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PRIALYA ❤ Struck in your heart

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« Pourquoi tu ne l'as pas fait ? » Enfin je veux dire, j'avais mis un moment avant de trouver les mots, j'étais restée quelques secondes comme ça là, choquée aussi bien avant de monter sur la scène qu'avant de prendre le micro et me dire qu'il fallait que je fasse bonne figure. Pourquoi n'avait il pas pris le temps de le faire à ce moment là si c'était vraiment ce qu'il voulait que de prendre ma défense ? Tout simplement parce qu'il serait surement passé pour le con de service qui vient me défendre alors que CS crache à qui veut l'entendre que je vais papillonner à droite à gauche et que je me fou complètement de lui alors que ce n'est pas vrai. Sa fierté en aurait surement pris un coup. « Je sais que c'est ma réaction qui te blesse, mais tu crois vraiment qu'elle était honnête et sincère ? Et ce que j'ai fait vivre à tout mon entourage après que tu m'es foutu les résultats du test de paternité dans la figure, tu crois que c'était moi, tu crois que c'était sincère et vrai ? Personne n'a la même réaction face à la douleur et la tristesse, les miennes sont les mauvaises mais faire de l'humour qui ne me fait même pas rire et faire comme si tout me passait au dessus c'est censé m'aider à avancer... Sauf que ça ne me fait que plus couler quand je me réveille... » Et le réveil avait été dur après cette période sans émotion, sans sentiment, sans rien, cette période à laquelle ma discussion avec May et mon appel téléphonique avec Priape avaient contribué à mettre fin. Je me sentais seule dans ma situation seule et perdue, il fallait bien que je fasse quelque chose pour trouver des raisons à ma solitude face à tout cela alors devenir une autre personne, une personne détestable c'était la bonne solution. « Mais j'ai compris ne t'en fais pas, j'ai compris que mon rôle est celui de la pleureuse qui va passer sa vie à pleurer la perte du mec qu'elle aime parce qu'elle a fait la plus grosse connerie de sa vie et que de partout où elle ira sa la suivra, j'ai compris. » Et mon prix de l'infidélité ne ferait d'ailleurs que me le rappeler, enfin sauf si je le donnais à quelqu'un d'autre. « Je te donnerais mon prix, ça t'aidera à te souvenir de ce que j'ai fait et de la réaction que j'ai eu en le recevant comme ça tu n'auras plus jamais envie de m'embrasser. » J'avais dit cela sur un ton très terre à terre, très froid mais en même temps je pensais chacun de mes mots. Après tout ce prix ça devait être plutôt une fierté pour Priape qui se plaçait en victime numéro un que pour moi, qu'il récompense mon infidélité, mon discours, mes deux personnalités, je m'en fichais en fait, je me sentais juste mal. « Laisse moi, arrête de t'inquiéter pour moi, ton bébé va bien et il ira bien jusqu'à ce qu'il sorte de mon ventre ne t'en fait pas, ce n'est pas ma santé qui le mettra en danger. » Mon ventre était maintenant rebondi, j'avais repris quelques kilos mais il fallait bien dire les choses comme elles étaient : j'étais loin des kilos pris pendant ma grossesse lorsque j'attendais Charlie. J'avais à peine repris les kilos que j'avais perdu à cause des nausées alors oui quand mon visage devenait pâle et que je vomissais à nouveau il y avait de quoi s'inquiéter. Mais ce n'était pas son rôle, il devait juste s'inquiéter pour son bébé c'était son rôle de père. Après avoir essuyé ma bouche j'avais repris la parole et j'écoutais maintenant ce qu'il disait... Les larmes montèrent encore et encore ne pouvant plus faire semblant de rien, ni même faire semblant de les retenir. « Quand j'ai gardé ce bébé j'avais un espoir que tu reviennes, que tu me pardonnes Priape ! Aujourd'hui tu m'as très clairement fait comprendre que tu te battrais pour ne pas me pardonner et ne pas me faire confiance à nouveau ! Les choses sont tellement différentes comment veux tu que je puisse me réjouir de donner à mon deuxième enfant la vie que j'ai toujours détesté et que le destin a donné à ma Charlie ? Comment ? » Mon père était parti, il nous avait abandonné pendant des années, des années