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c'était une tentative de meurtre? Parce que t'as lamentablement échoué | Timoteï

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Étudier la psychologie. C'est une branche que j'aurais pu choisir. Mon métier, bosser en tant que barmaid, est, je pense, un assez bon avant-goût de ce qu'est le boulot de psychologue. Je vois de nombreuses personnes défilées devant moi : des hommes d'affaires venant rapidement boire un verre avant de rentrer chez eux, les hommes du quartier, venant au bar regarder le match de foot pour éviter les querelles avec sa famille, les alcooliques, ne pouvant se passer de leur verre après le boulot et ne quittant le pub que lorsqu'il comprend qu'il n'est plus capable d'avaler une gorgée de whisky ou de vodka. Et pourtant, jamais je n'ai eu de problème avec eux. Aucun accident. Parfois une petite bagarre éclate, mais je m'interpose avant qu'un accident est lieu. Ce boulot, il n'est pas si terrible que ça, je le trouve même plutôt sympa. Et ces personnes, elles ont tous un point en commun, elles ont besoin de vider leur sac d'émotion, et je ne suis pas contre le fait de les écouter, au contraire. Lorsqu'on n'aime pas parler de soi, le meilleure alternative pour éviter les questions, c'est d'en poser soi-même à la personne en face de vous. Parfois, les questions sont inutiles. Certaines personnes se livrent bien plus facilement qu'on ne le croit, surtout à des inconnus qui ne les jugent pas. Voilà à quoi se résument certaines soirées que je passe au Bukowski Tavern lorsque le pub n'est pas bombé et où il est encore possible de s'entendre parler. Ce soir, tout était calme. Une dizaine de clients présents dans la salle. 3 ou 4 installés au comptoir, regardant du coin de l'oeil le match de football américain se déroulant en direct à la télévision . Un homme, installé face à moi, avait passé une partie de sa soirée, un verre de whisky dans les mains, à me parler de sa future ex-femme, voulant à tout prix avoir la garde intégrale de ses enfants. Une soirée comme les autres, à un détail près. D'ordinaire je ne finis pas ma soirée allongée sur le béton après m'être faitrenverser par une voiture. Je n'aurai pas dû traverser la rue sans regarder, les yeux plongé dans mon téléphone. D'ordinaire la rue est déserte à 2h du mat'. Sauf cette voiture, qui n'a, a priori paseut le temps de freiner. Je ne suis pas trop capable, à l'instant, de discerner l'endroit précis où j'ai mal car tous mes muscles me font souffrir dus au choc subit il y a quelques instants. J'ai l'impression que les étoiles dans le ciel sont bien plus nombreuses et qu'ellesbrillent bien plus fort que d'ordinaire. Elles me font mal aux yeux alors je préfère les fermer. Lorsque je les rouvre, le décor àchangé. .le ciel noir à laisser place à un plafond blanc, les différentes douleurs que je ressentais ce sont toutes installé dans ma cheville, et le sol inconfortable à laisser place … à un lit inconfortable. Les quelques minutes qu'il faut à mes iris pour s'habituer à la vive lumière, me suffisent à comprendre dans quel endroit je suis arrivée. Mon regard se pose sur mon bras où je constate que je suis relié à une perfusion. Cette vision me fait immédiatement paniquer, et, me foutant pas mal du produit/ médicament qu'il m'injecte, je l'arrache instantanément, préférant souffrir le martyre plutôt que d'avoir une aiguille dans le bras.  
