Never stop exploring (maxwell)

Never stop exploring

OKSANNA & MAXWELL

C'était une belle journée. Le soleil avait été présent tout le long, sans le moindre nuage et il n'avait pas pour autant fait trop chaud. Cela tombait bien car je supporte assez mal la chaleur. Venant d'un endroit sur terre plutôt froid, je suis plus habituée aux températures négatives qu'aux positives. J'en avais donc profité pour faire un petit tour en ville, manger un bout dehors, bref me balader un peu toute seule. J'aime la solitude, elle me fait du bien. Elle me permet de me retrouver avec moi même et de penser à ce qui compte vraiment pour moi. C'est un peu comme si je retrouvais mes esprits, comme si je me ressourçais. Je suis donc de très bonne humeur, joyeuse au possible, balancer gaiement les sac de mes emplettes du bout de mes bras. Je m'apprête à traverser la rue, quand quelque chose attire mon attention. Je plisse les paupière afin d'y voir plus clair. Je n'hallucine pas. Une superbe voiture se trouve garée juste à côté de moi. Elle est magnifique, toute noire, brillante. C'est un ancien modèle si je ne me trompe pas. Je ne m'y connais pas vraiment en voiture, mais j'ai toujours été fascinée par les anciennes. Je leur trouve un sacré charme, j'ai l'impression qu'elles ont quelque chose que les nouvelles n'ont pas. Je prends donc le temps de l'admirer quelques minutes, essayant de me renseigner sur sa marque ou sa provenance. La personne qui la possède est un sacré chanceux. Je me dis que j'aimerais bien en avoir une comme ça un jour. Je pourrais, ce n'est pas l'argent qui manque. Mais je ne sais pas si je serais capable d'en prendre vraiment soin. Après tout, cela doit demander un sacré entretien.

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Une nouvelle rencontre

Oksanna & Maxwell
Une petite journée spéciale aujourd'hui, je me rends au commissariat pour payer mes contraventions, deux pour excès de vitesse, et une pour stationnement gênant, que j'ai eues en allant prendre ma dose d'héroïne à la bibliothèque. Bien sûr, arrivé au commissariat, l'attente fut longue pour quelques miséreuses centaines de dollars, les perdre ne me fait ni chaud, ni froid, mais je n'ai pas le choix d'attendre si je ne veux pas terminer au tribunal. Du coup, après deux heures d'attente, et après avoir enfin payé ces foutues contraventions, je quitte le commissariat en direction de ma voiture préférée, ma Ford Mustang adorée. Sur le trajet piéton, je croise une boutique de pièces de voitures, je m'y arrête pour acheter un peu d'huile, j'aime faire l'entretien moi-même, malgré le fait que je ne sois pas mécanicien. Une fois l'huile achetée et en ma possession, je retourne vers la voiture. En m'approchant de celle-ci je vois une jeune femme semblant l'admirer, moi ce que j'admire, c'est cette jeune femme, je la regarde un petit moment avant de m'approcher de la voiture, ouvrant le coffre afin d'y ranger le bidon d'huile fraîchement acheté. Je lui adresse la parole par l'occasion : "Alors elle vous plait, je me trompe ?" Je lui souris et referme le coffre en attendant sa réponse, si elle me répond, alors je m'adosserai à cette merveille pour prendre le temps de discuter avec la jeune femme.

Copyright Shenhua Design pour ILH

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Never stop exploring

OKSANNA & MAXWELL

Je suis tellement perdue dans mon admiration de la voiture, que je ne vois pas que son propriétaire était revenu la chercher. Ce n'est que lorsqu'il ouvre le coffre que je me redresse vivement afin de voir à qui j'ai à faire. Je n'aimerais pas que cette personne pense que j'essaye de lui voler son bijou. Bien que je me doute que je ne serais pas la première ou la dernière à tenter ma chance. Lorsqu'il m'adresse la parole, je soupire légèrement, rassurée de voir qu'il ne me tien rigueur pour rien du tout. Cela aurait été dommage d'être victimes d'un malentendu. « Oui, elle est vraiment superbe. » je lui dis alors qu'il referme son coffre. Il doit avoir l'habitude de recevoir des compliments pour cette voiture. Elle doit probablement faire sa fierté. En tout cas, elle ferait la mienne si je la possédais. « Je ne m'y connais pas en voiture, mais ce modèle doit être d'exception. » je rajoute admirative, préférant tout de suite l'informer du fait que je ne suis pas une connaisseuse en voitures. Je n'ai pas conduit la plupart des voitures que je côtoie car j'ai un chauffeur pour s'en occuper alors j'avoue que je ne me suis jamais vraiment penchée sur le sujet. D'ailleurs je trouve ça bien dommage une fois réfléchi. Cela ne me ferait pas du mal d'en savoir plus à propos des voitures et de tous ces engins, ça peut toujours servir.

