Nevalek - Fight in the house

IN THE NIGHT

NEVADA & ALEK

• Par moment, tout part en couille, y'a des jours, des soirées, et même des matinées ou tu contrôles plus rien, ou t'es juste un putain de téléspectateur, tu regardes ta vie, et tu ne peux rien faire pour arrêter le massacre. Tout ce que tu dis t’enfonceras, tout tes gestes te trahirons, comme si tu étais coupable, comme si tu avais vraiment merdé, alors que pour une fois dans ta putain de vie, tu dis la vérité. J'sais bien que j'ai pas le passé le plus glorieux qu'on puisse avoir. J'me suis servi des filles, j'ai souvent été présent à un grand nombre de soirée alcoolisé, j'me suis mis dans des états pas possibles, à se demander si j'allais pouvoir me réveiller le lendemain, mais, tout ça, j'avais arrêté, tout ça, j'avais dit stop, pour me concentrer sur la vrai vie, ma vrai vie, ma vie de jeune homme, ma vie d'homme marié, de père de famille, d'ami fidèle. La seule chose que je désirais c'était de rendre les gens heureux, les savoir en bonne santé et manquant de rien. J'avais toujours été se genre de personne, même si au premier regard, c'est pas ce qu'on voit chez moi, même si d’apparence, j'ai l'air d'être un putain de branleur de compétition. Sauf que cette fois ci, cette putain de fois ci, je n'avais rien fait, et, je ne comprenais toujours pas ce qui avait pu se passer. J'en étais même arrivé à me demander si l'on ne m'avait pas drogué, mais, je ne voyais vraiment pas qui aurait pu faire ça, qui aurait eu l'idée, m ais surtout l'envie de me droguer, de me descendre, de m'humilier. Alors putain, j'avais laissé ça derrière moi, et, depuis, disons que les conversations avec Neva était assez rapide. J'étais pas en tord, pour une fois, j'étais certain de n'avoir rien fait de mal, j'étais persuadé que je n'avais pas merdé, car je savais très bien que je n'étais pas un putain de drogué, un mather qui s'éclate la gueule à coup de coke ou d'autres merdes du genre. Sauf que non, elle n'en avait pas décidé ainsi, elle en avait décidé que j'étais le seul coupable dans cette histoire et que si, j'me droguais. Alors, j'vous laisse vous mettre à ma place. j'étais soit chez moi, soit à Harvard, soit dehors, et, j'attendais, j'attendais que la crise passe, que le temps fasse les choses en quelque sorte, espérant un miracle parfois. Mais, il tardait à arriver, il tardait à vouloir venir. Et aujourd'hui n'avait pas l'air d'être ce jour, il devait être dix heure, j'étais assis devant la télé, les pieds sur la table, et, j'attendais, j'attendais que le temps passe, je regardais des émissions qui me donnait plus envie de chier que de rire. Putain, à quoi ça sert de s'être abonné au câble quand t'as rien d'intéressant à regarder ? C'est de l'arnaque ça aussi, ma vie en ce moment est une putain d'arnaque grandeur nature. •

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Le bonheur est bien quelque chose d'éphémère, de fragile. La moindre fissure et il peut t'éclater en pleine figure et transformer ta vie en un raz de marée. Autant dire que ce n'est pas quelque chose que tu as demandé. Malheureusement, on t'a pas vraiment demandé ton avis sur ce que tu voulais pour ton avenir. Bien sûr tu pouvais pousser les choses, inverser le mauvais sort mais là ce n'était pas de ton ressort, ce n'était pas à toi de réparer cette fissure qui risquait de se creuser de jour en jour. T'étais pieds et poings liés à attendre qu'Alek fasse quelque chose pour