LET'S LIVE IT UP LIKE SAMSARA ₪ ABBY

take a trip to Nirvana

feat. Abigail & Cody

Il devait être aux alentours de minuit quand Cody, un peu éméché, martela la porte de son amie Abby à coups de poing sans s’arrêter. Fut un temps où il était le grand manitou de la batterie au jeu Guitar Hero, alors il pouvait encore taper à cette fichue porte pendant des heures et des heuuuures, et Abby le savait. C’est d’ailleurs sûrement pour ça qu’elle finit par ouvrir. Une chance que Cody avait encore un minimum de réflexe, sinon son visage aurait fait office de tam-tam incessamment sous peu. Après, c’est vrai que ça aurait fait un peu de chirurgie esthétique gratos pour Abigail, pas qu’elle en avait vraiment besoin mais … Non nooon, s’il fallait dire toutes les choses qu’elle devrait corriger sur son visage, Cody aurait le temps de dessaouler – comment ça je suis méchante ? :D « Quoi, t’es toujours pas prête ? Je t’ai appelé y a des heures au moins ! » Sisisi, c’est vrai. Il y a trois jours, il lui a dit qu’il la ferait sortir – sans prévenir quand, c’est pas drôle. Et tonight is the night. « Bouge ! Allez ! On va au People’s Republik, y a une soirée sympa ! » Enfin, Cody le supputait. Cette boîte de nuit était toujours sympa en fait. « M’oblige pas à choisir tes fringues et à te saper … » Il en était capable. Chaque jour il choisissait les fringues de sa fille de quatre ans. C’est donc pas Abby qui le retiendrait.

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❝ Please let me die alone in my kigurumi pyjama.❞
Cody & Abigail.

Minuit, pour Abby c'était l'heure de regarder une bonne série dans son canapé entourée de ses meilleurs amis les crèmes glacés, les gâteaux et bonbons en tout genre. Cependant un autre de ses amis décida de frapper à sa porte au même moment au plus grand désespoir d'Abigail qui voyait déjà sa petite soirée tranquille partir en fumée. Elle avait reconnu le martellement particulier propre à Cody et qui l'agaçait tant que cela lui donnait encore moins envie de lui ouvrir. Cependant sachant qu'il resterait devant sa porte de toute manière à lui exploser les tympans elle se décida à se lever de son canapé si douillet pour ouvrir la porte.

« Quoi, t’es toujours pas prête ? Je t’ai appelé y a des heures au moins ! »

Abby n'avait aucun souvenir de cet appel, sans doute parce qu’elle ne voulait pas s'en rappeler, et de toute façon n'aurait jamais donné son accord pour sortir ce jour-là et elle le savait très bien. Mais elle savait aussi que Cody s'en moquerait et que s'il le fallait il la traînerait par les pieds jusqu'à ce qu'ils soient arrivés.

« Bouge ! Allez ! On va au People’s Republik, y a une soirée sympa ! »

Elle avait déjà entendu parlé de cette boite sans pour autant y être déjà rentrée, mais se méfiait toujours de ce genre d'endroits, sans doute parce qu'on peut tomber sur des gens très bizarres et qui ne vous lâchent pas de toute la soirée.

« M’oblige pas à choisir tes fringues et à te saper … »

En effet si elle devait sortir Abby aurait en effet à changer de vêtements, les pyjamas en forme de licorne n'étant pas une tenue des plus adapté ni des plus discrète. Elle se dit alors que finalement elle n'aurait jamais du ouvrir cette fichue porte mais voyant qu'il était trop tard et qu'elle ne pourrait pas lui échapper elle poussa un profond soupir de résignation avant de marcher en direction de sa chambre.

« Attend moi deux minutes alors, mais je te préviens que tu me devra un service pour t'avoir accompagné là-bas. »

Elle ferma d'un coup sec la porte avant de la rouvrir deux seconde après, ne passant que sa tête dans l’entrebâillement.

« Et tu ne touche à rien en attendant.»

Bien sûre en faisant référence à toute la nourriture qui gisait sur le canapé. Elle ouvrit donc son armoire, les mains sur les hanches et faisant la moue, avant de se décider à en sortir une petite robe noire toute simple et de l’enfiler. Deux coups de brosse et une paire d'escarpins plus tard elle sortit de la chambre.

