Party girls don't get hurt - Daërys

Quoi de mieux pour terminer une longue semaine passée à réviser, remplir des dossiers, téléphoner aux quatre coins du monde, que d'aller en boite de nuit un vendredi soir ? Je reconnais avoir lâcher le frein en ce moment, tandis que certains commencent à s'activer pour les concours de fin d'année, je me permettais de relâcher la pression. J'avais brillamment travailler tout au long de l'année, ce qui ne changeait pas de mes années d'études antérieures à Oxford, j'avais gardé exactement le même rythme. Mais en quittant Londres pour Cambridge, je m'étais préparé à changer de condition de vie, déjà au sein de mon cercle d'amis. J'avais retrouvé de nombreuses anciennes connaissances et même des proches datant de mon enfance, sans compter Moana à présent. Avec tout ce beau monde les propositions de sorties, de voyages et de fêtes avaient presque triplées, chacun souhaitant rattraper le temps perdu ou alors commencer une nouvelle aventure. Mais ce soir était une sortie entre Winthrop, une petite balade entre garçons de la confrérie pour se changer les idées et passer un bon moment dans le coin le plus branché de la ville à leurs dires, le People's Republik. J'avais déjà eu le loisir de venir ici, et l'ambiance ne m'y déplaisait pas, cela n'était pas si différent que les boites anglaises. Notre arrivée fut remarqué, quand un petit groupe des garçons dit "élites" de l'université débarque, cela passe rarement inaperçu. Nous étions directement aller vers le bar, histoire de commencer à parler et pour eux, d'évaluer la situation. Je commandais un cocktail en m'asseyant sur une chaise, les écoutant distraitement parler tout en regardant les personnes passant devant moi.

©clever love.

J'étais heureux de cette sortie, pouvant enfin relâcher la pression avec une année scolaire acharnée et intensive, le moment était venu de se laisser aller en ne pensant à plus rien. Concentré sur la conversation à propos des résultats des partiels, j'avais à peine senti une pression derrière moi. Je m'étais retourné tout en fouillant dans ma poche de pantalon pour en ressortir un papier. Je lisais le rendez-vous, totalement surpris par cette démarche à la fois drôle et incroyable. Totalement poussé par mes amis et l'alcool commençant à faire son effet, je me rendis comme convenu aux toilettes, peu sûr de cette histoire tout de même. Je poussais la porte en apercevant une fille au téléphone de dos, j'avais l'impression de jouer dans un mauvais film de charme assez cliché. Ce n'était pas mon style de suivre comme ça une fille jusque dans les toilettes, mais cette soirée était spéciale. Malgré un peu d'alcool dans le sang, le reflet de la jeune fille me disait quelque chose. Je m'approchais, tentant de remettre un prénom sur ce visage. « Ma... Maëlys Helington ? » La fille des vétérinaires de Londres, ça me revenait enfin !

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