Relaxation session - Chuck&Caleb

Une curieuse et délicieuse odeur parfumait les dortoirs de la Eliot House cette après-midi là. L’huile de massage lui avait couté une petite fortune mais Caleb n’en était pas mécontent. La qualité valait bien ça et puis, quand on est un Rockefeller, on ne compte pas, surtout pour une occasion aussi spéciale que celle qui venait de se présenter. Il avait rendez-vous avec la charmante Chuck, une des membres de la maison, et pas des moindres. C’était un mythe vivant au sein de l’université et sa réputation n’était vraiment plus à faire. La fille du maire de Cambridge l’avait chaleureusement accueilli lors de son arrivée dans la maison et avait très vite pris les choses en main pour lui faire découvrir la prestigieuse confrérie de fond en comble. Elle lui avait fait visiter un recoin d’ailleurs assez inattendu mais il fallait dire qu’il était dur de résister aux charmes de la magnifique Chuck. Ils étaient restés néanmoins bons amis après cela malgré les réticences qu’avait Charlotte à son sujet. Il ne lui avait toutefois jamais rien dit à propos de leur petite partie de jambes en l’air et ne désirait pas spécialement qu’elle l’apprenne. Caleb avait parfois l’impression d’avoir plus de secrets pour sa petite sœur qu’il ne souhaitait en avoir en réalité. Mais certaines choses ne se disaient pas. Le jeune Rockefeller voulait conserver une image innocente et enfantine de sa sœur le plus longtemps possible. C’était comme ça qu’il aimait la voir. Une serviette sur l’épaule, le jeune homme parcourait les couloirs de la maison, les yeux rivés sur la boite qui contenait le kit de massage. Il avait toujours eu la manie de lire les composants des produits qu’il avait entre les mains. La plupart d’entre eux étaient affublés de noms quasi imprononçables mais Caleb s’obstinait à les lire même s’il n’y connaissait absolument rien. Il leva le regard lorsqu’il arriva en face de la porte de la chambre de Mlle Davis. Il toqua plusieurs fois, en s’exclamant « Chuck ? C’est Cal ! Je peux entrer ? »

Aujourd'hui je passais la journée plutôt au calme, sans Edenshaw, sans Holly, quasiment toute seule. Sauf peut-être les Eliots, j'en croisais certains, le peu avec qui je parlais comme Andy. Je m'étais pouponné toute la journée, j'avais presque tout fait, comme ci j'avais été chez l'esthéticienne, de la voute plantaire jusqu'à la pointe de mes cheveux. D'ailleurs, je venais de m'habiller correctement, un petit short pour ne pas avoir trop chaud et un débardeur assortis. J'écoutais la musique que mon groupe et moi avions chantés il y a quelques temps, c'était vraiment sympathique. Je dansais comme une folle dans ma chambre, j'avais renversé presque tous les coussins. C'est alors que j'entendis frapper à la porte, m'arrêtant dans mon élan. « Chuck ? C’est Cal ! Je peux entrer ? » Cette voix ne m'était pas du tout inconnue, c'était Caleb Rockefeller. Je le connaissais bien pour lui avoir faire connaître tous les bons coins de la maison, surtout ma chambre et la réserve de nourritures. Je descendis de mon lit, jetant alors ma brosse à dent qui m'avait servis de micro pour jouer. J'ouvris la porte, toute heureuse. Hey, Caleb! Ça fait plaisir de te voir! je l'enlaçais amicalement pour lui souhaiter le bonjour. C'est alors que je remarquais tout ce qu'il avait dans les mains. oooh... m'exclamais-je, surprise. J'attrapais la boite qu'il avait, et alla m'asseoir sur le lit pour lire les inscriptions sur les bouteilles ou notices. Je me retournais alors vers Caleb. Allez, dis moi, c'est pour moi ça? Han, fallait pas! Mais tu sais que je suis en couple maintenant, hein ? Et que je vais pas le tromper pour tes beaux yeux mon chou! Mais, je dis pas non pour un massage en bien et tout honneur... mais... c'est vraiment pour moi, tout ça ? dis-je en prenant un air de petit chien battu, histoire de gagner l'affaire rapidement. J'adorais me faire bichonner, surtout pour les massages. Et puis, Edenshaw ne sera pas au courant, ce qu'il ne sait pas ne le rendra pas jaloux, c'est pas comme ci j'allais coucher avec.