réparer cela et commencer par dire la vérité pouvait être une bonne chose. La rancune t'habitait toujours autant mais tu commençais à avoir peur. L'atmosphère froide dans cette maison te glaçait le sang au point que tu ne dormais presque plus. Réveillée à l'aube, t'avais enfilée un jogging et t'étais partie. Tu fuyais le problème mais surtout tu devais penser à autre chose et c'est exactement ce que tu faisais en partant courir. Te concentrer sur ta respiration et ton rythme de course te libérer l'esprit. Le sport, meilleur moyen d'évacuer. Tu ne saurais dire combien de temps tu avais mis ton corps à l'épreuve avant de souffler enfin. Cela faisait longtemps que tu ne t'étais pas autant surpasser. Enfin une bonne chose dans ta vie. Le temps de t'étirer, tu surprenais une conversation à propos du bal. Autant dire que t'avais pas vraiment envie d'en entendre parler mais des mots éveillèrent ta curiosité. Bon c'est mal d'écouter à la porte des autres mais trop tard. Autant dire que quand tu comprenais que plusieurs étudiants avaient été drogués à leu insu, ton sang ne fit qu'un tour. Ton estomac se tordait, ton cœur s'emballait et tu te mordillais la lèvre. Alors c'est ça d'être en tort. Tu ne savais plus où te mettre sauf que tu n'allais pas rester éternellement dans ce parc. Tes jambes tremblaient sur le chemin du retour au point qu'en arrivant devant la porte de chez toi tu te demandais comment elles avaient fait pour pas te lâcher. Entendant la télé, tu déduisais aisément qu'Alek était réveillé. Sauf que tu ne savais absolument pas comment tu allais te faire pardonner, s'il le voulait bien. Tu pourrais reporter cela à plus tard mais le sentiment de culpabilité t'envahirait bien trop vite. Arrivée dans la salon, tu éteignais la télé." On peut parler ? " Bon à vrai dire tu ne lui demandais pas trop l'autorisation. T'avais pas trop le choix que de t'excuser de ne pas avoir eu confiance en lui.

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• Pour une fois dans ma vie, je sais que j'ai raison, pour une putain de fois, je suis tout à fait conscient de ce qui c'est passé avant tout ça, et surtout, que je n'ai rien pris comme drogue. J'ai trop connu ces vices pour vouloir l'approcher. J'ai vu mon meilleur ami, celui que je considère comme mon frère tomber dans la depression, essayer de se faire sauter la cervelle, être au plus bas à me demander comment il allait pouvoir s'en sortir, alors putain, pourquoi j'irais m'éclater la gueule au bal à coup de drogue ? Pourquoi j'irais faire ça ? Il est où mon putain de but là-dedans ? Quelqu'un peu m'expliquer ou il n'y a aucune explication et vous restez dans le flou, tout comme moi ? J'savais vraiment pas ce qui c'était passé, et, j'en voulais à Neva de ne pas me faire confiance quand, pour une fois dans notre vie, je lui demande de le faire sérieusement. Non, pour elle j'étais un putain de junky, un vrai craqué prêt à se piquer derrière un coin de rue sombre. Conneries, c'est des putain de conneries. Alors, depuis cette soirée merdique, où j'avais appris qu'ont avaient gagné l'award du couple de l'année, plutôt drôle d'ailleurs pour le coup non ? J'étais resté dans mon coin sans chercher à lui parler, sans chercher à m'excuser de quelque chose que je n'ai pas fait. Pour une fois dans ma vie, je savais que dans l'histoire, je n'étais pas fautif, alors putain, j'allais pas m'excuser de quelque chose que je n'ai pas fait. Je tennais, comment, aucune