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Si je n'étais pas le fils du directeur général de Ford Mustang, je ne serai peut-être pas là à l'heure qu'il est, et je n'aurai jamais adressé la parole à cette personne, Il ne faut pas trop que je m'emballe, mais je ne suis jamais contre de nouvelles connaissances, c'était la première fois que je voyais cette personne. Elle semblait bien admirer ma voiture lorsqu'elle me répondit. Apparemment elle lui plait vraiment, tant mieux, car je suis fier de ce véhicule. "C'est un vieux modèle année 1969." Je lui réponds en lui montrant que je m'y connais quand même, mes géniteurs ne seraient pas fiers de moi dans le cas contraire. "C'était un modèle assez courant à l'époque, mais maintenant c'est vrai qu'il se fait rare, et c'est ce qui fait ma fierté. Mais ce n'est pas la seule voiture." Je ne veux pas faire l'homme riche, le meilleur, mais ce n'est pas à cause de cette voiture que je suis ici, c'est à cause d'une autre, modèle beaucoup plus récent, qui permet de pousser la vitesse et qui m'a finalement fait arriver au poste pour payer mes contraventions. "Je pourrai vous montrer mes autres voitures un de ces quatre, si l'envie vous prend." J'ai hésité longuement avant de dire cette phrase, je ne veux pas qu'elle me prenne pour un obsédé psychopathe, ce qui n'est pas mon cas, mais elle ne le sait pas, je rajoute aussi : "Un petit tour dans ce genre de voitures est toujours un plaisir." ; c'est une invitation en quelques sortes, mais tant pis si elle refuse. "En tout cas je vous remercie pour votre compliment, c'est toujours un plaisir de savoir qu'elle plait."

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OKSANNA & MAXWELL

J'écoute attentivement les paroles de l'inconnu tandis qu'il me parle de sa voiture. Je dois admettre que la plupart des choses qu'il me dit restent plutôt floues dans mon esprit. Je ne saurais même pas dire qu'elle est la différence entre une voiture de telle ou telle année de nos jours, alors les années soixante ... C'est une vraie catastrophe car en fin de compte je trouve ça plutôt intéressant. En tout cas, c'est certain qu'il faut être passionné par cela et je ne doute pas que mon interlocuteur le soit. Cela ce voit dans sa façon d'en parler, sa façon de regarder sa voiture lorsqu'il en parle. Un peu comme un père qui regarde ses enfants avec fierté. C'est mignon. D'autant plus qu'il m'explique que ce n'est pas la seule voiture comme ça qu'il possède. Je dois donc avoir à faire à un collectionneur. « Vous êtes un sacré passionné à ce que je vois ! » je m'exclame un peu surprise d'avoir eu la chance de tomber sur lui. Je me suis toujours dis que ce genre de personnes sont très rares de nos jours, presque autant que les modèles qu'elles possèdent. D'ailleurs, j'en déduis qu'il doit être assez aisé car cela doit demander beaucoup d'entretien et un sacré budget. « Je comprends qu'elle fasse votre fierté. Ce serait la même chose pour moi si j'en avais une. » je continue en jetant un coup d'oeil admiratif à la voiture. Puis il me demande si je serais intéressée d'aller voir ses autres modèles. J'avoue que sur le coup, sa proposition paraît un peu bizarre. Soit c'est un psychopathe et personne ne me reverra jamais vivante, soit c'est juste quelqu'un de gentil qui veut faire partager sa passion aux autres. D'ailleurs je me doute qu'il a lui même pensé à cela car il rajoute immédiatement une proposition d'aller faire un tour dans sa voiture. Je lui lance un regard méfiant, car il est vrai que je ne suis pas le genre de personne à accorder ma confiance très facilement. Il a d'ailleurs beaucoup de chance de m'avoir rencontrée un jour où je suis de bonne humeur. Mais après quelques secondes de réflexion, je finis par accepter. « D'accord pour un petit tour dans ce cas ! » je lui dis. Je sais pas ce qu'il m'arrive en ce moment, j'ai tendance à être très douce et conciliante avec les gens. Cela ne me ressemble pas, mais ne suis-je pas venue à Harvard pour reprendre une nouvelle vie ? Je grimpe alors dans la voiture, côté passager et pose mon sac à mes pieds avant de boucler ma ceinture.

