J’avais subi beaucoup de choses émotionnellement parlant ces derniers jours et malheureusement, mon couple avec Nayla en pâtissait énormément. Il fallait que je fasse des efforts afin de ne pas le faire couler. Car en effet, toute la négativité de notre couple venait de moi. Malgré mes erreurs du passés, mes démons et mon absence, Nayla était toujours là pour moi, elle ne me laissait pas tomber. C’était à elle que je devais me raccrocher finalement. Pas à Skyler qui, malgré tout ce que je lui disais, malgré mes sentiments que je mettais à nu devant elle m’envoyait me faire voir ailleurs. J’avais passé la nuit chez les Cabot, dans la chambre de ma moitié mais nous avions été loin l’un de l’autre toute la nuit. Au début de notre relation, elle s’endormait dans mes bras. Là, ce n’était plus le cas. Je sentais que je la perdais. Aussi, au réveil, je pris une décision qui n’était dans mes habitudes. Celle d’être un petit ami attentionné, serviable et surtout romantique. Rien que de prononcer ce mot me donnait la chair de poule. Mais je prenais sur moi. J’enfilais mon pantalon qui trainait par terre avant de me rendre à la cuisine de la CH. Certaines filles étaient déjà debout et je les saluais rapidement en préparant le petit-déjeuner que je finis par mettre sur un plateau avant de remonter avec dans la chambre de Nayla. Elle dormait encore, alors je me contentais de le poser sur son bureau. Je me dirigeais ensuite vers ma sacoche d’où je sortais deux billets d’avion. Je les cachais ensuite sous la serviette en papier, m’en allant rejoindre ma belle sur le lit. Je la regardais dormir paisiblement. Je la trouvais vraiment magnifique.
J’en revenais à ma perpétuelle solitude. Je provoquais toutes les personnes qui daignaient me considérer comme leurs amis et William était de moins en moins présent. Ca avait le don de me mettre hors de moi. Seulement, pour le moment, je ne montrais rien. Je me disais que viendrait bientôt le jour où il se réveillerait et daignerait me prêter autant d’attentions qu’au début de notre relation, je ne sais pas. Je me réveillais en sursaut avant d’en rire, trouvant la situation comique. William était assis sur le lit en train de me regarder dormir. Dans les films, je trouvais ça ridicule, mais venant de lui qui, qu’on se le dise n’avait rien de romantique, je trouvais ça adorable. Je posais ma main sur la sienne, lui faisait des yeux de gros nounours. « Mais qu’est-ce que tu regardes comme ça espèce de voyeur ? ». Je me redressais tout en passant ma main dans mes cheveux pour tenter de me recoiffer du mieux que je le pouvais. Malgré tous les ressentis que j’avais au sujet de notre relation, je me sentais bien là. Je voulais tellement lui accorder le bénéfice du doute car je me disais qu’il passait par des choses vraiment difficiles à gérer. J’avais cette impression d’être une fille plus que naïve. Je ne sais pas. Il faudrait qu’un jour je le prenne entre 4 yeux et que je lui pose les questions qui me travaillent. Qui me démangent même. Mais pas aujourd’hui. Un jour !
Elle ouvrait lentement les yeux, finissant par sursauter. Elle ne s’attendait pas à ce que je sois assis près d’elle en train de l’admirer, les yeux fermés, aux pays des rêves. Je riais tout comme elle, surtout en entendant sa question. C’est ça qui me manquait en fait, passer du temps avec elle, sans prises de tête, en ne pensant à rien d’autre qu’à nous. Je haussais les épaules tout en m’approchant d’elle pour venir l’embrasser tendrement. « J’ai pas le droit de t’admirer quand tu ne parles pas et ne provoques personne ? ». Je faisais en effet référence au bal, mais juste pour la taquiner un peu. Elle avait bien une raison à sa réaction alors dans un sens, je la comprenais. Puis, elle ne me jugeait pas, jamais, alors je ne vois pas pourquoi je le ferai. Je me levais, allant chercher le plateau que je déposais ensuite près de nous, sur le lit. « Excuse-moi pour tout ! J’ai pas assez fait attention à toi ces derniers jours et je ne veux pas que tu crois que tu ne comptes pas pour moi. Au contraire ! En plus de ça, t’es bien la seule à ne pas te foutre de moi ! ». Je faisais bel et bien référence à Skyler et je le pensais. Je ne disais pas ça parce que j’avais la haine contre elle non, mais bien parce que je le pensais. Je m’asseyais aux côtés de ma belle blonde, posant mes yeux sur elle, sans dire un mot. Je voulais savoir ce qu’elle avait à me dire. Même s’il fallait que je l’avoue, j’avais peur de sa réaction. On ne prévoit jamais la mauvaise réaction des russes. Cliché certes, mais assez vrai pour le coup. Il n’y a qu’à se rappeler du bal pour comprendre où je voulais en venir.
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J’avais subi beaucoup de choses émotionnellement parlant ces derniers jours et malheureusement, mon couple avec Nayla en pâtissait énormément. Il fallait que je fasse des efforts afin de ne pas le faire couler. Car en effet, toute la négativité de notre couple venait de moi. Malgré mes erreurs du passés, mes démons et mon absence, Nayla était toujours là pour moi, elle ne me laissait pas tomber. C’était à elle que je devais me raccrocher finalement. Pas à Skyler qui, malgré tout ce que je lui disais, malgré mes sentiments que je mettais à nu devant elle m’envoyait me faire voir ailleurs. J’avais passé la nuit chez les Cabot, dans la chambre de ma moitié mais nous avions été loin l’un de l’autre toute la nuit. Au début de notre relation, elle s’endormait dans mes bras. Là, ce n’était plus le cas. Je sentais que je la perdais. Aussi, au réveil, je pris une décision qui n’était dans mes habitudes. Celle d’être un petit ami attentionné, serviable et surtout romantique. Rien que de prononcer ce mot me donnait la chair de poule. Mais je prenais sur moi. J’enfilais mon pantalon qui trainait par terre avant de me rendre à la cuisine de la CH. Certaines filles étaient déjà debout et je les saluais rapidement en préparant le petit-déjeuner que je finis par mettre sur un plateau avant de remonter avec dans la chambre de Nayla. Elle dormait encore, alors je me contentais de le poser sur son bureau. Je me dirigeais ensuite vers ma sacoche d’où je sortais deux billets d’avion. Je les cachais ensuite sous la serviette en papier, m’en allant rejoindre ma belle sur le lit. Je la regardais dormir paisiblement. Je la trouvais vraiment magnifique.