pendant lesquels on avait eu besoin de lui, des années pendant lesquelles mes parents s'étaient déchirés indirectement, comment voulait il que je rêve de donner à mon enfant ce milieu familial, ce cocon qui n'en est pas du tout un... « Comment tu crois que notre enfant va vivre le fait d'être séparé de sa mère et de sa soeur, ou de son père quand il sera avec Charlie et moi, comment tu crois qu'il va vivre son anniversaire où il manquera forcément l'un d'entre nous ? C'est pas une vie, les gens se séparent aujourd'hui, pour de la merde ils se séparent et ne font pas attention à leurs enfants, notre bébé ne sera pas le premier et pas le dernier, mais j'espérais au moins que ma Charlie serait la première et la dernière de mes enfants à vivre cela et ce n'est pas le cas... Je ne sais même pas comment je vais tenir quand le bébé sera chez toi, ne pas l'avoir près de moi, avec moi... » Une vague de larmes sortit de plus belle alors que mes paroles se combinaient avec... Tout sortait à flot mais au moins ce serait réglé une bonne fois pour toute, enfin de son côté surement... « Comment tu crois que je vais réagir quand je te verrais avec une autre femme qui prendra ma place dans ton coeur et dans le coeur de notre enfant quand il sera avec toi ? J'ai pas envie de vivre ça... Je n'avais pas envie de le vivre... »
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Parce que j’étais de garde et je pouvais pas rp PRIALYA ❤ Struck in your heart - Page 2 3997999705 « Je sais pas Talya, j’ai un temps de réaction un peu plus lent ce soir on va dire… » Peut être que je n’aurais pas du attendre une seconde, peut être que j’aurais du me précipiter sur scène aussitôt, elle n’aurait eu le temps de rien dire et alors tout aurait été différent. On serait probablement restés sur notre petit nuage de bonne entente, à essayer de percevoir les coups du mini nous dans le ventre de sa maman. Mais voilà, j’étais resté figé, Talya avait parlé, son discours avait résonné douloureusement en moi, réveillant la blessure de sa trahison, et nous voilà quelques instants plus tard en train de nous déchirer une nouvelle fois. « Je ne sais pas quelle réaction est la vraie… Desfois j’ai l’impression de ne plus te reconnaître. » Est-ce qu’elle avait changé ? Est-ce que c’était moi ? Ou était-ce juste notre situation compliquée qui me faisait voir les choses sous un angle différent ? Dans tous les cas, je n’avais aucune envie de voir Talya se morfondre à tout bout de champ, ce n’était pas là où j’avais voulu en venir. « Tu pars tout de suite dans les extrêmes ! » lui reprochai-je alors. « Tu penses pas être capable de trouver un juste milieu entre allumer ton meilleur pote sur scène devant toute la fac et le rôle de la pleureuse en pénitence ? » Et tout de suite, elle partait sur la défensive, me promettant son prix. « Tu sais quoi ? Pas la peine de me refiler ton prix non, continue juste d’agir comme ça, ça a le don de me faire passer toute envie de m’approcher de toi ! » rétorquai-je en lui jetant un regard noir et en utilisant le même ton que le sien. Pourtant, lorsqu’elle s’était éloignée pour vomir, un élan d’inquiétude m’avait saisi. On s’embrouillait et au final on en oubliait le principal : le bébé. Un fœtus perçoit toutes les émotions de sa maman depuis son petit nid douillet, cette dispute devait donc surement ne pas faire de bien à notre petit. Mais Talya me rassura avec agacement, me demandant de la laisser. Plus facile à dire qu’à faire. « Qu’est-ce que tu veux que je te dise Talya ? Je ne t’ai jamais promis quoi que ce soit, j’ai été clair dès le début : je serais là pour cet enfant, mais cela ne rimait pas avec une réconciliation. J’en suis pas capable, j’y arrive pas… Je pourrais te dire de me laisser du temps, mais même avec du temps je ne peux pas promettre que je retrouverais cette confiance que j’ai perdu. » C’était dur. C’était dur de faire subir cela à la mère de mon enfant. Mais le déballage de sac était lancé alors autant mettre carte sur table et s’expliquer sur toute la ligne. Je ne voulais pas qu’elle me reproche cette grossesse parce que je lui avais laissé le choix, mais je