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Roomate Consideration - Clovis Lannister

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    14h au pays des bisounours, je suis dans un flou artistique un peu total. Réveillé depuis peu, c'est un samedi après une presque nuit blanche de révision. Je me lève donc, laborieusement de mon plumard, en calbute, et traverse le couloir direction l'appel de la nature. Je sors, en me traînant, vers la cuisine, Clovis doit être au taf, ah non, on est samedi c'est vrai, quoique... Ma colocataire depuis plus de 2 ans, a des horaires que je ne comprends pas tout le temps. Mais au final, c'est chouette, c'est toujours la surprise, est-elle là? Oui? Non? et puis on a des vies étranges tous les deux. Ce qui est étrange pour certains, ne l'est pas pour nous, ou du moins avec certitude pour moi, je suis 100% hétéro la plupart du temps, et certains mecs me disent mais comment tu as fait pour ne pas la sauter cash? La réponse, d'une, je suis un être humain et pas un animal et de deux, elle n'a jamais montré une quelconque envie. Anthropologue je vous le rappelle, le langage du corps, se passe de demandes embarrassantes. Ça n'en retire rien, elle est protestante, intéressante, a eu une vie bouleversante, un minois chatoyant certes, mais on vit agréablement tous les deux avec nos tempérament assimilables et pourtant différents! Je me sers un café et le bois tranquillement accoudé au comptoir de la cuisine.

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    Samedi, journée de congé pour commencer parfaitement le week-end. J’ai dû me lever au coup des onze heures, et d’une humeur sportive, j’ai décidé de prendre l’air. Après un petit déjeuner rapide, un short et un débardeur enfilés, je suis partie courir. Pour m’aérer l’esprit, pour me défouler, pour réfléchir. Rester assise entre quatre murs à ruminer n’avait jamais été très productif, et mes poumons étouffaient de passer la semaine dans un office à travailler. J’ai couru, pendant une heure, j’ai parcouru un de ces parcs de quartier, un chemin tranquille, avant que la faim ne m’assaille. Il devait être treize heures trente quand sur le chemin du retour, j’ai décidé de m’arrêter par une boulangerie pour m’approvisionner de quelques viennoiseries avant de retourner au bercail.
    Je suis rentrée dans l’appartement et j’ai rincé mon visage dans la salle de bain. La plupart des volets étaient restés fermés, probablement parce que Søren émergeait seulement. La seule lumière provenait de la porte ouverte de la cuisine. Je me suis approchée, et il était accoudé contre le comptoir.
    Il avait une tête de déterré, les yeux lourds d’une courte nuit, accusons les examens qui s’approchent à grands pas pour ces chers étudiants. Pourtant, il savait garder un charme naturel, sans doute grâce à sa blondeur impeccable et un sourire adorable malgré une barbe de trois jours joliment négligée. A en juger son accoutrement des plus légers, j’en concluais sans prendre de risque qu’il sortait à peine de son lit. J’ai embrassé sa joue amicalement en guise de bonjour, je me suis assise sur l’une des chaises en face de lui et je l’ai dévisagé en souriant. Sans même le savoir, il me donnait cette sensation d’être chez moi, à la maison, par sa simple présence dans l’appartement. Peut-être parce qu’au fond, c’était un peu comme vivre avec le petit frère que je n’avais pas eu. J’ai déposé le sachet de croissants sur la table avant de le faire glisser jusqu’à lui en d’ajoutant sur un ton moqueur : « Sans me vanter, je suis la meilleure coloc’ qui existe. ». J’ai attrapé une pomme dans la coupe à fruit, que j’ai rapidement essuyée dans un mouchoir avant d’en croquer une partie. « Pas beaucoup dormi ? »
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    J'entendis la porte d'entrée se refermer, la voilà donc, je ne bouge pas d'un pouce, j'ai besoin d'un certain temps pour me réveiller le matin. Généralement, je ne décroche pas un mot, mais avec elle, Clo c'est différent. Elle entre dans la pièce, embrasse ma joue et je me sens juste parfaitement bien, même à moitié à poil. Me sachet qu'elle pose sur le bar, attire mon regard. "Effectivement... c'est une bien tendre attention..." Dis-je en me rapprochant de l'objet de mon attention présent. Un croissant. Une merveille de bon matin, gras à souhait, je suis friand de viennoiseries. Je relevais les yeux vers elle en croquant dans le petit triangle de pâte feuilletée sucrée. J'essuyais ma bouche d'un revers de main, ça colle des miettes de partout ces petites choses, et avalais avant de reprendre la parole. "Révisions quand tu nous tiens... Tu es allée courir? Dure semaine? Je suis désolé, je me rends compte qu'on s'est croisé en coup de vent." J'allais m'accouder en face d'elle, me nourrissant par petits morceaux. "Tu as prévu quoi cette aprem? Non parce que j'en peux plus de mes livres, j'ai besoin de larver... avec ma délicieuse colocataire si possible." lui dis-je un peu séducteur. Juste un peu.

