CLARKE BENTO-RIVERA ► Marina Nery

Tout a commencé par une histoire d'amour. Mon père, un photographe reporter s'est rendu au Brésil pour son travail. Il suivait une équipe de journaliste pour un reportage sur le pays. Il l'a parcouru de long en large pour terminer son voyage à Rio de Janeiro. C'est dans cette ville qu'il a rencontré ma superbe mère, une jeune brésilienne sans véritable histoire mais avec énormément d'ambition. Son plus grand rêve était de percer dans la mode, elle voulait devenir mannequin, gravir les échelons et créer sa propre ligne de vêtement. Mon père l'a toujours soutenu et elle en est très vite tombée éperdument amoureuse. Alors ils ont commencé à vivre entre le Brésil et les USA, ce n'étais pas tous les jours faciles, aucuns d'eux n'avaient la nationalité de l'autre. Ils étaient obligés de faire avec les visas, jusqu'au se qu'ils décident de se marier. Ils rêvaient tous les deux d'une vie simple malgré leur travail respectif. Mon père rentrait régulièrement aux USA et ma mère gagnait de plus en plus en notoriété. Quand ça a été le bon moment, ils ont commencés à prévoir de faire une pause pour avoir un enfant. Seulement, les choses ont pris plus de temps que prévu. Ma mère a fait deux fausses couches avant de m'accueillir enfin dans ses bras. Ça a été leur plus beau moment m'a toujours dis mon père. Mais tellement difficile que je suis fille unique à l'heure actuelle. Oui, ils ont tout misé sur moi. J'ai vécu le plus clair de mon temps à Rio de Janeiro où nous avons mené une vie simple au bord de la mer. Ils ont fait de leur mieux pour m'apprendre les bonnes manières, me faire voir le monde tel qu'il est et surtout d'être une bonne personne. C'est certainement grâce à cela que j'ai réussi à surmonter le décès de ma mère à l'âge de neuf ans. Un moment horrible dans ma vie, mais la présence de mon père a rendu tout tellement plus facile que j'ai réussi à faire mon deuil. Nous sommes restés deux années à Rio, puis, nous nous sommes envolés en direction des USA, à New York. Dépaysement total pour moi. Les premiers mois ont été rude, pas facile de tout recommencer en terre inconnue. Mais je suis une battante, alors je n'ai pas baissé les bras. L'adolescence s'est passée sans encombre. Mon père m'a beaucoup protégé, mes amis ont été vraiment présent. J'ai continué la danse, que je pratiquais déjà très tôt au Brésil. Grâce a mes résultats, j'ai réussi à intégrer Harvard, je viens de terminer ma deuxième année de journalisme et danse.