ne voulais pas non plus qu’elle le regrette désormais. Le temps n’était plus aux questions, le bébé était là, bien accroché, grandissant jour après jour, il n’y avait donc plus de place pour le doute. Nous allions devoir l’aimer, que nous soyons en couple ou séparés. Mais Talya se posait mille questions. « Je ne sais pas DU TOUT comment on va faire, comment on va s’organiser, mais je peux t’assurer qu’on va y arriver. » On allait faire passer nos disputes et notre mésentente au second plan pour prioriser le bonheur de notre bébé, et en agissant ainsi tous nos problèmes trouveraient leur solution. Mais aucun de mes mots ne semblaient suffire à rassurer mon ex petite amie qui fut submergée par une nouvelle vague de sanglots alors qu’elle commençait déjà à craindre la venue d’une autre femme dans ma vie. Alors que j’avais jusqu’à présent maintenu une distance raisonnable et tenté de garder un ton assez froid, je finis par m’approcher pour m’emparer de sa main et je tirai doucement dessus pour l’attirer jusqu’à moi, même si elle n’avait pas envie de se laisser faire. « Hey, viens là. Calme toi Talya… » Mes bras s’enroulèrent autour d’elle, espérant réussir à la faire retrouver son calme, et quand j’eus l’impression que les sanglots qui la secouaient se furent un peu calmé, je relâchais mon emprise : « Tu devrais vraiment rentrer… Aller voir comment va Sienna… » Et puis au passage que Sienna voit comment allait Talya. Peut être que sa meilleure amie saurait mieux faire passer la pilule de ce que je venais de révéler à la jeune femme.
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J'haussais les épaules... il n'avait pas pris ma défense, il n'avait pas bougé... C'était peut être écrit que cela devait se passer comme cela, qu'est ce qu'on pouvait faire de plus ? Maintenant c'était fait et on en était là, à se déchirer pendant le bal. Je me souviendrais de mon premier bal ici il n'y avait pas de souci à se faire, mais ce ne serait surement pas en bien, celui de l'année prochaine ne pourrait être que mieux en fait. « Tu ne te dis pas que la personne qui te fait face c'est elle la vraie Talya ? Tu penses vraiment que je saurais si bien joué la comédie ? Tu penses vraiment que si ma tête était ailleurs et pas avec toi j'aurais tant de facilité à te laisser poser tes mains sur moi ? Si j'étais si indifférente je ne réagirais pas comme cela... Tu le sais bien, au fond de toi tu le sais mais ça c'est comme le reste, tu te bats pour le ravaler. » Il se battait pour ne pas me pardonner et pour ne pas écouter la petite voix qu'il devait avoir à l'intérieur qui lui disait de me faire confiance à nouveau, de m'écouter, que je ne pouvais pas être si mal juste pour faire de la comédie, ça ne me ressemblait pas... Toutes mes actions et réactions depuis ma faute avec Matthéo étaient rythmées par cela, c'était chiant, tous les faux pas que je faisais c'était à cause de ça, car je ne savais pas comment me positionner par rapport à mon meilleur ami, par rapport à mon petit ami. « Allumer mon meilleur pote sur scène ? T'es vraiment sérieux quand tu dis ça ? Eloigne toi de moi parce que je te jure que j'aurais envie de te coller la même que j'ai mise à ton frère tout à l'heure ! » Oui c'était tournée générale de gifle pour les Zacharias ce soir et ils en avaient bien besoin pour remettre leurs idées en place à première vue. « Je vais continuer alors, comme ça tu continueras de te comporter comme un connard et j'arriverais peut être à oublier plus facilement que je t'aime et les regrets que j'ai d'avoir tout gâché et de te voir souffrir comme ça. Ca sera beaucoup plus facile. » Il croyait vraiment que c'était simple de voir quelqu'un se mettre comme il se mettait à cause de soi ? Non ça ne l'était pas, pas du tout même, je m'en voulais d'avoir couché avec Matthéo parce que j'avais brisé notre couple mais je m'en voulais encore plus de le voir souffrir, se noyer dans l'alcool, tout ça à cause de moi. C'était un peu comme les gens qui ont un mort sur la conscience même si Priape n'était pas mort hein. Heureusement. En attendant moi j'allais finir par cracher mes organes si à chaque fois