idée, j'arrivais pas à savoir comment je faisais pour tenir aussi longtemps. L'ambiance était merdique et ça me plombait, mais, j'arrivais à tenir, j'y arrivais. Les jours se ressemblaient, limite il ne manquait plus que la plus pour que tout soit dans le même thème. Alors comme chaque matin, pendant que Quincy dormait, sans se douter un instant des problèmes qu'il pouvait y avoir dans cette maison, j'étais assis devant la télé, les pieds sur la table, et j'attendais que le temps passe. La porte s'ouvrit mais je n'y prêta pas attention, et ça, jusqu'au moment où la télé s'arrêta et que Neva se planta devant moi, me demandant si on pouvait parler. "Tu viens d'éteindre au moment le plus intéressant là." Avais-je lâché. Est-ce qu'elle me laissait le choix ? Non, en éteigant la télé c'était plutôt "ferme ta gueule avec ta télé de merde faut qu'on parle et j'te laisse pas le choix." "Mais j'ai pas trop l'air d'avoir le choix." J'vais pas non plus sauter de joie, elle va me dire quoi cette fois ci, me demander de virer toute ma drogue imaginaire de la maison si je veux pas qu'elle me demande de déménager ? •
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Bien évidemment que tu as déjà été anxieuse mais autant que ça jamais. Tu découvres à tes dépends combien il est difficile d'assumer qu'on a tort. Un sentiment que tu n'as pas ressenti depuis longtemps, toi qui fait tellement attention à tes mots à tes gestes. Déjà rien que pour ça tu te détestes mais quand on rajoute en plus le fait que tu as blessé la personne à qui tu tiens le plus dans ce monde, alors là c'est la goutte d'eau qui fait que tu as envie de te frapper la tête contre un mur. Toi qui a en horreur qu'on puisse faire du mal à des personnes qui n'ont rien demandé, tu te trouves tout simplement immonde d'avoir agit comme tel. Tu ne mérites même pas son pardon s'il parvient à te le donner. Des jours que tu attends qu'il fasse le premier pas pour se faire pardonner mais finalement c'est à toi de le faire en mettant ta fierté de côté. Un mal pour un bien car si au moins tu réussis à mettre fin à cette atmosphère pesante avec des excuses entre vous alors tu seras soulagée. Tu hésites longuement sur comment aborder le sujet. Tu te doutes que c'est pas en lui disant un simple "désolé" que tout s'effacera car toi même tu n'accepterais pas ce simple mot si les rôles étaient inversées. Peut être que la nuit pourrait te porter conseil mais faire durer les choses n'est pas vraiment la meilleure des solutions qui soit non plus. Il te reste plus qu'à prendre le taureau par les cornes. Télé éteinte, tu n'as plus qu'à affronter ton mari que tu as visiblement mis de mauvaise humeur. Okay, ça commence mal." Tant pis. Y'a plus important que la TV. " Notre couple par exemple même si tu mérites des baffes pour avoir autant merdé." Mais j'ai pas trop l'air d'avoir le choix. " Tu acquiesces alors que tu te demandes si tu dois rester debout ou t'asseoir sur le canapé, craignant de faire un faux pas. Bon ben ce sera debout vu que ton corps refuse de bouger tétanisée par la honte ou la peur, tu ne sais pas tellement. " Est ce que tu me pardonnerais si je te disais que j'ai eu tort. " Il faut que tu saches avant de t'excuser. Ne pas bénéficier de son pardon est ce qui t'effraies le plus dans cette histoire. Tu t'en voudrais tellement d'avoir tout gâcher pour une connerie idiote, pour avoir été si naïve alors que ça ne te ressemble pas.

