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Quand tout bascule… ✖ La douleur qui me tiraillait dans le bas ventre depuis plusieurs semaines m’avait finalement réveillée dans la nuit. Une des filles de ma sororité m’avait accompagné jusqu’aux urgences où j’avais cru devoir patienter plusieurs heures – comme le disait les rumeurs – pourtant une fois mon problème expliqué à l’accueil tout s’était enchaîné. J’avais plus vite que jamais vu chacun des membres de l’équipe médicale et paramédicale tant et si bien que j’avais fini par comprendre que si le médecin m’avait reçu une quinzaine de minutes après mon arrivée, c’était parce qu’il redoutait que mes douleurs ne cachent quelque chose de grave. Prise de sang, échographie, perfusion, les soins s’enchainaient sans que je n’y comprenne rien en dehors du fait que tous ces professionnels étaient aussi inquiet que moi, même s’il s’arrangeait rudement bien pour me le dissimuler.
J’eus enfin le droit à des explications juste avant mon transfert dans le service de chirurgie. Et dans tout le charabia que l’interne me servit j’avais compris les mots : urgences, kystes, risque d’hémorragie et être opérée rapidement. En gros je n’avais pas mon mot à dire. En moins de vingt quatre heures j’étais passé de la jeune harvardienne douloureuse à la patiente-bombe qui risquait d’exploser.
Après l’intervention et après un bref passage en salle de réveil j’avais regagné ma chambre encore somnolente. Quel bonheur que d’être anesthésiée pour moi qui n’avait pas pris de drogue depuis plusieurs jours. Quatre ; pour être précise ! Bon ce n’était pas énorme, mais j’avais fait des progrès non !
Marc rentrait dans ma chambre. Qu’il était sexy dans sa tenue de travail. Une tenue que je meurs d’envie de lui retirer d’ailleurs ! Pensais-je souriante. « Hum... Mon ultime fantasme sur le point de réaliser. » avais-je lancé d’une petite voix. Si j'avais trouvé la force de plaisanter c'est que je n'allais pas si mal que ça. Je riais doucement et grimaçais ensuite en posant ma main sur mon ventre qui me tiraillait légèrement.
J’eus enfin le droit à des explications juste avant mon transfert dans le service de chirurgie. Et dans tout le charabia que l’interne me servit j’avais compris les mots : urgences, kystes, risque d’hémorragie et être opérée rapidement. En gros je n’avais pas mon mot à dire. En moins de vingt quatre heures j’étais passé de la jeune harvardienne douloureuse à la patiente-bombe qui risquait d’exploser.
Après l’intervention et après un bref passage en salle de réveil j’avais regagné ma chambre encore somnolente. Quel bonheur que d’être anesthésiée pour moi qui n’avait pas pris de drogue depuis plusieurs jours. Quatre ; pour être précise ! Bon ce n’était pas énorme, mais j’avais fait des progrès non !
Marc rentrait dans ma chambre. Qu’il était sexy dans sa tenue de travail. Une tenue que je meurs d’envie de lui retirer d’ailleurs ! Pensais-je souriante. « Hum... Mon ultime fantasme sur le point de réaliser. » avais-je lancé d’une petite voix. Si j'avais trouvé la force de plaisanter c'est que je n'allais pas si mal que ça. Je riais doucement et grimaçais ensuite en posant ma main sur mon ventre qui me tiraillait légèrement.
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