qu'un truc me perturbait le bébé se manifestait par des vomissements. J'écoutais les paroles de Priape... Il ne m'avait jamais promis réconciliation non mais il n'avait jamais dit non plus qu'il était contre, il n'avait jamais dit qu'il se battrait pour ne pas me pardonner. En fait j'avais du mal à le comprendre. J'avais certes blessé sa fierté, certes mis à mal la confiance qu'il me portait mais quand on aime quelqu'un on fait tout pour le pardonner non ? Ou du moins on essaye, on essaye de voir tous les efforts qu'il fait, son comportement et autre... Mais non, il n'essayait pas et ça me mit dans des états pas possibles. Je n'avais juste pas envie de tout cela, j'aimerais me sortir de toute cette situation, mais il était trop tard maintenant. Les bras de Priape s'enroulèrent avec force autour de moi alors que je me débattais ne voulant pas de son étreinte au début, puis je compris que cela ne servait à rien de lutter, qu'il ne me lâcherait pas. Entre deux sanglots je lui dis: « Arrête... Arrête d'être comme ça avec moi... Tu ne peux pas, tu ne peux juste pas continuer ça Priape... Si je vais mal tu dois me laisser aller mal... » J'étais la cause de son mal être et il était la cause du mien, en fait j'étais la cause de mon malheur mais c'était plus facile de lui reprocher à lui de ne pas réussir à aller de l'avant ou en avoir envie. Du coup oui il devait me laisser, me laisser m'enfoncer doucement mais surement même s'il n'en avait pas envie, même s'il se faisait du souci pour le bébé... « A quoi veux tu que je serve à Sienna ? » Ma tête se releva pour le regarder, mes yeux étaient baignés de larmes, mon maquillage avait surement coulé de partout, j'avais une seule envie aller m'enfermer dans une pièce noire et pleurer pendant des jours et des jours, d'ailleurs c'était surement ce que j'allais faire. « Je crois que je vais rentrer, j'ai plus le coeur à être ici. »
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« Surement que ça doit être ça t’as raison. C’est toi qui me trompes, c’est toi qui en parles si bien au micro devant tout le monde, mais c’est moi le problème, c’est ça. C’est moi qui ne comprends rien, moi qui n’arrive pas à cerner lequel de tes deux visages est le vrai, moi qui me bats pour tout ravaler… » Je cédais, agacé, prêt à endosser tous les tords puisque de toute façon, sur le dernier point, elle avait raison, c’était vrai, j’avais baissé les bras : je ne pouvais pas pardonner ça. J’étais pas prêt, et je ne savais pas si je le serais un jour. L’année passée, j’avais commis l’erreur de me montrer tout aussi fermé et intransigeant à l’égard de Caly, de son erreur, et pourtant malgré tout, je n’avais pas changé de ligne de conduite. J’étais tout aussi rancunier. Mes mots semblaient mettre Talya hors d’elle puisqu’elle me promit une gifle si je ne m’éloignais pas, tout ça parce que j’avais mis des mots sur le petit manège auquel elle s’était adonné sur scène : oui allumer son meilleur pote, j’appelais cela ainsi. Evoquer leur nuit ensemble, lui faire ce petit clin d’œil, le recommander même aux autres étudiantes, à quoi cela rimait-il ? Je ne digérais pas alors qu’elle me gifle si elle voulait, moi j’appelais un chat, un chat. D’ailleurs, elle me fit savoir qu’elle persévèrerait avec cette attitude, et je secouais la main de manière nonchalante. Qu’elle fasse, qu’elle fasse… Elle allait m’offrir elle même et toute seule le remède pour l’oublier. Mais quand elle fut de nouveau gagnée par les nausées, je ne pus retenir un élan d’inquiétude. Et à nouveau lorsqu'elle fut prise d’une crise de sanglot. Je ne pus m’empêcher d’enrouler mes bras autour d’elle, en espérant réussir à la calmer. Elle se débâtit en me demandant d’arrêter mais je continuais de la tenir, résistant, jusqu’à ce qu’elle se calme un peu et alors je relâchais mon emprise en lui recommandant de retourner avec ses amis, d’aller voir Sienna mais ce n’était pas dans ses projets, elle voulait rentrer. « Je ne vais pas te retenir… » J’avais autre chose à faire. Il fallait que je trouve Chase, que je lui parle…  Et puis je n'étais pas sûr qu'il y ait grand chose à rajouter après cela.