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IN THE NIGHT

NEVADA & ALEK

• J’ai l’impression que ça se répète, que chaque année, les mêmes conneries se répètent sans cesse et qu’au final, on est dans un putain de cercle vicieux, qu’au final, tout ça continuera de se répéter si on ne change pas nous même les choses. Mais, comment faire ? Comment changer soit même le futur ? Comment faire pour éviter que cet évènement parte en couille, comme chaque année ? En n’y mettant pas les pieds ? En restant cloitré chez soit comme si y mettre les pieds allait apporter malheur et catastrophe ? J’pense que c’était à peu près ça. Mais cet année, ça avait été le meilleur, jamais j’avais eu droit à ce genre d’accusation auparavant, ou plutôt, si, j’y avais déjà eu droit, mais, en rigolant, rien de sérieux. J’étais un drogué, j’me droguais et y’avait pas d’autre solution possible, j’étais un mec qui prenait de la drogue et qui prenait surtout son pied en faisant ça, un mec qui mentait à sa famille pour s’enfermer dans sa petite bulle, consommer sa merde pour ensuite faire comme si tout ça n’était qu’illusion, comme si je n’avais jamais rien fait. C’est ça, qu’on me reprochait, c’est exactement ça, on me reprochait de me droguer et de mentir, de nier, et qu’au final, ça servait à rien, car elle détenait la vérité. Mon cul ouais, la vérité c’est loin d’être ça, c’est loin d’être que j’suis un putain de junky qui s’éclate la tête à coup de douille, que j’suis un putain de Mather bon à s’envoyer en l’air avec Snoop Dog. Sauf que j’en avais marre, j’en avais eu marre de me battre, d’essayer de prouver que non, c’est faux, que je ne sais pas ce qui se passe, mais que c’est loin d’être une histoire de drogue, j’ui avais même demandé de me faire confiance, je l’avais regardé dans les yeux en lui demandant, mais non, elle m’avait envoyé chier. Alors, qu’est-ce que vous vouliez faire de plus ? J’avais plus rien à faire, elle me croyait pas, c’est elle qui finira par en souffrir, c’est elle qui réalisera qu’elle s’est bien planté, et, peut-être pour elle qui sera déjà trop tard. Mais quand on pense au loup, elle ne tarde pas à venir, et, c’est ce qui c’était passé, éteignant la télé à défaut de me sauter dessus pour me dévorer, elle se planta devant moi. Alors, j’attendais, j’attendais qu’elle s’explique, que je puisse voir le pourquoi du comment elle est là, et surtout, si elle a décidé d’en remettre une couche, ou non. Et là, à ma surprise, elle me demande si j’accepterais de la pardonner si elle avoue avoir eu tort. J’hausse les sourcils, et j’essaie de comprendre. « Explique-toi avant… Et me sort pas que t’as eu tort juste parceque t’en as marre de cette ambiance mais qu’au fond tu continues de croire à tes conneries, car si c’est ça, non, j’te pardonnerais pas de croire que j’suis un junky… Autrement, si c’est autre chose… Ça reste à voir.» A quoi bon s’excuser si c’est juste pour une histoire d’ambiance et d’atmosphère ? A rien, car au final, elle penserait toujours que j’me drogue, et, c’est faux, putain, c’est faux. •
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L'altruisme tu as ça dans le sang, mais les excuses c'est une toute autre histoire. Pourtant tu devrais t'entraîner car à foncer la tête baissée comme ça sans réfléchir, les erreurs peuvent être nombreuses. Tu es d'ailleurs étonnée que ton impulsivité ne t'ait pas joué de vilains tours bien avant aujourd'hui. Il y a une première à tout mais tu t'en serais bien passé. Enfin d'un autre côté, t'es rassurée d'avoir enfin le fin mot de cette histoire de drogue bien que tu ne peux que culpabiliser de ne pas lui avoir fait confiance. Et si tu n'étais pas aller courir ce matin ? Si tu n'avais pas étais curieuse et surpris cette conversation ? Où cette mauvaise ambiance vous aurait-elle menée ? Peut être que vous auriez tenu quelques semaines encore mais te connaissant tu aurais fini par craquer. Tu te connais t'aurais pas supporter cette atmosphère pesante où tu à l'impression d'étouffer de seconde en seconde, où tu dois réfléchir à