La porte s’ouvrit, le laissant alors voir le visage radieux de Chuck. Hey, Caleb! Ça fait plaisir de te voir! lui lança-t-elle. Après une amicale accolade, le jeune Rockefeller lui répondit tout sourire « Moi aussi, j’avais du temps libre aujourd’hui alors j’ai pensé à toi. » S’avançant un peu plus dans la chambre de la jolie Eliot, Caleb inspecta les lieux qui semblaient bien en désordre. Des coussins un peu partout et… une brosse à dent, par terre. Il haussa les sourcils, surpris et amusé à la fois. Mais avant qu’il n’ait eu le temps de lui demander ce qui s’était passé ici, elle se saisit de la boite qu’il tenait entre les mains et alla l’observer de plus près en s’asseyant sur le lit. Allez, dis moi, c'est pour moi ça? Han, fallait pas! Mais tu sais que je suis en couple maintenant, hein ? Et que je vais pas le tromper pour tes beaux yeux mon chou! Mais, je dis pas non pour un massage en bien et tout honneur... mais... c'est vraiment pour moi, tout ça ? lui dit-elle. Il attrapa un coussin qu’il tenait comme un ballon de basket, se le passant d’une main à l’autre. « Chuck déjà casée, mais où va le monde ?, il rigola avant d’ajouter, T’inquiète pas, j’en ai eu vent. C’est un sacré veinard, mais je suis un homme d’honneur. Je ne touche pas aux copines des autres. » Il lui sourit en s’approchant du lit. Face à ses petits yeux suppliants, Caleb lui releva le menton et fit la moue pour lui répondre « Et bien sur que c’est pour toi ma belle ! Qui d’autre le mériterait ? ». Il recula alors pour balancer le coussin sur le lit et retira la serviette de sur son épaule pour lui tendre « Je te laisse enfiler ça tranquille puisque ton corps est désormais une propriété privée. Je fermerai les yeux. » Il lui fit un clin d’œil, un sourire en coin et récupéra la boite pour enfin l’ouvrir et sortir ce qu’il y avait dedans.

Je fis une petite moue boudeuse lorsqu'il me taquinait comme quoi j'étais en couple avec Edenshaw, mais c'était tellement plus que ça lui et moi, nous savions tous les deux que c'était pour la vie. Ça étonnait les gens, mais je m'en foutais, j'étais heureuse dans mon petit monde avec Edenshaw, ça me suffisait bien. Caleb le savait, et puis, depuis le temps que j'étais avec Eden, tout le monde pouvait bien le savoir, avec les vents que je mettais à mes anciens plans, à ceux qui voulaient me séduire pour que je finisse dans leur lit, je n'étais plus comme avant. D'un coté, j'étais heureuse que Caleb fasse parti des personnes qui respectaient ma nouvelle « vie » tranquille. Merci, t'es un ange. répondis-je à la promesse qu'il venait de faire de ne pas me toucher. Et puis de toute façon, je n'aurais certainement pas céder. D'ailleurs, en parlant de tentation, j'eus un petit changement faciale quant il m'annonça que c'était pour moi, je m'imaginais déjà en train de me faire bichonner. yeah! criais-je alors que je prenais la serviette qu'il me tendait. Mais, je n'étais pas pudique du tout, il pouvait bien me voir en sous-vêtements, il m'avait déjà vu nu et puis, nous faisions rien de mal. Je me mis à rire lorsqu'il disait vouloir fermer les yeux, j'avais envie de lui dire « Hé ho, c'est comme-ci on était à la plage et que tu m'étalais de la crème solaire... » mais je me retenais. J'enlevais mon débardeur et mon petit short, avant de m'allonger sur le lit, sur le ventre. Allez, viens me masser. Et fermes pas les yeux, c'est pas la fin du monde que tu me vois en sous-vêtement. J'ai pas envie de me retrouver avec du produit sur les cheveux! Je croisais les bras et posais mon front dessus. Je passais d'un extrême à l'autre, de la fête en écoutant de la musique à un moment de détente, j'avais vraiment de la chance.

