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L'amitié est-elle possible désormais ? (Koleyla)

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Tomber sur des vieux souvenirs, ce n'est pas vraiment ce qui se fait de mieux. T'essayes d'avancer ou du moins de vivre dans le présent, un grand pas pour toi qui avait tant l'habitude de regarder derrière toi et d'être rongée par le passé qui te hantait. Aujourd'hui tu penses avoir trouvé ta place. Tu es heureuse, un sentiment que tu n'avais pas l'habitude de connaître donc c'était quelque peu troublant. Mettre la main sur cette gourmette appartenant à Kol, c'était ça aussi déstabilisant. Tu te demandais pourquoi tu avais cela dans les affaires que tu avais apporté ici à l'hôtel, ta résidence temporaire. Tu avais examiné le bracelet durant de longues minutes, tes mains jouant avec. Tu n'étais absolument pas en train de douter sur de possibles sentiments envers ton ex mari, juste envahie d'une certaine nostalgie pour le premier homme que tu avais aimé. Vos disputes étaient loin de te manquer mais votre complicité dans les rares moments de bonheur, oui. Ce n'est pas parce que vous étiez plus ensemble que tu devais le perdre. Ce serait sans nul doute un grand vide dans ta vie. Bien décidée à ne pas laisser cela se produire, tu te mettais en route pour Inman Square. En plus le beau temps était avec toi. Toi qui était resté cloîtré entre quatre murs durant l'hospitalisation de Xaver, prendre l'air te faisait le plus grand bien. Les plaisirs simples de la vie sont parfois les meilleurs. Arrivée devant la résidence du jeune homme, tu hésitas quelques minutes. Venir à l'improviste n'était peut être pas une bonne idée mais tant pis. Ce n'est pas une nouvelle que tu agissais avant d'avoir réfléchi. Sur l'interphone, tu cherchais le numéro d'appartement de Kol. N'y étant pas venu souvent, tu ne t'en rappelais plus. Une fois l'info en poche, et les escaliers montés, tu te retrouvais face à la porte un peu nerveuse comme toujours. De ta main tremblante, tu sonnais, espérant tout de même qu'il ne te poserait pas un lapin.
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❝ L'amitié est-elle possible
désormais ?


J’avais continué ma vie, j’avais passé un cap, un grand cap même, j’avais enfin réussi à tourner la page, à divorcer, à trouver une nouvelle femme avec qui je me sentais bien, avec qui je pouvais ressentir du plaisir et ne pas me dire à chaque instant que oui j’allais peut-être la perdre, que demain tout serait fini et que l’inévitable pouvait arriver à tout moment. Ma vie avec Keyla avait toujours été faite de question, d’interrogation sans fin, qui avait fini par consumer notre amour, car je n’avais su trouver un bon équilibre avec elle, dorénavant je m’en étais rendu compte. Malgré tout j’avais sans cesse essayé de me raccroché à tous ses petits rien qui avaient réussi à nous faire tenir jusque-là, mais au final même avec tout l’amour que j’avais pu ressentir pour, même si j’étais encore persuadé que c’était elle et qu’elle serait à jamais mon âme sœur, notre relation de couple avait bel et bien était un échec au final.  J’avais eu beaucoup de mal à me mettre dans la tête que effectivement toute ma vie avec Keyla était rendue à néant désormais car je ne me voyais plus vraiment être capable de la côtoyer, et j’étais attristé de ressentir encore une tel rancœur envers elle, car après tout, tout ce qui nous était arrivé était en grande partie par ma faute, je l’avouais parfaitement car j’en étais bien conscient. Mais une grande partie de moi ne voulait pas de cette distance entre moi et elle, car elle restait et resterai à jamais la plus belle, la plus merveilleuse femme du monde à mes yeux, même si pendant longtemps je l’avais effectivement hais d’avoir mis fin à plus de trois ans de vie commune. J’étais tranquillement dans mon appartement sur Inman Square, je ne m’étais pas forcément levé très tôt mais bon ça c’était une petite habitude qu’il fallait peut-être