« Alors ? Nan en fait ne réponds rien parce que de toute manière je ne me changerais pas une seconde fois. »

Elle n'espérait pas de compliment de sa part, mais cela aurait déjà été un maigre remerciement pour la traîner de force dans un des endroits qu'elle s'évertue le plus à éviter. Elle prit ses clés et son manteau en suivant Cody d'un pas lourd de mécontentement.

«Je suppose qu'en plus de m'infliger cette maudite soirée on va devoir y aller à pied ?»

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take a trip to Nirvana

feat. Abigail & Cody

Il était temps pour Abigail de sortir, et Cody s’était auto-confié cette mission. Une personne aussi géniale qu’elle – enfin, que Cody trouvait particulièrement géniale quand il était complètement bourré au point de discuter avec les lampadaires dans la rue – ne pouvait pas se résoudre à n’avoir une vie sociale qu’avec ses pots de glace le samedi soir. NON NON NON. Cody s’offusquait. Heureusement, il enfila à temps son costume de justicier pas masqué pour la sauver de son ennui.
Bien qu’Abby lui demanda de toucher à rien, Cody ne se fit pas prier pour se la jouer Top Chef et goûter un peu à tout ce qu’elle grignotait avant son arrivée. « C’est pas bon pour ta ligne ça dis-m… » Mais elle apparut, et là Cody la fixa avec des yeux ébahis – genre à la Hedwige dans HP quoi, sisisi le regard ultime – et lâcha un gros ’woooow’ intérieur. Mais vous savez, Cody Bleeker reste Cody Bleeker. Et en réalité, ce qu’il sortit ne fut pas aussi glamour ; « Ta ligne va très bien en fait. Mais fais gaffe aux hanches. C’est pas ce genre de robe qui te va le mieux. » Une fois que Cody Karlagarfeld-Bleeker eut fini de s’exprimer, il gagna la porte et confirma les propos de son amie ; « Je suis parfaitement sobre, mais pas en état de conduire. » Voilà. Donc il fallait marcher.
Et donc, un petit quart d’heure plus tard, les deux compagnons arrivèrent face à la porte du People’s Republik. Passer le videur ne serait pas bien compliqué, pas avec une jolie fille à son bras. Ah merde, encore fallait-il la trouver la jolie fille ! Bon allez, Abigail fera l’affaire. Cody se tourna vers elle et se permit d’ajuster sa robe sans même lui donner la permission. « Descends ton décolleté, montre-les, sinon on entrera jamais, n’aie pas peur, j’suis sûre que ça fait un moment qu’ils n’ont pas vu le jour en plus. » Bonsoir, je m’appelle Cody et je suis un gros lourd. Abby devait se demander sur quel genre de phénomène elle avait bien pu tomber.

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Cody & Abby.

« Ta ligne va très bien en fait. Mais fais gaffe aux hanches. C’est pas ce genre de robe qui te va le mieux. »

C'est drôle comme Cody avait le don pour faire des compliment, bien sûre c'est parfaitement ironique. Il semblerait que même s'il le voulait il n'y arriverait pas, c'est à se demander comment il arrive à draguer, enfin bon, mettons cela sur le compte de l'alcool. Et puis il pouvait dire ce qu'il voulait au final Abigail ne se préoccupait pas vraiment de ce que lui pouvait penser mais plutôt les autres.

« Je suis parfaitement sobre, mais pas en état de conduire. »

Effectivement, c'était tout à fait logique d'être sobre mais pas en état de conduire. Abby se demandait bien pourquoi elle avait posé la question puisqu'elle savait très bien à quoi s'attendre avec Cody et même si il ne cessait de l'exaspérer, elle ne pouvait pas s’empêcher d'avoir une certaine once d'empathie pour lui qu'elle cachait bien.

C'est après plusieurs centaines de soupirs et de grognements accompagné de « On est bientôt arrivés » qu'Abby et Cody arrivèrent devant la boite et avant tout devant le videur qui faisait bien de tête de plus qu'elle et qui les toisait du regard.