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    Les yeux mi-clos et les miettes qu’il avait autour de la bouche lui donnaient un air enfantin. En un coup de main, il les avait dissipées avant de m’expliquer la raison de sa fatigue. Les révisions. Bien sûr, j’étais déjà passée par là. Moi plus qu’une autre, à l’époque, j’étais une élève particulièrement sérieuse. Parce que j’avais envie de réussir, parce que j’avais tout donné et que finalement, tout m’avait été repris. Il a lui-même enchainé sur une question à laquelle j’ai d’abord haussé les épaules. « J’avais besoin de prendre l’air, j’ai eu une semaine particulièrement pénible. » Je n’ai pas cherché à lui expliquer ma semaine, il avait probablement d’autres préoccupations en tête, et je n’avais pas forcément envie d’étaler mes petits désagréments hebdomadaires. J’ai attrapé à mon tour le sachet, pour y récupérer un croissant. J’en ai mangé une moitié alors qu’il s’approchait, pour venir s’accouder en face de moi. Je l’ai fixé dans les yeux, quelques secondes, et puis il a repris la parole pour me demander mes activités de la journée. Rien. Absolument rien. J’ai prévu de passer mon week-end à glander devant la télé, peut-être à manger une boite de céréales entière tranquillement assise sur le canapé. Juste un repos bien mérité. Alors j’ai repris le même ton que lui, en y ajoutant une touche d’ironie. « Ça tombe bien, ta délicieuse colocataire a bien besoin de se détendre. Quelle activité fortement enrichissante as-tu à me proposer ? »
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    Je ne voulus pas insister sur les tracas de son quotidien, elle faisait partie de ces personnes, qui en avait déjà bien assez bavé. N'échappant pas à la thèse du "de toute façon tu en chieras jusqu'à la mort", je tentais de la protéger, elle en parlerait peut être après, rien ne sert de harceler les gens, pour savoir les choses. C'est une leçon à retenir, si la personne en face de toi, le veut, elle le dira, sinon? Et bien, on continuera de vivre et la terre ne cessera pas de tourner. Je terminais mon croissant, attrapant la bouteille de jus de fruit dans le frigo et bus direct au goulot. Souriant, je revins vers elle. "A la bonne heure, voyons le programme, de une, je vais aller enfiler quelque chose... De deux, je vais m'allumer une clope, de trois, je te fais choisir parmi les 54 films télécharger presque légalement dans la semaine... Et ensuite... Toi, moi, la télé, on va fusionner." J'attrapais sa main et y déposais un baiser furtif. "Oubliant les tracas, le stress, nos conditions de simples humains et.." Je fis volte face pour attraper une bouteille de blanc, français que j'avais acheté. "Et... ça c'est pour ce soir... Un vin de Bourgogne, auquel tu ne pourras pas refuser..." Lui dis-je avec un petit regard de séducteur. "Et si tout ceci ne suffit pas à te décontracter... J'accepterais de te masser les pieds." Terminais-je par dire avec un large sourire.
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    Ce que j’appréciais particulièrement chez Søren, c’était sa capacité à respecter ma vie privée. Si j’étais restée assez évasive à propos de ma semaine, en aucun cas il viendrait me demander des détails sur ce qu’il s’était passé. Il ne faisait pas partie de ces intrusives personnes qui cherchent à tout savoir sur vous, sans hésiter à dépasser les limites de vos affaires personnelles. J’engloutissais mon croissant alors qu’il était parti se désaltérer, me détaillant notre après-midi détente, et lorsqu’il revenait, il embrassait élégamment ma main. Ce genre d’attention avait le don de me faire rougir. Que ce geste soit purement amical ou venant d’un potentiel amant, j’appréciais avec tendresse. Alors que je sentais peu à peu le sang s’accumuler au niveau de mes joues, je haussais les épaules sur un ton plaisantin. « Je suis déçue, j’aimais bien ta tenue. » J’ai désigné d’un mouvement de tête son allure d’exhibitionniste tout en attrapant mon paquet de cigarette qui était resté posé sur la table ce matin. J’en ai sorti une pour moi, et j’en ai laissé dépasser une pour la tendre à mon colocataire. De mon autre main, j’ai attrapé le briquet, déposé un peu plus loin, et j’ai habillement allumé mon dû alors que Søren était en train de m’exposer une bouteille de vin. Je suis restée étonnée, une seconde, le temps d’analyser. Du blanc, parfait. « Mon petit, tu lis dans mes pensées. Je rêvais d’une bonne bouteille. »
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    "ah oui Madame, mais je vais attraper la mort dans cette tenue..." Lui répondis-je en me regardant de haut en bas. "Non et puis, y'a plein de films mille fois plus intéressant que mon corps de poulet à regarder cette après midi." Ajoutais-je remarquant alors, seulement maintenant, le rougissement de ses joues. Je me raclais la gorge un peu mal à l'aise, déposant la bouteille sur la table et acceptant sa cigarette et son allumage (de la cigarette bien sur). "je vais enfiler un fute et une chemise, et je reviens... ne pars pas, hein?" Je traversais le couloir, un sourire inébranlable sur les lèvres. Première fois que je fais rougir Clovis, c'est... plaisant. Mais bon, bref, j'attrape une chemise posée sur ma chaise de bureau, l'enfile sans trop la fermer et saute dans un jean. Je reviens quelques minutes plus tard, avec une clé usb contenant les films, et une liste des titres téléchargés. "Alors, Alors..." Dis-je en la rejoignant dans le salon. "Pas mal de films d'horreur, mais aussi des films d'amour... en passant par de vieux westerns, du woody Allen... dis moi ce qui te ferait plaisir." Je m'affalais sur le canapé à ses côtés.