Chuck se déshabilla et s’allongea sur le lit. Lui disant qu’il n’avait pas besoin de fermer les yeux, craignant de se retrouver avec du produit sur les cheveux, il répondit alors en souriant « Arrête, qu’est-ce tu t’imagines ? Je suis un pro. Je devrai faire ça comme job, je suis sur que mon père en serait ravi. » Il s’approcha du lit et déposa la boite sur la table de chevet. Débouchonnant le premier flacon d’huile, il se mit à califourchon sur elle, au niveau de ses cuisses pour avoir le champ libre pour son dos. Caleb s’en versa sur les mains et les déposa sur le bas du dos de Chuck pour remonter doucement vers ses épaules en faisant des petits mouvements de rotation. Etalant du produit partout, cela donnait à la jolie Eliot un sublime corps luisant. Il s’arrêta au niveau des épaules pour les lui masser comme il se le devait. « Tu comptes faire quoi cet été ? Il parait que la fac organise un camp de vacances ? ». C’était sa sœur qui le lui avait rapporté, elle semblait d’ailleurs particulièrement excitée à l’idée d’y aller. Caleb ne savait pas trop quoi faire, retourner à New York voir ses parents et retrouver son quotidien barbant ou se laisser tenter par un summer camp qui ne semblait plus être de son âge. Il essayait de savoir qui s’en rendait, histoire de ne pas devoir jouer le baby-sitter parmi les jeunes qui y allaient. Caleb continuait d’effleurer la peau de Chuck, effectuant de petites pressions du bout des doigts. Tout cela lui donnait déjà un avant-gout des vacances d’été.

En effet, j'imaginais bien la tête de Mr. Rockefeller si son fils lui disait vouloir devenir masseur professionnel. Ça serait juste la fin, il n'aurait certainement plus son nom sur le testament de ses parents. Cette pensée me faisait sourire, moi mes parents étaient plus...cool avec moi, je pouvais faire ce que je voulais, ils me laissaient choisir mon avenir, je pouvais être future serveuse ou petite esthéticienne de quartier, tant que je suis heureuse. _ Caleb s'asseyait sur moi, dans une position plutôt … enfin en clair, si Edenshaw entrerait dans la chambre, je savais qu'il se mettrait en colère ou croirait que je le tromperais, je le savais, vu que je le savais jaloux de tous les hommes avec qui j'avais pu coucher, alors Caleb à qui j'ai touché le corps maintes fois dans cette maison, et même surement sur ce lit où nous étions tous les deux, ça serait vraiment la fin du monde. Mais ce qu'il ne sait pas, ne le tuait pas, hein ? Et puis, Caleb s'y prenait vraiment bien dans les massages, au moins, si son père le déshérite, je savais comment lui donner un peu d'argent contre quelques massages. « Tu comptes faire quoi cet été ? Il parait que la fac organise un camp de vacances ? ». me dit-il soudainement. Je tournais légèrement mon visage, pour qu'il puisse m'entendre. hm... ouai, vu qu'Edenshaw y va aussi, pourquoi je ne viendrais pas hein? Après, je sais pas si j'arriverais à le quitter une journée... ah ah... bon si, je suis une grande fille, il pourra se passer de moi une journée...je crois...enfin surtout si je vais faire du shopping... j'imaginais déjà mes soirées avec Edenshaw. Il allait encore avoir droit à mon show, mais j'adorais m'amuser et le pauvre, il en fait toujours les frais. C'est alors que je faisais la relation entre le massage et le summer camp. Je me mis à rire soudainement. C'est pour t'entrainer à masser les filles que tu t'es proposé si chaleureusement de me masser ? ou... ou alors, je venais d'avoir une idée vraiment saugrenue. Je tenais à dire quand même un truc, je n'allais pas le chauffer, contrairement à ce que l'on pourrait le croire dans les paroles que j'avais envers Caleb. Ou alors c'est que mon corps te manque à ce point là ? j'étais consciente que je pouvais plaire physiquement, que certains anciens coups pouvaient essayer de coucher avec moi, même si au fond, je savais que Caleb n'était pas de ce genre-là, je disais ça juste pour l'embêter un petit peu. Heureusement qu'il ne me voyait que de dos, j'avais un petit sourire taquin lorsque je lui avais dis ça.