Need you by my side (Aselia)

Tu t'ennuyais chez toi. En continuant à tourner en rond comme tu le faisais, tu allais finir par devenir folle. La solitude ça va deux minutes. Il te fallait quelque chose, ou plutôt quelqu'un pour t'occuper l'esprit, pour parler de tout et de rien et il n'y avait pas meilleure personne qu'Ofelia pour jouer ce rôle. Rien n'avait changé entre vous, maintenant que tu pouvais la qualifier comme étant ta jumelle. Au fond elle l'avait toujours été. Aujourd'hui, c'était officiel et encore il y avait peu de monde à le savoir, mais rien de plus. Elle habitait dans un quartier proche du tien, alors tu ne fus pas longue pour aller toquer à sa porte en cette soirée de printemps. Tu avais juste fait un crochet pour aller chercher de quoi vous restaurer. Peut être que tu aurais du envoyer un message pour t'assurer qu'elle bien chez elle mais peu importe. T'avais décrété que vous alliez vous retrouver ce soir que ce soit chez elle ou autre part. Tant que tu pouvais la voir c'était le principal.

Affalée dans mon canapé, macbook sur les genoux telle une no life... je engraissais tranquillement. J'étais pas forcément dans mon assiette ces derniers temps : ma vie était monotone, il ne s'y passait strictement rien et puis, je me faisais bien chier en fait. Je me rendais compte aussi que notre lien était dix fois plus fort avec Asia, si j'avais toujours eu des scrupules à ne pas lui parler de ma double vie, la réalité de notre fraternité nouvelle rendait ces secrets plus énervant et je m'en souciais beaucoup plus. Soudain, j'entendis frapper ce qui m'étonna et soupirant de devoir bouger mon cul, je replaçais mon shorty et courrais. J'ouvrais la porte. A la vue de ma gueule, la personne rebrousserait surement chemin au vue de cette aspect cadavre que j'avais. C'était Asia, justement. Fin sourire, je me contentais d'un simple ; Hey ! qu'est-ce que tu fais là?

Il te semblait que cela faisait une éternité que vous n'aviez pas eu un moment à vous. Tu étais certainement fautive. Ta relation avec Clarence t'embrouillait le cerveau depuis des mois que tu avais parfois tendance à oublier le monde autour. Tu espérais qu'elle n'allait pas trop t'en vouloir d'avoir un peu jouer la morte ces temps-ci et encore moins penser que cela était du à votre nouveau lien de parenté. Des victuailles plein les mains, tu attendais qu'elle vienne t'ouvrir et en entendant sa question tu fronçais les sourcils." Depuis quand j'ai besoin d'une excuse pour venir te voir ? Enfin vu comment t'es pâle, je pense que j'ai une raison de m'incruster. " Alors tu rentres chez elle. Ne lui laissant même pas le temps de dire qu'elle a du monde ou pas si c'est le cas.