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« Je ne fais que constater les choses, les faits avec ce que tu viens de me dire Priape... Comme toi tu ne fais que constater que je suis peut être cette garce qu'on dépeint quand tu m'entends parler comme je l'ai fait sur scène... » C'était peut être la conclusion de cette discussion, nous étions tous les deux tellement maladroits et mal à l'aise dans cette situation, tellement sur la défensive à attendre le moindre faux pas de l'autre, le moindre mot déplacé qu'on en arrivait pas à repartir vraiment sur de bonnes bases. Je l'avais trompé, il ne pourrait pas me le pardonner j'avais bien compris. C'est pourquoi je m'étonnais que ses bras se renferment une nouvelle fois vers moi pour me consoler, pour me calmer, pour me soutenir. Voulait il vraiment continuer de voguer entre deux eaux ? Souhaitaient ils réellement continuer ce jeu du chat et de la souris dans lequel on se blessait chacun un peu plus chaque jour ? Le pire c'est que je n'étais pas capable de me tenir éloignée de lui, que je n'étais pas capable de ne pas me laisser aller après quelques secondes de débat lorsque je sentais ses bras rassurants autour de moi. Cet homme avait de l'emprise sur moi et un coeur bon, dans tous les cas je ne saurais m'en détacher. « Je sais... » Pourquoi me retiendrait il après tout ? « Dis moi juste que tu acceptes mes excuses pour les mots de ce soir et que ton esprit m'accorde un tant soit peu le bénéfice du doute sur le fait que mon intention n'était pas de vanter réellement les services de Matthéo et de dire à quel point notre nuit a été merveilleuse ? Dis moi que tu m'accordes ce doute que tu puisses voir quand même la femme que je suis vraiment et celle dont tu es tombé amoureux un jour même si ce n'est pas pour m'aimer à nouveau ? »
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On constatait oui, on constatait que l’autre nous décevait et on reculait de trois pas après le petit pas en avant que l’on avait pu faire un peu plus tôt dans la soirée. J’avais du mal à croire que nous avions parlé de cohabiter pendant sa grossesse alors qu’un ridicule award réussissait à semer la zizanie à ce point entre nous. Alors oui, peut être que j’étais trop fier, que cela me blessait trop de l’entendre plaisanter sur sa tromperie, que cela blessait mon petit égo de mâle. Mais si cela m’avait laissé complètement indifférent, ça aurait surement signifié que tout était fini d’une certaine manière. Le fait que je réagisse encore, que je n’arrive pas à laisser ses mots pour le mather glisser sur moi, que j’y accorde malgré notre rupture une certaine importance, c’était bien le signe que je n’étais pas prêt à tourner la page… Et je n’étais pourtant pas plus disposé à pardonner. Alors non, je ne la retenais pas et elle le savait. Je lui lançais un regard triste alors qu’elle me demandait malgré toute cette dispute une dernière chose : accepter ses excuses par rapport à son discours. J’hochais la tête, affichant toujours une mine renfrognée malgré tout. Bien sûr que j’allais accepter ses excuses, mais cela ne changerait rien au fait que cela avait grignoté un peu plus le peu de confiance qu’il me restait en elle. « C’est bon. On n’en parle plus maintenant… » Elle avait surement du comprendre que cela m’avait fait de la peine, je lui en avais surement fait à mon tour en lui racontant mon incapacité à lui pardonner… Alors c’était surement mieux que l’on en reste là. Ce n’était pas le concours de celui qui ferait le plus de mal à l’autre de toute manière. « Tu devrais vraiment rentrer te reposer… » conseillai-je finalement. Elle avait l'air terriblement fatiguée d'un coup...  « Tu veux que je t'appelle un taxi ? »  
