Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityYou've been hit by a smooth criminal | Alice & Lyssana - Page 2
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You've been hit by a smooth criminal | Alice & Lyssana

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Alice ne semble pas comprendre où je veux en venir ou alors elle fait très bien semblant. Quoi qu'il en soit je la sens gênée par mes confessions. Je suis persuadée de connaitre la vérité à son sujet. Je regarde ses bras et y vois des bleus. J'en ai connu des comme ça. Tu n'as pas fait la vaisselle ou alors tu n'as pas dit merci quand il le fallait. Soudain Alice me dit: « Heureusement tu es bien aujourd’hui… » Elle doit penser que j'ai de la chance que tout ça soit maintenant fini. Malheureusement je vais être forcée de l'enfoncer un peu plus dans mon malheur: "Et non, je ne suis pas bien. Ma mère a suivi une cure de désintoxication mais il lui arrive encore de me frapper ou alors de m'envoyer des lettres ou de me laisser des messages vocaux rabaissants. Tu sais Alice, une fois qu'on se laisse faire, on arrive jamais à s'en sortir..." Je la fixais dans les yeux pour voir sa réaction. Je voulais qu'elle sache que je savais ce que endure chaque jour, qu'elle ai confiance en moi et se livre. Je me penchais vers elle pour lui parler plus doucement: "Je sais exactement ce que tu vis Alice, laisse moi t'aider..."
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    Moi qui l’enviais il y a quelques secondes, cela avait rapidement changé. Je croyais que les enfants battus arrivaient, à l’âge adulte, à se défendre, à les dénoncer. Toutefois, cela doit être très difficile. Nos parents sont des modèles pour nous, les premières personnes qu’on aime et à qui on fait confiance. J’étais triste et ça me brisait de savoir que ça continuait pour la jeune femme devant moi. Elle m’avait pourtant semblé forte pendant toute la soirée. Une carapace? Ou elle réussissait à se détacher de cela. Dans tous les cas, elle semblait une personne bien, et pas trop renfermée comme moi. Se faire rabaisser et frapper par sa mère doit être l’enfer. On a tous besoin de se faire dire qu’on est bien, qu’on est belle et qu’on réussit, même si ça provient de notre famille, qui n’est pas objective. J’aurais aimé pouvoir la rassurer, mais je n’étais pas bien placée pour cela. « Il doit bien avoir un moyen de s’en sortir, enfin j’espère. » Oh oui je l’espérais. J’y rêvais à chaque jour. Sois qu’il change, sois que je réussisse à m’en détacher. Cependant, je connaissais toutes les conséquences, alors je n’agissais pas pour. Par la suite, elle me dit qu’elle savait exactement ce que je vivais. Comment pouvait-elle savoir? Je n’avais rien laissé supposé là-dessus. Je ne comprenais absolument pas, alors je lui répondis un peu sèchement. « Je n’ai pas besoin d’aide. » Je n’en voulais absolument pas. Depuis 3 ans, je vivais de cette manière et je n’étais jamais allée chercher de l’aide. Lorsque j’en voudrais, j’irais la chercher, mais pour l’instant, je n’étais pas prête.
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"Je n'ai pas besoin d'aide", le réponse typiquement fausse, celle que je déteste. Je sais pertinemment qu'elle ment comme j'ai mentit chaque fois que j'ai prononcé cette phrase. On a tous besoin d'aide dans cette situation. Personne ne veut rester comme ça, tout le monde veut s'en sortir. Même elle. Au moins, en me répondant ça, elle vient d'avouer qu'elle était battue. Mais je n'avais même pas besoin de ses aveux pour remarquer ça. Son comportement était un livre ouvert sur sa vie. Sa façon de fuir les questions, son regard toujours dirigé vers le bas... Mais battue ou pas, elle n'avait pas le droit de dire qu'elle n'avait pas besoin d'aide et certainement pas à moi. J'avais vécu la même chose qu'elle et je sais ce que c'est. Comment pouvait-elle croire qu'elle arriverait à me mentir. Je senis la colère me monter au visage. Je tape du poing sur la table. Alice sursaute à ce geste violent et moi même je ne comprends pas pourquoi j'ai fait ça. Je ne suis absolument pas violente et je crois que je prends trop à coeur cette histoire. J'aimerais l'aider, sincèrement... Je lui dis: "Comment tu peux me dire ça ? Et à moi en plus! On a vécu la même chose et je sais que tu as besoin d'aide !" Je crie presque et Ezio doit nous entendre de la cuisine. Il va se demander ce qui m'arrive, je n'ai jamais eu de geste de ce genre depuis notre enfance. Je baisse un peu la voix pour prévenir Alice: "Je sais très bien que tu n'as pas envie de rester comme ça ! Tu dois en parler à Ezio et si tu ne le fais pas, c'est moi qui vais le faire !" Je ne veux pas lui mettre la pression, juste qu'elle reconnaisse qu'elle a besoin d'aide, la secouer un peu. Mais surtout, qu'elle ne se laisse pas faire, qu'elle ne baisse pas les bras. Elle doit s'en sortir.
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Je regarde Leonardo dormir en me mordant la lèvre, alors que je tends l'oreille pour essayer de saisir ce que les filles se disent. Lyssana a changé de sujet et je note qu'Alice a l'air plus enthousiaste alors qu'elle parle de son enfance à Paris. Ma meilleure amie prend alors les devants en avouant franchement que sa mère la battait. Alice perd immédiatement son enthousiasme et répond de nouveau presque par monosyllabes.

Lyssana se met alors à lui expliquer ce qu'elle vit aujourd'hui. Je me tends. Je n'aime pas ça du tout. Je voudrais pouvoir sortir et la prendre dans mes bras en lui assurant que plus rien de mal ne lui arrivera désormais, et je ne peux même pas, parce qu'elle ne pourra jamais se débarrasser de sa mère. Mais elle a beau insister, Alice se renferme, répond sèchement, affirme qu'elle n'a pas besoin d'aide. Je soupire alors que Lyssana insiste ; je suis convaincu que c'est inutile. Elle ne nous le révélera pas. Au moins maintenant sait-elle que nous avons deviné et pourra-t-elle se tourner vers nous si elle en ressent le besoin un jour.

Je retourne chercher le smoothie que j'étais censé être parti faire dans al cuisine et reviens dans le salon avant qu'Alice ait pu répoondre. J'adresse un regard à Lyssana qu'elle comprend immédiatement. On laisse tomber. Alice a sursauté quand je suis revenu dans le salon, mais semble soulagée que Lyssana abandonne la conversation alors que je fais l'innocent en me réinstallant.

- Voilà ton smoothie, princesse. Alice, j'ai entendu en partant que tu avais grandi à Paris ? Ça devait être génial, tu as des anecdotes ?

Elle me répond avec soulagement et contentement et nous reprenons notre jeu de cartes. La soirée se termine sans plus de tensions, et j'en suis rassuré. Je n'aurais voulu effrayer Alice pour rien au monde, je veux qu'elle sache qu'elle peut me faire confiance si besoin est. Elle a juste besoin de temps.
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