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Franchement tu ne gères pas, vraiment pas. Tu fais le con, tu es con. Tu n'arrives pas à chasser ces putains de pensée, et tu n'arrives pas à rouler normalement. Tu te fais surprendre par chaque feux rouges, ou même par d'autres voitures. La musique est forte, la fenêtre est à moitié ouverte. Tu espères juste reprendre possession de ton cerveau, tu as besoin de reprendre le contrôle. Toi qui d'origine contrôles affreusement tout, là, tu n'avais plus réellement les cartes en mains. Tu soupires et même que les larmes montent doucement à tes yeux. Une chose que tu avais toujours refusée, tu n'avais pas à pleurer, tu n'avais pas le droit. Tu n'étais pas faible et pleurer était une faiblesse, même si ton cœur te faisait mal, tu n'avais pas le droit. Même si ta propre vie était en train de se détruire, tu n'avais pas le droit de lâcher une seule perle. Et bien spur, tu roulais sans réellement regarder devant toi, tu étais totalement ailleurs. Les mains sur le volant, du moins ta main droite et l'autre par la fenêtre. Tenant entre tes deux doigts une clope qui se consumait par la vitesse de la voiture. Tu ne tirais même pas dessus et au final, tu la laissais tomber derrière toi. Elle rebondissait plusieurs fois pour au final se faire écraser par la voiture se trouvant derrière toi. En peu de temps, elle te doublait, te retrouvant totalement seul dans les rues à deux heures du matin. En même temps, à cette heure-là, soit tout le monde dormait soit tout le monde faisait la fête. À croire qu'il n'y avait que toi pour te promener dans les rues à cette heure-là. Mais, personne ne se doutait qu'il n'y avait que durant la nuit que les bouchons disparaissaient totalement. Finalement tu n'étais pas seul, quelqu'un traversait la rue et roulant bien trop rapidement. Tu n'avais pas eu le temps de t'arrêter, même si pourtant tu avais freiné comme tu pouvais. Tes pneus ont légèrement glissé et au final, tu fonçais droit sur la jeune femme. Tu venais de renverser une personne à deux heures du matin. Heureusement, tu n'étais pas alcoolisé ou défoncé, juste ailleurs. Tu avais coupé directement le moteur, appelant le plus rapidement possible les urgences. Tu t'en voulais, ce n'était que le début d'une longue soirée. Une fois la femme emmené à l’hôpital, tu avais dû te rendre au commissariat pour expliquer les faits. C'est seulement deux heures après, que tu avais pu disparaître du poste pour te rendre à l’hôpital. Tu devais la voir, prendre des nouvelles d'elle. Et pourtant, tu restais coincé devant les portes. Depuis ton accident, tu avais refusé de mettre un pied dans ces bâtiments. Au final, tu n'avais pas eu le choix. Tu poussais la porte, te dirigeant vers le comptoir expliquant la situation. Elle t'invitait à la suivre, te guidant jusqu'à la chambre, ou se trouvait une jeune femme, blonde. C'était bien elle, qui s'était retrouvée sur ta voiture.
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Lorsqu'on est jeune, on nous apprend à regarder de chaque côté avant de traverser une rue, qu'on soit sur un passage pour piétons ou non... Mais ce genre de règles, je l'ai un peu oublié au fur et à mesure des années. Si j'avais pris le temps de tourner la tête à droite et à gauche, la collision n'aurait peut-être pas eu lieu. Ou même si j'avais simplement levé les yeux de mon téléphone portable. Si j'avais pas été aussi concentré sur le message que j'écrivais ; j'aurai peut-être aussi pu entendre la voiture qui arrivait.. Avec des « si » on pourrait faire le monde, n'est ce pas .Mais ce qui est fait est fait, et la voiture qui me fonce dessus, je peux pas l'éviter, tout comme le conducteur a sans doute pas le temps de freiner. Un choc, puis, plus rien. 