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Le ton était descendu entre nous, enfin. Je détestais lorsqu'il montait, lorsqu'on se prenait la tête pour des choses fausses, pour des faux semblants, des conneries provoquées par les autres. J'aurais envie d'être dans une bulle avec Priape. Pas pour ne pas voir Matthéo et ne pas être tentée, parce que je n'étais plus tentée vraiment, mais bien pour que lui vois tout ce que je faisais pour tenter de regagner sa confiance ou qu'il voit simplement que j'étais toujours la même, que j'étais moi, pas changée, juste beaucoup plus triste et sensible depuis que tout avait pété entre nous et que j'avais découvert ma grossesse. « Je vais rentrer ne t'en fais pas... Tu m'envoies un message quand t'es au lit pour me rassurer sur le fait que t'es bien rentré ? » Oui au lit, pas dans son lit, parce qu'après tout il allait peut être finir dans le lit de quelqu'un d'autre je n'en savais rien. Bref je voulais juste savoir qu'il allait bien et que l'alcool ne lui jouerait pas des tours sur le chemin du retour. « C'est bon t'en fais pas, je vais voir si Phoenix veut rentrer, si c'est le cas je rentrerais avec lui ! » Phoenix était mon ami depuis que j'étais ici, c'était un peu tendu entre nous, on savait bien s'envoyer des pics, mais il était adorable et l'avoir à l'appartement avec moi et son fils, son petit Liam, ça faisait du bien. « Phoenix est un ami qui est à l'appartement avec son fils, y'avait de la place... » Voilà qui devrait le rassurer, je ne le décrivais pas comme l'homme parfait comme mon autre colocataire, d'ailleurs je ne le voyais plus venir à l'appartement peut être qu'on allait finir qu'à deux parents célibataires. Bref je déposais un bisou sur la joue de Priape, le dernier, et rentrais pour chercher mon colocataire.
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Finalement, on avait bien vidé nos sacs, un semblant de calme parut revenir entre nous. Mais bizarrement, c’était comme si le fossé s’était un peu plus creusé. J’avais dit qu’on n’en parlerait plus, alors je classais le souvenir de ce discours dans ma tête, mais c’était impossible de complètement oublier. Talya me demandait de la tenir au courant, de lui envoyer un message quand je serais rentré. « Te fais pas de soucis pour moi. » Et je précisai, comme si cela me dispensait de donner des nouvelles : « Je ne suis pas venu avec ma voiture. » Ni avec celle de Zoïa d’ailleurs puisque nous étions bourrés avant même notre arrivée ici. J’allais donc rentrer en taxi, et je proposais à Talya de lui en appeler un ce qu’elle refusa, elle allait voir avec un type si il voulait rentrer, un certain Phoenix. Encore un autre mec qui lui rodait autour surement. Elle expliqua rapidement qu’il était un ami, qu’il vivait avec elle avec son fils également. «Te sens pas obligée de me préciser tout cela, je t’ai dit que je recommencerais pas à me mêler de ta vie.» J’avais compris la leçon après ma prise de bec avec Raphael. Talya avait bien le droit d’avoir sa vie, surtout après la discussion qu’on venait d’avoir. Je pouvais pas lui dire qu’il n’y aurait peut être pas d’autre fois, pas d’autre chance, et ensuite l’empêcher d’avoir une vie sociale. Je lui jetais un dernier regard un peu triste. J'avais pressenti que cette discussion était une très mauvaise idée. J'avais l'impression que des kilomètres nous séparaient soudain alors qu'elle était juste devant moi, toute proche. J'aurais probablement du dire quelque chose, pour finir sur une note plus positive. Mais j'avais compris que de laisser flotter un parfum d'espoir cela ne risquait que de la blesser davantage si les choses ne finissaient pas par s'arranger entre nous. « Rentre bien en tout cas. » fis-je froidement en m’éloignant, prêt à partir à la recherche de Chase.
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