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The cars we drive say a lot about us. ✖ Anya

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The cars we drive say a lot about us
Je roulais vite. Je roulais même trop vite mais comment dire que plus je voyais le compteur de ma superbe décapotable grise frôler les 150 km/h, plus cela avait le don de m'exciter. Le mois de septembre venait à peine de commencer et j'entamais ma troisième année de médecine, si bien que comment dire ? J'étouffais. J'enchaînais tout et rien, nuit de débauche comme nuit de révision, journée dans ma salle de sport et dans un amphithéâtre bondé...J'avais attendu toute une journée pour enfin profiter de mon bolide et du coucher de soleil tout en savourant l'air fouettant mon visage et mes cheveux...Je parcourais les rues de Cambridge comme si je les connaissais par cœur, brûlant quelques fois des feux rouges, ne sachant même pas si les flics traînaient dans les coins que je pensais visiter...A 150 km/h, rien ne pouvait encore plus m'exciter qu'une supposé course poursuite avec la police, une scène digne d'un scénario de Fast and Furious. Mais la vitesse me joua un méchant tour et putain, ce que les choses pouvaient se dérouler vite lorsqu'on était plus maître d'une situation. Je perdais subitement le contrôle de mon véhicule lorsque -pris au dépourvu à cause de la vitesse- je ne pus ralentir au bon moment et j'entrais en collision par le flanc gauche de ma voiture avec quatre autres roues en pleine marche. L'impact du choc déclencha l'air bag qui me broya la gueule et encore, mon crâne eut la joie de recevoir un bon coup en plein dans le mille. « Putain ! » gueulais-je alors en toussotant face à une fumée grisâtre qui sortait du moteur, lorsque je repris peu à peu conscience de ce qui venait de se produire. Hi Dieu, je ne vais pas tarder à venir te rejoindre...
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Je sortais de 4 heures de relation international. Autant dire que ma tête allait exploser. Je soupirais, en me massant les tempes un instant, j'attendais qu'Andy ne daigner arriver. Pourquoi diable lui avais-je dis que je devais le ramener ? Surement parce qu'il devait m'annoncer quelque chose, c'est d'ailleurs pour ça que je ne lui avais peut être pas dit de se démerder et de ne pas appeler son chauffeur. Alors qu'il arrivait, nous parlions durant le trajet, nous allions partir avec Keanu à Hawaï, c'était une surprise pour son anniversaire et le jet des McDougall était indisponible pour le week end, alors il fallait qu'on s'arrange avec le mien. Fine. une fois le paquet largué à la Eliot House, je prenais la route pour rentrer chez moi. J'avais besoin de me défouler un peu. D'oublier ma journée. J'avais encore le mal du pays, j'avais envie de retourner chez moi, depuis que j'avais foulé ce sol d'ailleurs. Je m'enfonçais dans les ruelles de la ville, je prenais mon pied en appuyant sur l'accélérateur, je passais la troisième, la quatrième, la cinquième, la sixième hésitante à aller jusqu'à la septième. Ouep, je conduis pas une Twingo magueule (aa)   Cependant, mon téléphone sonnait, alors je m'arrêtais sur le côté pour répondre. Kenny qui me proposait de sortir avec lui, je sortais une lime de mon sac tout en coinçant le téléphone entre ma joue et mon épaule, amusée parce qu'il était tenace. Vraiment tenace. C'est après avoir raccroché, que je sortais de ma place, qui n'en était pas réellement une, je l'avoue et c'est à ce moment là qu'une voiture me rentra dedans. Sérieusement ?! Bordel Mon air bag se déclenchait lui aussi, me clouant contre le siège. Je me retrouvais là, coincé dans mon siège avant d'attraper mon talon aiguille pour le crever. Mais c'est quoi ce bordel ! dis-je en sortant du véhicule. Putain ? Tu me rentre dedans et tu oses te plaindre ! Ma voiture, regardes ma voiture ! elle était emboutis à un tel point que je ne savais pas comment ma portière avait fait pour ne pas tomber lorsque j'étais sortis, sans compter la peinture rouge qui s'était drôlement écaillé.  Je toisais le fou furieux du volant d'un mauvais regard, les bras croisé contre mon ventre, légèrement blessé au front. T'as payé ton permis ou quoi ! J'y crois pas   et il a intérêt à sortir le constat et à prendre toute les fautes sur lui.
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Je venais de bousiller ma décapotable...Je venais de bousiller ma décapotable. Inspire, respire, crève pas mais...Attendez une seconde ? Pouce et un, deux, trois soleil. ON venait de me bousiller ma décapotable, j'avais presque rien fait moi dans l'histoire. L'air bag en pleine poire, j'avais du mal à garder de l'air frais dans mes poumons, d'autant plus qu'une étrange fumée s'échappait du moteur juste devant moi. Ma voiture faisait penser à la Little Bastard que conduisait sans prudence monsieur James Dean et je regrettais amèrement que tout comme cette voiture, le moteur ne fut pas dans le coffre, comme ça, je n'aurai pas eu à m'intoxiquer comme je le faisais justement maintenant. «  Mais c'est quoi ce bordel ! » Tiens ? Qu'est-ce que je disais, je n'étais pas le seul à avoir fait des bêtises, pauvre de moi...ou de nous. Plus que désorienté en un premier temps, je ne compris pas de suite d'où provenait la voix qui me sembla plus que féminine et plus qu'en colère. Oh my gad. «  Putain ? Tu me rentre dedans et tu oses te plaindre ! Ma voiture, regardes ma voiture ! » Reposant le cousin de la mort comme je pouvais, j'escaladais la portière d'un geste souple et félin puisque celle-ci refusait de s'ouvrir avant de faire face à la...déesse blonde qui m'agressait. « Ta voiture ? On en parle de la mienne ? T'es carrément sortie de NULLE PART ! » Marquant une brève pause, je me passais une main sur l'arcade sourcilière droite, constant en regardant le revers de celle-ci, qu'elle saignait. Phénoménale. « Mais tu pratiques la magie avec Harry Potter ou tu connais simplement pas le code de la route ? » Blonde la madame en même temps (a) Puis elle était apparut comme par magie devant ma caisse, c'était abusé cette histoire. « T'as payé ton permis ou quoi ! J'y crois pas » La jeune femme était en train de me faire sortir de mes gonds, si bien que je tirais sur ma chemise en jean en soufflant. « Et toi, t'as montré tes boobs pour avoir le tien, ou bien ? » En même temps, y'avait probablement de quoi montrer...Secouant la tête, je jetais un regard à ma montre. « J'espère que t'as une bonne assurance, parce que tout ça va coûter cher ! » Disais-je alors, pensant au superbe constat qu'il allait faire.
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