voir autre chose que ce qu'ils ont eu l'habitude de voir depuis qu'ils sont petits. » je réponds à mon tour, m'incluant dans le groupe de jeunes gens. En effet, comment peut-on prétendre vouloir diriger le monde lorsqu'on ne le connait pas ? Je suis persuadée que venir ici nous permettra à tous d'évoluer un peu et nous reviendrons à Harvard avec plein d'images et de souvenirs en tête.

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