chaque mot que tu prononces. Alors oui c'était égoïste de te part de ne pas faire grand effort pour arranger la situation, d'attendre qu'il fasse le premier pas mais t'es comme ça, on ne te refera pas. En t'épousant il avait pris le lot en entier et les défauts en faisaient parti intégrante. Il savait à quoi s'attendre. T'es pas non plus si imprévisible que ça. Il connaît tes valeurs et la drogue était une de tes bêtes noires. Evidemment il avait fallu que la blague de certains plaisantins tombe sur lui. Forcément. Si t'attrapais ces gars pour t'en être pris à ta famille, tu ne donnais pas cher de leur peau. En attendant t'avais l'air bien conne devant ton mari à t'excuser comme une enfant qui venait de commettre la plus grande des bêtises. A vrai dire on était pas si loin de ça. Tu n'en menais pas large. Stoïque, tu pourrais presque prendre racine dans le salon. T'attendais sa réponse un peu anxieuse." Explique-toi avant… Et me sort pas que t’as eu tort juste parce que t’en as marre de cette ambiance mais qu’au fond tu continues de croire à tes conneries, car si c’est ça, non, j’te pardonnerais pas de croire que j’suis un junky… Autrement, si c’est autre chose… Ça reste à voir. " Okay il aurait pu te foutre une baffe en pleine figure, ça reviendrait au même. T'essayes d'être sincère mais il t'enfonce, autant dire que ça ne t'aide pas à avoir confiance en toi." Non mais je suis sérieuse. Ne rend pas les choses compliquées pour moi, veux-tu. " Sinon t'y arriverais pas." Enfin, je suis désolée de t'apprendre mais t'as bien pris de la drogue au bal, à ton insu, mais t'en as pris du coup j'avais raison sur ce point. " T'es quand même pas fautive dans toute l'histoire, c'est important à souligner." Par contre, je suis désolée de ne pas t'avoir cru quand tu disais que tu n'y touchais pas. J'aurais pas dû. " T'avais soutenu son regard le temps de lui expliquer mais une fois tes explications terminées, tu baissais les yeux au sol.

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• Evidemment que j’ai déjà pris de la drogue, évidemment que j’me suis déjà éclaté le crane comme pas possible, assis sur le canapé d’une maison dont je ne connaissais pas les propriétaires mais juste que c’était le lieu de la fête pour la soirée. Bien sûr que j’me suis déjà retrouvé dans des états pas possible, à me réveiller et à me demander ce qui c’était passé la veille, j’me suis déjà retrouvé à me réveiller à côté d’une putain d’inconnue, et là pour le coup, vous pouvez supprimer l’un des deux mots, la phrase aura quand même exactement le même sens. Mais ça, putain ça, je l’ai jamais caché, jamais je n’ai menti là-dessus, jamais je n’ai essayé d’enjoliver la chose pour passer pour le gars bien, j’ai toujours été franc et honnête à ce sujet. Et, je n’avais aucune envie de replonger là-dedans, de me retrouver projeter quatre ans en arrière, à redevenir l’Alek que j’étais, ce petit con qui baise, qui bois, qui fume et qui fout le gros bordel. J’voulais pas, j’voulais vraiment pas. Alors putain, pourquoi j’aurais fumé ? Pourquoi j’aurais pris de la drogue si au final, je n’en avais pas envie ? Pourquoi j’en aurais pris, si au final, je lui assurais que non ? Qu’est-ce qu’elle préférait ? Me croire moi où croire les dires de je ne sais qui ? A en croire ce qui s’est passé, la deuxième option est celle qui a été choisi. Super pour moi ça. Même ta femme ne te fait pas confiance quand il s’agit de drogue, alors que putain, j’ai jamais eu un problème avec la drogue. Encore je serais un ancien drogué, là ouais, je comprendrais, mais, pour le coup, c’était loin d’être le cas. Mais là, elle s’excuse, elle me dit que j’ai bien pris de la drogue, mais à mon insu, mais là, je soupire. Elle est sérieuse ? Même quand elle a tort, faut qu’elle tourne la phrase pour avoir raison ? J’laisse ma main claquer son mon front et descendre lentement le long de mon visage. C’est pas possible d’être comme elle, de ne pas accepter le fait d’avoir tort. « Même quand t’es en tort, faut que tu tournes le truc pour avoir raison, c’est pas