Un brouillard immense se dresse devant moi, ainsi qu'un bourdonnement incessant dans mes oreilles. Je ne sais pas ce qui se passe, mais ça me plaît pas. Mes yeux s'ouvrent très lentement pour tomber sur une lumière aveuglante venant du plafond. Il me faut plusieurs minutes pour m'habituer, et malgré tout, le brouillard est toujours présent, comme un voile de fumée m'obstruant la vue. Le bourdonnement continue mais je ne m'en soucie pas pour l'instant car une autre douleur à faire son apparition, me venant du bas du corps, plus précisément de ma jambe. Je me redresse légèrement sur mes cousins pour regarder tout autour de moi. Des murs blancs, une simple porte face à moi . Je suis à l'hôpital, mais pourquoi suis-je ici ? Les dernières heures que je viens de passer sont, elles aussi englouti dans un brouillard, les rendant flous. Je ne sais pas si c'est dû au coup que j'ai reçu sur la tête en tombant qui est à l'origine de ce voile de fumée sur mes souvenirs. Puis lentement mes souvenirs remontent à ma mémoire, moi traversant la rue, la voiture fonçant sur moi. Je peux pas m'empêcher de grimacer en me rappelant le choc et surtout la douleur. Je vais pour passer une main dans mes cheveux lorsque je constate que je suis relié à quelque chose, une machine, non une perfusion plutôt. Mes yeux se posent automatiques sur mon bras, où les aiguilles disparaissent sous ma peau. Le monde autour de moi devient encore plus flou et, d'un geste tremblant, j'arrache ces fichues aiguilles, me recroquevillant le plus loin possible d'elles, comme s'il s'agissait d'une monstrueuse bestiole, particulièrement repoussante... Quelques minutes après ma prote s'ouvrent sur deux personnes, une femme et un homme. La femme, qui doit bosser à l'hôpital vient vers moi pour me remettre la perfusion mais je refuse. Je suis horrifié rien qu'à leur vue alors l'avoir dans le bras. C'est hors de question ! Elle n'insiste pas et m'explique que je me suis fait une entorse, m'expliquant tout un baratin que je ne comprends pas, je retiens juste le fait que je pourrai pas poser mon pied au sol pendant quelques jours.J'hoche lentement la tête en soupirant avant de l'entendre me dire que je dois passer la nuit ici car j'suis tombé sur la tête. Elle sort rapidement de la chambre avant que j'ai le temps de riposter. Me laissant seul avec l'homme qui était rentré en même temps qu'elle . Je pose enfin mes yeux bleus sur lui. Vu sa tenue, il n'a pas l'air de bosser à l'hôpital, ce qui me rassure légèrement. Et vue sa tête lui non plus n'a pas l'air enchantée d'être ici, ce qui m'encourage à lui adresser un p'tit sourire avant de prendre la parole. « excuse moi mais... je peux savoir qui tu es ? »
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Tu ne gères pas tellement, tu t'en veux et c'était bien la première fois que ça arrivait. Tu venais de renverser une personne, tu ne la connaissais pas. Mais son visage et son corps, si fragile. Tu venais de la renverser, tu venais de lui rentrer dedans. Tu avais été incapable de t'arrêter, malgré ton coup de volant, elle était trop rapide. Certainement pressée de rentrer chez elle après le boulot. Ton cœur avait fait un énorme bon, ta tête s'était mise à tourner, ta respiration courte. Tu avais appelé les urgences, tu t'en voulais et tu te sentais si mal... Tu avais du expliquer les faits au commissariat et ça pendant un bon moment. Par chance, aucune trace de drogue ou d'alcool, c'était bien la première soirée ou tu n'avais ni fumé, ni bu. Tu n'avais rien à a te reprocher à ce niveau, par contre, tu avais sur la conscience, cet accident. Elle n'avait peut-être pas traversé sur un passage, elle n'avait pas regardé avant de traverser, mais pourtant, c'était toi le maître dans ce jeu. Tu avais toutes les cartes en main et tu n'avais pas réussi à éviter ce drame. Elle était partie, inconsciente dans ce véhicule, direction l’hôpital. Tu t'en voulais et tu allais certainement attendre à son chevet qu'elle se réveille. Une fois libéré par les policer, tu t'étais rendu à pied jusqu'à l’hôpital qui se trouvait à seulement cinq minutes à pied. Un léger soupire, tu passais ta main dans tes cheveux et tu t’arrêtais devant les marches du bâtiment. Tu t'étais dis que tu n'allais jamais retourner dans cet endroit, manque de chance pour toi, tu te retrouvais devant la même porte, malgré des semaines plus tard. Tu n'avais pas le choix, tu ne pouvais pas baisser les bras aussi près du but. Tu montais les marches, poussais la porte et tu te rendais automatiquement devant le grand comptoir. Tu avais du patienter un petit moment avant qu'une personne ne prenne ta demande en compte. Elle t'avait accompagné jusqu'à une chambre, totalement blanche comme celle que tu avais eu auparavant. Elle t'avait fait rentré dans la chambre, sans prendre la peine de toquer. Une jeune blonde était là, debout, s'arrachant à moitié les perfusions, ce que je pouvais comprendre. Tu restais invisible, le temps que l'infirmière fasse le tour des problèmes, avant de disparaître de la chambre. Tu te retrouvais seul avec la blessée en question, et plus le temps passait et plus tu t'en voulais. Tu ne te sentais pas à l'aise à cause de ce problème, mais aussi parce que cet hôpital te rappelait ton accident. Plongé dans le coma plusieurs jours, une perte de mémoire, des choses effrayantes et tu espérais de tout cœur, que la jeune femme n'avait rien de tout ça. Elle prenait la parole, en effet tu étais rentré sans même te présenter. « Je suis Timoteï, je t'ai... renversé il y a quelques heures... » soufflais-tu doucement.
