CLARKE&JUJU # Devenir féminine oui mais pour qui ?

Ma meilleure amie s'était mise en tête de me faire devenir plus féminine, sauf que je me demande bien pour qui je devrais l'être. Je suis très bien comme je suis et l'amour n'est pas vraiment ma priorité pour le moment, surtout après le gentil faux espoir que mon charmant cavalier m'a fait croire durant tout le bal et notamment avec son baiser qui en réalité ne voulait rien dire. Non mais quel genre de mec fait espérer ce genre de choses à une fille et encore une raison pour moi d'attendre de tomber sur le "prince charmant" ? Malgré tout, passer une journée avec ma meilleure amie à qui je peux tout dire, je ne dis jamais non alors je pars la rejoindre au centre commercial. Une fois sur place, je la vis et je fonce dans ses bras tout en la saluant.

Ma chérieeeeeeee ! Comment tu vas ?

Je vins la serrer tellement fort dans mes bras qu'elle devait avoir du mal à respirer alors je commence à stopper mon étreinte, tout en attendant sa réponse et qu'elle reprenne son souffle. J'étais tellement excitée de passer un moment rien qu'avec elle, que mon sourire se lit sur mon visage comme toujours.

Une sortie entre fille, j'en rêvais. Alors quand Juliet me contacta par sms pour savoir si j'étais prête pour le summer camp, j'en profitais pour l'inviter au centre commercial. Une virée shopping entre fille, voilà ce dont j'avais besoin pour me remettre de mes émotions. J'avais rencontré une beau jeune homme, Marc, lors d'une sortie en boite de nuit et, il m'avait contacté par sms pour que je le revois un peu plus tard. J'étais littéralement sous le charme du beau français. Mais j'avais un peu peur de la suite, du coup, cette sortie allait me faire un bien fou et j'espérais que ma meilleure amie me remette les pieds sur terre. J'avais besoin d'un avertissement, "Clarke, tu es naïve !" ou bien "Clarke, ses intentions sont certainement mauvaise, tu l'as rencontré en boîte de nuit !!". Mais je savais que Juliet n'allait pas me dire cela, non, ma meilleure amie était comme moi avec les garçons, c'est-à-dire : au point mort. Je patientais quelques minutes devant le centre commercial quand une bombe me sauta dessus en me serrant trèèèèèèèès fort dans ses bras. « Mon dieu Juliet, je vais devoir t'appeler Hulk désormais ! » m'exclamais-je en rigolant doucement. Je reprends mon souffle quand elle me libère et je lui demande en retour, « Je vais très bien ma belle, et toi ? Tu es rayonnante en tout cas ! » affirmais-je avec un large sourire.