« Descends ton décolleté, montre-les, sinon on entrera jamais, n’aie pas peur, j’suis sûre que ça fait un moment qu’ils n’ont pas vu le jour en plus. »

Cody s'était mis à tripoter sa robe sans se gêner comme si il s'agissait d'une bête de foire que l'on cherche à exhiber. Il n'y avait pas à dire ce n'était pas un très bon début de soirée. Mais, malheureusement pour lui, toucher à Abby était la meilleur façon de perdre ses deux bras. Elle l'attrapa alors en lui faisant ce regard, oui ce regard que les grandes personnes font aux enfants un peu trop turbulents pour les réprimander, ce même regard qui fait que l'on préférerait être six pieds sous terre plutôt qu'ici.

« Nan mais ça va pas la tête, si ça avait été une femme, tu crois que j'aurais arraché ta chemise pour lui montrer ton poitrail de mâle ? - qui soit disant passant doit ressembler à celui d'un ado - Mais qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça et figure toi que ma poitrine se porte très bien si tu veux vraiment savoir.»

Elle se tint alors devant le videur avec le même regard qu'elle avait lançait à Cody.

« Pouvons-nous entrer maintenant ? »

Le videur ne sembla pas broncher et s'écarta de la porte avec un regard un peu surpris mais pas plus effrayé que ça.

« Bon allez tu me suis, c'est toi qui a voulu venir non ? »

Cependant, il aurait peut-être mieux valu qu'ils aient été tous deux refoulé à l'entrée puisque ce qui les attendait été loin, bien loin, de ce à quoi ils pouvaient s'attendre, ou au moins de ce à quoi Abby pouvait s'attendre. L’ambiance était tamisée et le hall décoré dans un style baroque, Abby semblait y trouver un certain charme, mais ça s'était avant de croiser la première personne masquée et très peu vêtue de la soirée qui n'était d'ailleurs pas seule et plutôt occupée. Dés ce moment elle jeta un regard ahuri à Cody en le secouant par le col de sa chemise.

« Nan mais c'est quoi cet endroit, où est-ce que tu m'as emmené ? On dirait se croirait dans une maison close mais en plus « bizarre ». Mais pourquoi je t'ai suivis ? Pourquoi ? »

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take a trip to Nirvana

feat. Abigail & Cody

Abby n’était pas le genre de nana avec qui Cody aimerait être pris au piège. Elle n’était pas une très bonne alliée. Déjà, ça ne semblait pas lui plaire que Cody prenne des initiatives, à savoir la forcer à bouger son petit cul sexy pour aller en boîte. Soit. On ne peut pas tous être à l’aise dans ce genre d’endroit, n’est-ce pas ? Mais alors là, une fois face au videur, elle refusait même de sacrifier sa poitrine en guise de pass pour entrer à l’intérieur. WTF. Toutes les amies font ça. Toutes les amies montrent leurs boobs pour aider leurs potes à entrer dans des soirées privées. Mais pas Abby. Noooon. A croire qu’elle se pensait au-dessus de ça. « Alors de un, j’ai pas un torse d’ado et je peux te le prouver. Et de deux … » Il pointa son index en l’air, titubant sur lui-même, sans même avoir à marcher, signe que son compteur d’alcoolémie était dans le rouge. « Bon, j’ai oublié mon petit deux. Ça ne devait pas être important. Je te ferai signe quand je m’en rappellerai. » S’il s’en rappelait, ça va de soi. Sur ces belles paroles, ils entrèrent grâce au regard-tueur d’Abigail. OK, elle avait peut-être un pouvoir magique, peut-être même qu’elle avait le premier rôle dans le nouveau ’Fantastic Four’ ! Enfin peut-être pas le premier, parce que le premier rôle est un homme et, jusqu’à preuve du contraire, Abigail n’a pas de poils aux pattes. Et Cody s’était légèrement abaissé pour jeter un coup d’œil rapido, juste pour être sûr et certain de ce qu’il avançait. Passées ces interrogations passionnantes, ils entrèrent dans le club où, derechef, ils furent mis dans l’ambiance. Mon Dieu. Où avait-il atterri ? Même Drunk Cody se rendait compte qu’ils n’étaient pas dans une soirée tout à fait normale, à moins qu’ils se soient téléportés des années en avant et qu’à présent, tout le monde portait le string Borat pour aller en boîte. Pourquoi pas heeeinnn, peut-être qu’on se sent plus libre dans ses mouvements pour danser ! Et quand il fut secoué comme un pommier – ou poirier, ou abricotier ou whatever, osef de l’arbre – par Abby, il comprit qu’elle n’était pas très à l’aise. Il tenta de trouver une excuse à ce possible malentendu. « Arrête de flipper, y a probablement un spectacle au fond de la salle ! Allez viens, j’suis sûr que c’est très culturel par là-bas. » Bizarrement, il sentait que la partie ’cul’ du mot allait l’emporter sur les cinq autres lettres, mais il y avait forcément méprise. Il attrapa donc Abby par le poignet et l’entraîna au milieu de la foule. Et plus ils s’y enfonçaient – esprits pervers not allowed here – moins les gens étaient vêtus et portaient des loups sur le visage. Mmh. A un moment, Cody fit genre de commencer à danser pour se mettre dans l’ambiance, tout en disant à son amie ; « Désolé, j’avais pas vu que c’était soirée déguisée ! Oh c’est bon on va s’amuser quand même ! Y a un mec derrière toi qui n’arrête pas de te mater ! Je pense que tu as ta chance ! » Quelle veinarde ! à peine arrivée et déjà elle attisait le désir des hommes !