que je corrige effectivement. Charlie était sortie, tout comme Milo et Amen, seul à l’appart … oh putain la folie, je pouvais presque me trimbaler à poils quoi, c’était rare. Bon ne tentons quand même pas le diable, il suffisait que Milo ou Amen rentre à l’improviste et la situation pourrait être assez gênante, surtout pour moi à vrai dire, bon concernant Charlie c’était une autre histoire. J’avais donc mis une serviette autour de ma taille après ma douche, le minimum d’effort c’était ça ma devise en ce moment, à la cool. Le nez vite fait dans un bouquin sur l’histoire du corps humain (et plus particulièrement celui de la femme, parce que effectivement je suis un gros pervers), je me fis surprendre par la sonnette de l’appart. Oh putain, ce son de merde, qui c’était sérieux ? A tous les coups c’était Milo qu’avait oublié ses clefs, quel con. Je m’étais donc dirigé vers la porte bien décidé de l’engueuler ce débile. Malheureusement ce n’était pas Milo, et la surprise m’envahit quand je vis le visage de Keyla sur le pas de ma porte … et hop arrêt cardiaque bonjour. « Bonjour, tu t’es perdue ? Comment ça se fait que t’es là ? Je rêve peut-être !? » avais-je lançais totalement surpris de la voir ici. J’étais en serviette, à moitié nu, normal, tout se passait bien.   
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Forcément que tu avais un pincement au coeur en venant ici, dans l'appartement de Kol en te disant que tu ne le partageais pas avec lui comme vous aviez pu faire auparavant. Tu avais tout de même des regrets que votre histoire se soit écroulé bien que cela semblait évident dès le départ qu'un jour ou l'autre le château de cartes s'écroulerait au vu des bases peu solides. Kol était peut être ton âme soeur mais pas l'homme idéal pour toi, du moins c'est comme ça que tu le voyais. Vous aviez beau vous aimer, vous n'étiez pas fait pour vivre ensemble, ça aurait finit par te tuer et ton vécu a déjà prouvé cela à de nombreuses reprises. Il était bizarre de te dire que tu venais voir Kol en tant qu'ex femme. C'est comme si tu prenais vingt ans en pleine figure mais le pire dans tout ça c'est que tu ne lui avais pas fait face depuis longtemps, votre dernière conversation, vous l'aviez eu au téléphone. C'est sûr qu'on peut faire mieux comme correspondance mais tout est toujours compliqué entre vous et tu ne voulais pas t'imposer dans sa vie. Tu n'en avais pas le droit et lui non plus à vrai dire. Vous n'aviez plus rien à vous reprocher et toi tu avais clairement fait table rase de votre passé depuis que tu avais retrouvé ta mémoire. C'étant anxieuse que tu sonnais à la porte, ne sachant même pas s'il se trouvait là à cette heure-ci, s'il était seul ou non, car bon tu sais parfaitement, pour en avoir fait les frais, qu'il aime la compagnie des femmes. Et tu te sentirais encore bien gênée de le voir avec une autre. Alors si tu pouvais éviter cela, ce serait parfait et votre discussion n'en paraîtrait que des plus normales. Mais voilà tout est toujours compliqué entre vous et c'est avec une simple serviette autour de la taille qu'il t'ouvre la porte. Tu restes sans voix quelques secondes tout comme lui derrière. Tu fixes son regard oui parce que bon c'est vraiment awkward comme situation." Bonjour, tu t’es perdue ? Comment ça se fait que t’es là ? Je rêve peut-être !? " Tu n'es visiblement pas la seule mal à l'aise. Tu souris pour détendre l'atmosphère." Non je ne suis pas perdue, c'est bien toi que je voulais voir. Et non tu ne rêves pas du coup par contre moi si parce que bon c'est pas une tenue pour accueillir quelqu'un ça. Disons que y'a quelques temps ça m'aurait plu mais ... Bref." il ne valait mieux pas que tu continues sur ta lancée qui pourrait mener sur un chemin glissant." Je peux entrer quelques minutes, promis ça ne sera pas long et puis au moins tu pourras t'habiller. " Ce serait dérangeant de lui parler avec son absence de vêtements sur lui.
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