HELIOS E. ERRINGTON► Devin Paisley.

Athènes ma ville natale, la ville qui m'a vu grandir et qui m'a accueillie lorsque mes parents ne s'y attendait le moins. Tous deux dans le domaine des affaires, ils ne s'attendaient pas du tout à avoir un enfant. L'idée d'être parents ne leur avait jamais traversé l'esprit, mais le bonheur fut au rendez-vous. Amoureux comme deux dingues l'un et l'autre, c'était finalement pour eux une façon de concrétiser leur amour. J'arrive donc le 22 août 1989 dans cette famille plus qu'unis, fessant de moi le seul héritier de la famille. Hélios est le prénom qu'ils décident de me donner en l'honneur du dieu-soleil, parfois associer à Apollon.

Je ne manque de rien et l'amour que ma famille a pour moi est juste énorme, si un jour, je décide d'être père, je donnerais la même éducation que j'ai eue à mon enfant. La complicité tout en restant parents et non copains, les valeurs des choses et le respect. Je suis très proche et petit j'adorais écouter ses histoires, que mon père lui seul savait raconter. Cinq ans plus tard, je remarque le ventre de ma mère s'arrondir, elle m'explique avec ses mots qu'elle attend un heureux événement. Haut comme trois pommes, je comprends pas beaucoup mais le jour ou mon père me conduit à l'hôpital, je comprends en voyant ces deux petits bébés que je ne serais plus seul. Un petit frère et une petite soeur, c'est plutôt cool et je suis très content de cette découverte.

Je suis très proche de mon frère et ma soeur, j'ai un côté très protecteur envers ma petite soeur. Mon petit frère je le traine partout, étant un garçon c'est plus facile pour moi de le sortir. Mais en grandissant j'ai commencé à faire ma vie seul, sans les oublier bien sur.
L'adolescence pour moi a vraiment été un tournant dans ma vie, j'ai rencontré beaucoup de personnes et pas vraiment les bonnes, j'ai faits quelques conneries de gosses qui m'ont permis les foudres de mes parents et les punitions à répétition. Je fume, je bois, je me retrouve embarqué plusieurs fois chez les flics, il est temps pour mes parents de prendre les choses en mains. "Si plus tard tu veux devenir l'héritier de l'affaire familiale il va falloir que tu apprennes ce que c'est les responsabilités." Je me rappelle encore de cette phrase que mon père m'a dit le soir où il m'a récupéré encore une fois chez les flics. J'ai alors 17 ans.

Je ne pensais pas du tout qu'il agirait si vite puisque le jour de mes 18 ans, une limousine s'arrête et de là en sorti un homme d'une classe que je ne pourrais jamais vous décrire tellement il était magnifique. Il est le meilleur ami de mon père qui habite à Cambridge et qui tient l'un des hôtels de mon père, il m'explique que je vais partir avec lui et que ma vie ici est un paradis contrairement à ce qui m'attend le bas. Pas vraiment le choix, je boucle mes valises et m'envole en direction de Cambridge, où Arthuro m'apprends les valeurs de la vie et avec lui par intérêt de faire un faux pas, ce n'est pas mon père et il n'a pas peur de ce que je peux penser de lui. Il m'inscrit à Harvard et contre toute attente, j'adore ce que je fais, sans le vouloir je change et deviens un élève vraiment doué. Je continue mes coups mais cette fois plus intelligemment plus qu'il ne me voit pas.

À ma cinquième année je rencontre une femme plus que magnifique, avant elle, je ne me serais jamais douté une seconde que je pourrais ressentir cela. J'ai découvert en moi un côté timide que je ne connaissais pas du tout, au début nous étions qu'amis, mais au fur et à mesure, on a fini par tombé fou l'un de l'autre. J'aurais donné ma vie pour elle, on a vécu une histoire mais tout a été gâché par un faux pas de ma part. N'étant pas vraiment un très grand romantique, j'ai complètement oublié la st Valentin tout comme elle, jusqu'à là rien de bien grave, si ce n'est le fait que j'ai couché avec une autre après quelques verres. Je m'en suis tellement voulu que j'étais obligé de lui dire. Bien évidemment elle m'a quitté et aujourd'hui notre relation est vraiment tendue. J'essaie de me voiler la face en me disant que je ne l'aime plus, mais c'est cause perdue.