charney for ilh

edit ; excuse-moi pour le pavé LET'S LIVE IT UP LIKE SAMSARA ₪ ABBY 927261665

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Cody & Abby.

- « Arrête de flipper, y a probablement un spectacle au fond de la salle ! Allez viens, j’suis sûr que c’est très culturel par là-bas. »

Bizarrement Abigail n'était pas très convaincue par cette excuse – on se demande bien pourquoi – et comme fut entraîner de force par Cody dans l'antre de la bête, enfin dans la foule, mais à peu de chose près c'était du pareil au même. Elle s'imaginait bien au chaud dans son lit sans toute cette agitation et tout ces corps « dénudés » voir plus en se disant qu'au final si c'était une soirée déguisée – oui parce que pour le coté culturel il ne fallait pas se mentir il n'existait pas - il n'y avait pas besoin d'avoir beaucoup de déguisement sur soi.

- « Désolé, j’avais pas vu que c’était soirée déguisée ! Oh c’est bon on va s’amuser quand même ! Y a un mec derrière toi qui n’arrête pas de te mater ! Je pense que tu as ta chance ! »

Oh mon dieu ça c'était la chose de trop, déjà qu'Abby ne supportait pas l'indécence de l'endroit voilà que maintenant elle est la cible d'un pervers, enfin d'un homme la regardant avec insistance comme s'il ne s'agissait que d'un bout de viande. Elle s'était retourner pour le jauger de la tête aux pieds et tout comme les autres on pouvait s'accorder à dire que son visage était la seule partie de son corps à être entièrement masqué.

- « Tu parles d'une chance, on dirait qu'il sort tout droit d'un club sm celui-là. Je sais bien que si une fille dans son genre t'approchais tu ne dirais pas non, et vu ton état je pourrais même comprendre, mais là non merci.»

Elle sentit alors que quelque chose venait de se coller à elle, et bien sûre pas touche à Abby, en comprenant bien qu'il s'agissait de l'homme qui la « maté » ni une ni deux qu'elle s'en détacha pour finir par lui faire face en position de combat les poings serrés. Il n'y avait pas à dire, elle faisait vraiment tâche dans cette soirée.

- « Tu ne crois pas qu'on devrait rentrer maintenant, ça se voit que tu n'as pas vu ta tête dans un miroir. Et puis on a rien à faire là, c'est pas soirée déguisé, ou alors si s'en est une c'est une c'est soirée costume de strip-teaseuse. »

Effectivement si Cody était un peu beaucoup alcoolisé, il en avait en plus de l'attitude, le visage qui va avec et Abigail se voyait déjà en train de le traîner hors de la boite comme un sac à patate.

- « Allez Cody, je te promets qu'on y reviendra un autre jour. »

A ce moment-là Abby avait l'impression de s'adresser à un gamin un peu têtu qui faisait une fois de plus un caprice, mais de toute manière Cody lui avait toujours apparus comme un grand gamin voir pire un grand bébé qu'il faut toujours surveiller en plus de ça.