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Cette jeune femme m'a tout l'air sympathique, elle s'intéresse de plus à mon bijou. C'est vrai que cette voiture est ma préférée de ma petite collection. Je lui parle comme si je la connaissais depuis toujours et qu'on partage notre passion, alors que c'est la première fois que nous nous voyons depuis le début de mes vingt-trois ans. Je l'écoute aussi me répondre avant de continuer à lui parler. "C'est exact, j'ai eu cette passion avec mon père qui travaille pour Ford depuis avant même ma naissance." En tout cas, malgré le fait qu'elle ne s'y connait pas en voitures, ça fait toujours plaisir de voir quelqu'un qui s'y intéresse, et qui ne semble pas faire semblant d'écouter ce qu'on lui dit. "C'est vrai que les véhicules de ces années ne sont pas trouvables si facilement, ces beautés se font rares, ce qui fait d'elles des pièces uniques de collection, et à ma connaissance, je suis un des seuls détenteurs de ce modèle sur le territoire américain."

Par la suite, elle accepte la petite balade en voiture et de voir mes deux autres voitures, qui sont d'ailleurs de la même marque. Je ne pensais pas qu'elle accepterait si facilement face à un inconnu, mais pourquoi pas après tout, je n'ai rien à perdre et il faut bien vivre sa vie. Si ça se trouve nous deviendront de très bons amis, nous verrons ce que nous réserve l'avenir. Je vois qu'elle monte dans la voiture, je me dirige donc vers la place conducteur et m'y installe. J'allume le poste de radio, un très très vieux autoradio est à l'intérieur de cette voiture, limite aussi vieux que la voiture en elle-même. Je ne mets pas le volume très fort et on peut entendre que la chanson qui y est jouée n'est nulle autre que Sweet Home Alabama, du très grand groupe Lynyrd Skynyrd. "J'avoue, je suis assez passionné par la musique de la même époque que mes véhicules." Je rigole légèrement et j'allume le contact du véhicule, roulant tranquillement en direction de mon logement de colocation, où sont situées mes autres voitures. En me garant sur place, je sors de ma voiture et me dirige vers la porte côté de la demoiselle dans l'esprit de lui ouvrir la porte. "Et voilà, nous y sommes."

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OKSANNA & MAXWELL

Une fois installée dans la voiture du jeune homme, ce dernier vient s'asseoir côté conducteur et allume immédiatement la musique. Il l'a plutôt bien choisie car comme il le dit plus tard, elle date de la même époque que la voiture dans laquelle nous nous trouvons. J'ai alors l'impression de faire un bond dans le passé, de me retrouvé à l'époque du rock'n roll et des belles voitures. Je me dis que c'est une expérience à faire, quitte à louer un vieux modèle, et partir sur la route pour faire un petit road trip. Avec quelques amis ça doit vraiment être sympa. « Il faut croire que tu n'es pas né à la bonne époque ! » je lui lance en riant, essayant de couvrir la musique avec ma voix pour qu'il puisse m'entendre. C'est vrai que nombreuses sont les personnes à se dire qu'elles auraient du naître il y a soixante ans. Parfois il m'arrive aussi de regretter certaines choses du passé, et on se retrouve nostalgique alors qu'on a même jamais été présent à cette époque. C'est drôle de se dire que les temps changent aussi rapidement. Mais quand j'y réfléchis, je me dis qu'on est pas plus mal de nos jours. Nous avons plein de soins et d'opportunités que nos prédécesseurs n'avaient pas et se sont battus pour les avoir. Parfois il faut savoir accepter la réalité. D'autant plus que rien ne nous empêche de nous replonger dans le passé, en s'achetant une voiture d'époque par exemple. Il faut juste savoir avoir un équilibre entre les deux.
Mon interlocuteur fini par allumer le contact et nous conduire à travers Cambridge jusqu'à son habitation. Je me surprends à passer la tête par la fenêtre pour sentir le vent dans mes cheveux tandis que je ferme les yeux. Une fois garés, le jeune homme sort de la voiture pour venir m'ouvrir la portière. « Merci. » je lui dis alors que je sors du véhicule. Je jette un coup d'oeil aux alentours puis me tourne vers lui. « Alors, tu me fais visiter ? » je demande, m'attendant à ce qu'il me montre ses autres modèles.

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