WAYNE H. CONNELY ► zayn malik

Allah est grand.
Je joue tranquillement dans la maison, quand un cri me fit sursauter. Je cours vers ma grand-mère, elle était à la cuisine, elle cuisinait. Ma grand-mère ? C'était toute ma vie, faut savoir qu'elle a fait de ma vie de petit garçon un bonheur et, pourtant, j'avais des parents absents: Oui, se trouvant encore jeune dans sa tête, ils sortaient en boite quasi tout le temps, sortaient souvent entre le travail et moi, je n'étais que transparent à leurs yeux. Mamie ! Mamie ! C'est l'appel à la prière, vite, Allah n'attend pas ! j'étais tout content. J'adorais regarder ma grand-mère faire la prière, c'était tellement beau. "Oui mon petit chat, j'arrive en me donnant un bisous sur le crâne. Je cours en direction du canapé pour la regarder prier. Elle était belle ma grand-mère avec sa djellaba camel, elle savait toutes les positions et les paroles à dire par coeur. Une fois la prière terminée, on passa à table, c'est moi qui avait mit la table. J'ai rajouté papa et maman. Ma grand-mère était pas vraiment pour mais si j'en avais envie, elle laissa donc les couverts sur la table et bien sûr, la plupart des soirs, mes parents ont appelé ma mamie et on dit qu'il rentrerait tard ce soir et de m'embrasser très fort. J'étais super énervé, sérieux, quand vont-ils se rendre compte qu'ils ont un gosse sur leur dos ? J'ai bien peur que jamais ils vont s'en rendre compte. Je pars pleuré dans ma chambre. Ma grand-mère arriva dans ma chambre, se mit à côté de moi et commença à me chanter, en arabe, la chanson enfin notre chanson, qu'on se chante tout le temps pour se remonter le moral. Elle savait comment me rendre le sourire, cette femme c'était ma déesse, je la respecterai plus que n'importe qui. Elle me fit un bisou sur le front et, avant d'éteindre la lumière: nhebuk je souris et lui répondis de même. Rien ne vaut le "je t'aime" d'une grand-mère qui, malgré les problèmes d'argents par chance, pas trop important, peux te rendre riche d'amour et d'affection.

Quel changement.
Voilà, mes parents se sont rendu compte qu'ils m'ont vite fait, - enfin vite fait, c'est bien gentil -
oublié dans leur vie. Et comme dé-clique ? Ma grand-mère. Elle s'est éteinte à mes 10 ans à cause d'un AVC. Elle leur a dit de prendre soin de moi mais, dans le vrai sens du terme. Ils m'ont donc parlé chacun leur tour, comme quoi ils étaient désolés, qu'ils feront attentions à moi désormais, que c'était une réaction égoïste de leur part. Moi, je n'avais pas vraiment envie de leur pardonner, comme ça, c'était trop méchant c'qui ont fait. Mais je n'étais qu'un petit de 10 ans contre des parents de 35 ans. Alors, on a oublié tout ça. On a même voulu repartir tous sur une bonne base, un nouveau départ en gros. Alors, on est parti en Amérique. Le nouveau départ à vraiment eu qu'un point positif: notre relation était plus forte désormais et on était plus soudé à présent.

J'ai pas choisit les bons potes, apparemment.
"Bon azy je rentre, à demain mes gros je les tcheka tous un par un et rentra à la maison. e a que ça à faire de toute façon. Je monte les escaliers à grands pas. "Eh ! Hakim, même pas tu dis bonjour ou quoi ? Descend" je soupir en faisant demi-tour, je descendis les escaliers à pas lasses, je m'arrête à la première marche. Bonjouuuur, maman et me retourna prêt à remonter. Mais t'a quoi aujourd'hui Hakim là ? T'en veux une à croire ? Dit bonjour correctement non ? dit ma mère, en haussant le ton. Pardon, bonjour maman elle sourit et me fit un bisou sur la joue. Ca s'est bien passé à l'école aujourd'hui ? je m'installes sur le canapé avec elle, cette question veut tout dire: raconte-moi ta journée de a à z et, vu que ma mère est assez autoritaire, je vais lui expliquer ma journée, sans rechigner. Mais je savais que la discution allait mal partir, car forcément elle m'a dit "T'as pas trop fait de bêtises avec tes amis là ?" forcément, je l'ai mal pris. Maman ! Mais arrête avec c'te question ! Fait-moi confiance merde quoi, je ne te demande pas d'accepter mes potes, mais accepte mon choix et évidemment cette embrouille a duré toute la soirée et forcément mon père s'en est mêlé et a rejoint le parti de ma mère. "Tu sais, mon fils, depuis qu'on a reçu ce coup de fil, on est pas très confiant" il avait raison d'un côté mais c'est pénible aussi.. En plus cette embrouille est de plus en plus fréquente. Le coup de fil c'était celui des filcs. Bon j'ai fait une connerie même plusieurs, mais cette connerie-là on n'a pas vraiment été performant: on a cambriolé la maison d'un riche pour ce faire un peu de tune tu vois.. Sauf que sa maison s'est fermé d'un coup et il y avait un vrai bruit strident qui tapait dans les oreilles. Quand ça c'est arrêté, on a été piégé par la police. Moi, j'ai rien eu car c'était la première fois que j'avais eu des ennuis avec la police, mais y'a des potes qui y sont passés.
Pendant cette période, côté famille c'était des engueulades à n'en plus pisser à cause de ça, vu que j'ai jamais arrêté de ne plus voir ma bande avec qui j'avais fait ce fameux braquage.

à mes 18 ans, j'ai donc décidé de partir de la maison, l'ambiance de la famille ne c'était pas vraiment améliorer malgré que j'avais perdu de vue ma bande. Par chance, j'ai voulu rentrer dans Harvard et j'ai été accepté. Je compte bien repartir sur une base plus "clean" si tu vois ce que je veux dire.