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P.S.: Désolée d'avoir était si longue à répondre :)

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take a trip to Nirvana

feat. Abigail & Cody

C'est qu'elle avait du succès la Abbyyyy. À peine arrivée, voilà qu'elle attisait le désir d'un inconnu – et j'insiste sur la dernière syllabe – inconNU. Après, n'oublions pas que tous les goûts sont dans la nature heing. Malheureusement, le gars ne semblait pas au goût de la douce Abigail. Cody fixa l'homme, circonspect. D'aussi loin qu'il la connaissait, il ne l'avait jamais vu avec un homme, pensant sans doute que c'était une originale qui attendait la perle rare. De toute évidence, non. Parce que là ... Bon OK, le côté perle, peut-être pas, mais rare, ça c'est clair ! « Une nana se pointe dans la même tenue, je l'épouse et je fonde une famille avec elle dans ma voiture ! » Voilà voilà. Vous avez tous les détails ... « Enfin, si j'étais venu en voiture. » ne put-il s'empêcher de corriger, même si l'info était inutile et complètement passée à la trappe par Abby la samouraï, prête à zigouiller l'inconNU. « Hey doucement ! » s'inquiéta Cody. Il ne s'inquiétait pas vraiment pour son amie, plus pour lui au cas où le gars - un peu baraque quand même - frappe Abigail et que ça ricoche sur Cody quoi. Ça lui ferait mal. Plus de peur que de mal, elle suggéra néanmoins leur départ imminent. Mais Cody ne l'entendait définitivement pas de cette oreille. Il grimaça, fronça les sourcils, à cheval entre l'exaspération et la déception. « Tu vois, tu recommences Abby ! » lâcha-t-il finalement en tapant du pied par terre. Fail. Il brisa un verre qui traînait par terre. Anywayyy, il continua ; « Tu trouves toujours une excuse pour fuir. Tu te défiles. Et t'sais, j'commence à penser que le problème c'est pas que tu n'aimes pas ce genre d'endroit ou quoi, je pense plutôt que tu as peur. Peur de quoi ? Mystère. » Il était hors de question qu'elle ne se défile.

charney for ilh

t'es pas longue, ne t'inquiète pas Vic

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CODY & ABBY.

- « Tu trouves toujours une excuse pour fuir. Tu te défiles. Et t'sais, j'commence à penser que le problème c'est pas que tu n'aimes pas ce genre d'endroit ou quoi, je pense plutôt que tu as peur. Peur de quoi ? Mystère. »

Elle ne voulait pas l'avouer devant lui, ni même devant personne, mais il avait mis le doigt sur problème. Pourquoi elle détestait se retrouver dans ce genre d'endroit ? C'était la peur, enfin pas la peur pathologique, mais juste la sensation de ne pas être à sa place, alors qu'elle savait pertinemment que ce genre de raisonnement était stupide, il fallait bien qu'elle ai quelques défauts dont celui-là. La peur du rejet peut-être, il est plus facile de ne pas prendre de risque plutôt que d'en souffrir. Abby commençait alors à se calmer, ce qui n'était pas dans ses habitudes lorsque Cody l'emmener dans ce genre de lieu et surtout lorsque l'on parvenait presque instinctivement à montrer ses faiblesses.

- « Désolée, si tu veux t'amuser je ne vais pas t'en empêcher, je vais t'attendre à l'entrée, de toute façon il faudra bien quelqu'un pour te raccompagner. »

Son ton se voulait ferme alors qu'elle prononçait ces mots, mais au fond d'elle s'était la fatigue qui résonnait, peut-être l'heure ou le fait de devoir toujours jouer un rôle en permanence pour éviter qu'on voit vraiment qui elle est, une grande peureuse qui redoute le moindre regard ou la moindre pensée que les autres peuvent avoir sur elle.
Sans vraiment le savoir Cody lui avait encore plus pourrie la soirée. Elle le laissa alors en plan se rendant dans l'entrée et se laissant tomber sur une des chaises qui traînait là comme une pauvre fille qui viendrait de se faire largué pour la énième fois, plongeant son viasage entre ses main en soupirant. Ne faisant plus attention au chahut autour d'elle, ni même à Cody qu'elle s'imaginait continuant de danser voire draguer quelques filles au passage.
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