AURORE ♛ On remet ça ?

Me baladant dans la salle après une petite absence en dehors, je revenais alors que la chaleur m’asseyait, m'étouffant presque. J'en pouvais plus de toutes ses personnes ici, coincés tout comme moi dans un espace que je trouvais de plus en plus étroit. Préférant vivre à moitié nu je n'avais pas l'habitude, ou du moins perdu l'habitude puisque quand j'étais jeune, je connaissais ce genre de soirée pourrit. Où les jolies jeunes femmes sont bien habillés et où les hommes sont semblant d'être galant pendant l'espace d'un soir. Des masques, c'est comme ça que je les appelais. Tout le monde essayait de se montrer sous son plus beau jour, voulant éprouver chez les autres de l'envie, de la jalousie et bizarrement ça marchait. Je n'aimais guère ce genre de sensation d'où mes envies de sortir de table fréquemment. Quand Aurore me coupa alors devant, je voyais en elle un passe temps impeccable, même mon favoris du moment. Arrivant par derrière, je l'attrapais alors par la tête avant de poser mes mains sur ses yeux. « Devine qui s'est ? » Demandais-je alors, un large sourire présent sur mon visage. Notre dernière rencontre s'était soldé par une excitation très rapidement coupé par une bande de naze mais ça ne me vexait pas, loin de là. J'avais eu le droit à un baiser, et c'est tout ce qui comptait.

► + you're such an annoyance  

Tu te retirais de ta table, exaspérée de tout ce méli-mélo de règlement de compte et d'insultes jeté en direction d'un et de l'autre. Voyant ta colocataire assise à sa table, une chaise libre à côté d'elle, tu t'es décidée de la rejoindre et de laisser tomber ton cavalier. Tu voyais bien qu'il avait d'yeux que pour l'eliot à ta table. Jouer le rôle de celle qui tient la chandelle n'est définitivement pas ton truc. Tu traversais la salle d'un pas pressé, en direction de Wilhemnia quand tu te sens tirer à l'arrière par une force inconnue. Tu pousses un cri de surprise et te débat pour qu'on te lâche. Des mains couvrirent tes yeux, t'empêchant de pouvoir ne serait-ce un peu l'identité de la personne. Ce ne fut pas nécessaire pour cela, puisque tu reconnus la voix de Rhys entre mille. « Rien à faire de ta vie que de m'embêter Mason. Retire tes sales pattes de moi. » Exprimais-tu exaspérée en t'extorquant de sa prise. Tu te retournes vers lui, le regard mauvais et croisa tes bras sur ta poitrine.