possible… T’aurais pu juste tourner la phrase pour me dire que tu t’es trompé et voilà. » Mais non, c’est pas possible. Par moment, ce trait de caractère, il m’énerve. Je le savais très bien avant de me mettre avec elle, avant de l’épouser et de lui faire un enfant, j’étais au courant qu’elle était comme ça, mais, c’est normal que par moment, ça me soule non ? Cette envie de toujours avoir raison. « Pour le coup, fait moi des pâtes pour te faire excuser femme, j’ai faim. » Avais-je lâché. J’allais surement me pendre un truc dans la gueule, mais, c’est pas grave. J’prenais le risque. Risque minime d’ailleurs. •
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On ne change pas ce qu'on est. Chasser le naturel et il revient au galop. C'est vrai qu'au premier abord chez toi, on découvre surtout tes qualités, bienveillante, attentionnée, ouverte d'esprit, qui se bat pour ce qui est juste, c'est ce qui ressort le plus évidemment. On est Quincy ou on ne l'est pas. Mais tu n'est pas blanche comme neige autant physiquement qu'intérieurement, c'est évident. Rien n'est tout blanc ni tout noir. Faut dire qu'il n'y a que ceux qui peuvent se vanter de te connaître par coeur, qui ont eu à faire avec ton impulsivité, ta jalousie, ton côté rancunier et borné. T'es pas une furie non pas à ce point là, tu défends juste tes opinions, comme tout le monde. Bon d'accord tu n'aimes pas non plus que ta fierté en prenne un coup, sûrement parce que tu es tellement habituée à bien faire que l'échec ou l'erreur sont pour toi des choses inconcevables et qui ne viennent jamais de ta personne mais de l'autre. Mais aujourd'hui tu te prenais une claque en pleine figure, un mur, ou un train même. C'était violent, brutal que de se rendre compte qu'on a faut sur toute la ligne ou presque, comme tu le soulignais dans tes excuses. Okay tu avais agis de manière excessive mais quand même t'y pouvais pas grand chose s'il s'était fait drogué, t'étais une victime de façon indirecte si on peut dire. T'as beau avoir prononcé un désolé, c'est visiblement pas suffisant au vu de son facepalm. Tu plisses les yeux. Il pourrait être conciliant envers toi et ton incapacité à t'excuser." Même quand t’es en tort, faut que tu tournes le truc pour avoir raison, c’est pas possible… T’aurais pu juste tourner la phrase pour me dire que tu t’es trompé et voilà. " Tu soupires, un peu blasé. C'est ce que tu viens de faire. Tu vas pas l'implorer non plus." Mais c'est ce que j'ai dis, j'ai juste éclairci la situation. Je suis peut être en tort mais y'a pas que moi dans l'histoire. " Faut toujours qu'il essaye d'avoir plus, c'est plus fort que lui ça." Pour le coup, fait moi des pâtes pour te faire excuser femme, j’ai faim. " C'est une blague ou il vient vraiment de jouer le macho, le mâle dominant ou autre connerie du genre ? Il doit avoir des pulsions suicidaire, tu vois que ça comme explication." Dieu t'a fait avec des jambes et des bras. Alors lève toi et marche. Et profite en pour m'apporter un café tiens. " Il aurait pas du jouer, il n'y a que la défaite qui l'attend face à toi.

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NEVADA & ALEK

• Un défaut de fabrication, c’est comme ça que ça s’appelle non ? Quand quelque chose ne va pas, et ça, depuis le début ? La façon qu’elle avait de toujours vouloir avoir raison et détester avoir tort, c’était un peu ça ? Un défaut de fabrication ? En réalité, j’sais pas vraiment, mais, je vous assure que par moment, c’était loin d’être la joie, soit fallait que je m’excuse pour qu’on arrête de se prendre la tête alors qu’au final elle avait autant tort que moi, soit ont devaient continuer à se faire la gueule tant que l’un de nous n’auras pas pris la décision de revenir vers l’autre. J’peux donc vous assurez que chez nous, on est loin de s’emmerder, de n’avoir rien à faire, ou d’avoir une vie trop plate. Regarder cette fois ci, regarder ce qui s’est passé, j’apprends aujourd’hui que j’me suis fait droguer, comme une petite gamine qui aurait mis une jupe un peu trop courte devant un pervers