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Je pense pouvoir affirmer que j'suis pas la seule à ne pas aimer les hôpitaux. La plupart du temps, lorsqu'on si retrouve, c'est pas un bon signe . Soit, c'parce qu'on est soi-même blesser, soit pour v'nir voir un proche qui est certainement pas dans un très bon état. J'ai rarement eu l'occas de v'nir à celui de Cambridge. Une seule fois en fait, après l'attentat à la bombe. De la même manière, je m'étais réveillé dans une chambre, totalement blanche, neutre, et avec des souvenirs flous. Au bout de quelques minutes, les souvenirs m'étaient revenu, l'explosion, les vitres qui avaient explosé sous la pression, des bouts de verre venant se planter dans ma jambe me déchirant les ligaments, des personnes tombant tout autour de moi, du sang... tout ça, ces souvenirs, restent douloureux malgré le temps qui passe. Et me retrouver de nouveau à l'hôpital, ça aide pas. Rien que le fait d'imaginer, que, derrière cette porte close, se trouvent des personnes blessés, recouvertes de sang... je supporte pas, .Et les perfusions sur mon bras, c'est le truc en trop ! Je supporte vraiment pas les aiguilles, le sang... l'univers médical en entier quoi ! Alors devoir passer la nuit dans cette chambre, j'ai beaucoup de mal à l'imaginer. Je pense même pas que je réussirai à fermer les yeux une seule seconde. Et à côté, devoir supporter la douleur que me procure mon entorse à la cheville, c'est le comble. Je reste assis sur le lit de l'hôpital, pestant mentalement contre cette fichue infirmière qui n'est même pas fichue de me donner un médoc à avaler pour faire passer la douleur. C'est soit je me fais charcuter le bras avec leur foutue perfusion, soit je souffre : GENIAL ! Avec tout ça, je ne fais pas tout de suite attention au jeune homme qui est rentré en même temps que la femme qui travaille ici. Au début, je pensais qu'il s'agissait peut-être d'un stagiaire ou d'un interne mais étant donné qu'il était encore ici, j'en doute maintenant.Je continue de le fixer, lui demandant enfin qui il est. Sa réponse me surprend, en fait je m'attendais pas à ça, pas du tout même. Ça me surprend ua point que, durant quelques instants, je ne sais pas trop quoi dire . Si je dois lui gueuler dessus de m'avoir renversé, ou le remercier de venir voir comment je vais... Non, j'sais pas trop comment je dois réagir. Je pousse un soupir avant de lever les yeux vers lui. «  Bah c'pas grave... j'imagine que tu l'as pas fait exprès hein' ? » lui demandai-je. Je vois pas trop qui voudrais vouloir ma mort mais on sait jamais. «pis, j'suis en vie et pas trop amoché, ça va ! » j'hausse les épaules en souriant , au final c'est juste ma cheville... je dois juste dire adieu à mes footings matinaux pendant quelques jours, c'pas vraiment la mort non plus. «  pour la peine tu peux me rendre un p'tit service ? » dis-je me mordant légèrement la lèvre inférieur, il me doit bien ça non ?
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