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    Ne pars pas. Il avait presque eu un ton enfantin dans sa réplique. Comme si j’allais l’abandonner, alors qu’il me promettait une après-midi tranquille, marathon cinématographique avec pour récompense un verre d’alcool. Je me suis contentée de hocher la tête négativement, en guise de réponse, alors il était déjà en train de rebrousser chemin vers sa chambre. En tirant à plein poumon sur la cigarette qui se consumait lentement, j’ai repensé, pendant une courte seconde, à Carter, agonisant dans mes bras. Je me suis revue lui répéter inlassablement de ne pas partir et de ne jamais avoir eu de réponse en retour. Je me suis perdue dans mon passé, un peu, et le bruit de la porte claquante de la chambre de Soren m’a ranimé. Le souffle coupé, je me suis reprise et je me suis levée de la chaise pour sortir de la cuisine. Dans le salon, les fenêtres étaient encore fermées, et la seule lumière qui y parvenait était artificiellement projetée par le lustre que je venais d’allumer au-dessus de ma tête. Elle avait beau être fade, elle suffisait à m’aveugler, moi encore dans mes pensées. Je me suis assise, recroquevillée dans un coin du canapé et j’ai fermé les yeux le temps que le blondinet revienne. Trois secondes de répit, peut-être plus, et puis j’ai senti la banquette s’affaissait sous son poids. J’ai repris mon sourire, un peu plus amer que précédemment avant de lui répondre en inspirant à nouveau ma cigarette. « Tu sais ce que j’en pense. A choisir, n’importe quel film avec Clint Eastwood me comblerait de bonheur. »
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    J'étais revenu sans percuter tout de suite, son changement soudain d'humeur. Je commençais à la connaitre assez, moi qui était le réceptacle de ses nuits de cauchemars, la berçant dans mes bras pour la calmer, allant jusqu'à rester la moitié de la nuit avec elle, pour la tranquilliser. Elle avait le regard loin de moi, loin d'ici et ce sourire n'annonçait rien de bon. Comment faire pour que ses souvenirs douloureux, lui laissent du répit, elle en avait besoin comme tout à chacun, on a tous une limite. Et tout ceci, la poussait dans ses retranchements, elle qui était juste... merveilleuse. Je posais mon bordel sur la table basse, et sans hésiter, je passais mon bras autour de ses épaules frêles, l'attirant à moi en silence. Je posais mon menton sur le dessus de sa tête, tout en caressant son bras. Restant un certain temps en silence, il n'y avait pas besoin de mots, juste la certitude qu'on ne sera pas abandonné à nos démons intérieurs. Je caressais sa crinière blonde, embrassant le dessus de sa tête. Je ne sais pas guérir ça, je ne suis pas médecin, je ne suis qu'anthropologue, ni plus, ni moins. "il est en paix maintenant. Tu n'as rien à te reprocher." Murmurais-je doucement. Non, elle n'en avait jamais parlé en mots, mais l'entendre hurler son nom les nuits, me faisait penser qu'il s'agissait encore de lui.
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    La force de son bras m’attire et je laisse mon corps s’écraser contre le sien dans une inertie totale. Il y a entre nous, entre nos regards, trois galaxies d’écart, parce que mon esprit s’est égaré dans une faille du passé. Le silence de l’explosion reste gravé dans ma mémoire comme un poison dévorant. Mes oreilles en sifflent encore quand j’y repense, à cette déflagration aveuglante, chaos incessant de mes nuits sans sommeil, de mes cauchemars trop réalistes. J’ai senti la chaleur de son corps contre moi, comme une once de réconfort, un élan apaisant. Un amour diffus, presque maternel, je suis comme un enfant dans les bras de sa mère. Dans un mutisme complet, il embrasse le sommet de mon crâne alors que je serre un pan de sa chemise dans mes poings d’aussi fort que mon bras me le permet. Mon corps est traversé par une désagréable sensation, et je retiens mes larmes de sortir. Dans un souffle, je murmure quelques mots. « Des fois, moi aussi j’aimerai être en paix. » J’ai profité de son étreinte encore une minute avant de me dégager pour m’assoir en tailleur sur le canapé. J’inspire, j’expire, mouvement rituel nécessaire à ma survie et je contemple le lustre éblouissant pour me ressaisir. Je n’ai pas envie de paraitre impuissante face à mes souvenirs. Je laisse tomber les cendres consumées de ma cigarette et les regarde s’écraser contre le cendrier au bout de la table avant d’en consommer une nouvelle bouffée. « Je n’ai rien à me reprocher, mais ça ne le ramènera pas pour autant. »
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