complètement malade, pervers qui aurait glisser un petit cachet dans son verre pour qu’une fois fait effet, il puisse aller l’attraper dans un coin et faire d’elle sa marionnette pour la soirée, la violer, la frapper, faire toutes ces choses malsaines qui aurait pu lui passer par la tête. Putain, j’suis pas cette pauvre petite fille moi, j’suis pas le mec qu’on viole bordel de merde. Alors, je comprends pas pourquoi c’est à moi qu’on a donné de la drogue, c’est mes cheveux, c’est ça ? De dos on m’a pris pour une fille et on a voulu me la faire à l’envers ? Bref, je m’éloigne un peu, mais, vous voyez, même quand elle a tort, même après m’avoir accuser d’être un drogué, d’avoir soutenu qu’elle le savait, qu’elle en était certaine, même après lui avoir demandé de me faire confiance parceque jamais je ne prendrais de cette merde, et bordel, même après s’être rendu compte qu’elle c’était complètement trompée, elle trouve le moyen de me dire qu’elle n’avait pas tort, et qu’elle n’était pas la seule à être en tort dans l’histoire. Mes yeux s’ouvrent d’un coup. « Ah non là j’suis pas d’accord ! C’est pas parceque j’ai des cheveux de filles et que de dos un malade m’a pris pour une meuf que c’est ma faute si on m’a drogué pour essayer de m’enculer ! » J’étais pas en tort dans cette histoire, j’étais une simple victime. Rien de plus, une victime de ces grands malades. Et là, j’ui demande d’aller me faire à manger en mode comme elle aime pas… Et sa réaction m’arracha un petit sourire. « Dieu m’a aussi donné une femme, pas très obéissante, mais une femme quand même, alors sert ton mari veux-tu ? » J’avais pas faim, j’avais juste envie de la faire chier maintenant qu’elle c’était rendu compte qu’elle avait eu tort. •
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Il serait parfois pratique que de pouvoir remonter le temps car il est certain que tu l'aurais fait sans hésiter si ça avait pu t'éviter cet incident au bal. Tu assumais totalement ce que tu avais pu dire à Alek ce soir là quand bien même tu n'en étais pas vraiment fière. Il va peut être falloir que tu apprennes à canaliser ta colère. Tu as détesté vivre dans cette atmosphère pesante et si tu pouvais faire en sorte que ça n'arrive pas à nouveau, tu allais faire quelques efforts. Par contre tu ne pouvais pas promettre de ne plus être cette tête de mule. Présenter tes excuses était déjà un vrai exploit en soi et c'est tout ce à quoi il aura le droit." Ah non là j’suis pas d’accord ! C’est pas parce que j’ai des cheveux de filles et que de dos un malade m’a pris pour une meuf que c’est ma faute si on m’a drogué pour essayer de m’enculer ! " Tu levais les yeux au ciel. Ce n'est pas parce que tu disais que tu n'étais pas fautive quant au fait qu'il se soit fait drogué que pour autant tu rejetais la faute sur lui." J'ai pas dit que t'étais en tord là dessus. Tu t'es juste fait avoir. Mais j'ai rien à voir là dedans non plus. Imagine c'est moi qui aurait bu ce verre, je suis certaine que tu m'aurais prise pour une droguée comme j'ai pu le penser te concernant. J'ai juste merdé en pensant que c'est toi qui avait cherché à te droguer. Point final. Mon avis ne changera pas là dessus." Faut pas trop t'en demander non plus. De toute façon t'es pas dupe, tu étais consciente qu'il cherchait à te pousser dans tes retranchements, à tester tes limites. C'est un jeu pour lui, un jeu que tu n'étais pas prête à perdre. Indirectement tu lui avais dit d'aller se faire voir pour ses pâtes." Dieu m’a aussi donné une femme, pas très obéissante, mais une femme quand même, alors sert ton mari veux-tu ? " Il doit avoir des restes de drogue dans le sang, c'est pas possible autrement. " Ouais j'ai signé pour être ta femme mais pas ta boniche. Embauches toutes les femmes que tu veux pour satisfaire chacune de tes demandes. Je t'interdis juste les putes, ça va de soi. " Il valait mieux préciser et prendre les devants avec lui car il semblait déterminer à avoir le dernier mot. Hors de question que tu lui accordes.

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