Invité
est en ligne
Invité
T & T Cameron
Enchainer tellement d'heures d'avion c'était pas possible ! Je me demandais comment faisaient toutes ses hôtesses de l'air aux jupes plutôt courtes et aux jambes si fines et si sexy.
Quoi moi excité ? Non, pas du tout! C'était simplement la fatigue.
Imaginez un peu j'ai du prendre mon vol à Sydney à 2 heures du matin, arriver 14 heures plus tard à Los Angeles, puis 3 heures d'avion plus tard, je posais mes pieds à Atlanta.
Entre le stress des bagages qui ne voulaient pas arriver, mettre enregistrer pour le vol pour Cambridge à la dernière minute et deux heures et demi d'avion plus tard.
Sans compter le nombre de visages croisés au court de ce trajet.
Ca faisait beaucoup pour mon cerveau. Alors mater une à deux dessous de jupe de hôtesses de l'air, ce n'était rien du tout ! C'était plutôt une douce compassion contenue de tout ce bordel ! Tout ça, pour atterrir en plein milieu de la Nouvelle-Angleterre !
Adieu l'air pollué de Shanghai ! Les belles côtés Australiennes.
Il y a un an encore je n'aurais jamais imaginé me retrouver ici, voir mon ex-femme se faire emprisonner pour trafic d'être humain, me faire "gentiment" virer de Chine par les services secrets locaux.
Oui, ca peut paraître surprenant, mais au final on s'y fait, ce n'est pas tous les jours qu'on est marié à une cinglée qui faisaient du business sur le compte des autres.
Enfin l'avantage de tout ça, c'était que j'allais enfin retrouver ma véritable âme sœur !
Ouais, je veux dire mon ombre, la deuxième testicule du même sac, le poivre alors que je suis le sel, enfin assez des comparaisons.
Après fait un dernier clin d'œil à l'hôtesse blonde que j'avais mater quelques instants plutôt.
Je suivis le long couloir blanc trainant ma valise à main derrière moi, de ce que je pus voir à travers la baie vitrée, ce fut que le temps n'était pas vraiment au rendez-vous !
La pluie était de la partie, j'entendais chaque goutte marteler les vitres pendant que j'essayais de me frayer un chemin à travers le groupe de vieille femme qui semblaient marcher à la vitesse d'un paresseux en course.
Ensuite vint le moment où il me fallu attendre de faire la queue au niveau du poste de douane, après m'avoir exigé tous mes documents justifiant mon entrée sur le sol américain, c'est-à-dire mon passeport, la lettre de Harvard qui stipulait que j'étais inscrit, mon billet retour pour Sydney ouvrable et des relever de comptes.
Je vis le visage du douaner se décomposer en voyant le solde de mon compte, non, mes chaussures kenzo n'étaient pas des copies chinoises, mon imperméable Burberry était vrai, et bien que ma montre était plutôt vieille à présent, il s'agissait d'une véritable Hermes et mon jean était bien un véritable Louis Vutton.
Et non, je n'avais pas trafiqué le solde de mon compte, j'avais bien prêt de deux millions de dollars dessus, sans compter ce que j'avais épargné et ce qu'il me restait en Chine.
Après un bref " welcome in the USA ", je lui rendis un simple sourire du genre " eh ouais mon vieux toi et moi c'est pas la même chose alors je te laisse à ton boulot, tu me fais perdre mon temps là "
Finalement, cette fois-ci mes bagages arrivèrent plus vite, comme quoi c'était un signe divin.
Après avoir embarqué mes trois énormes sacs sur le minuscule chariot de l'aéroport, je finis par sortir au milieu de la foule à la recherche de mon cousin.
J'analysais chaque visage.
J'espère que Théo était là, sinon gare à son cul, il allait m'entendre ! Mais une partie de moi était tout excitée à l'idée de le revoir, en même temps c'était la personne que je connaissais le mieux et qui me connaissait le mieux. Imaginer j'ai passé plus de temps dans ma vie avec lui qu'avec n'importe quel personne !
Alors ces quatre ans sans le voir avait été quelque chose que je n'aurais jamais cru possible.
Puis mon regard croisa des yeux que je connaissais trop bien !
Je pris mon chariot et me dirigeai vers lui éjectant au passage des gens qui attendaient d'autres voyageur !
Je le pris dans mes bras lui faisant une accolade, pour être sur que c'était vrai !
Je n'y croyais toujours pas, Théo et moi nous nous retrouvions !
" Tu m'as manqué espèce d'enfoiré ! " criais-je en lui tapotant le dos.
(Invité)