ZOYA ♛ Ces nuits où les promesses se tissent, aussi vite qu’elles se dilapident.

La tête posé contre mon livre de mathématique appliqué, je somnolais à cause de l'heure tardive et de mon dévouement total pour mon travail. Je savais que j'en faisais trop à ce sujet mais c'était plus fort que moi, je voulais être le meilleur, et cela dans tout les domaines. Une passion pour le sommet que mon père m'avait refilé dès la naissance. Le problème à cet instant, c'est que j'en pouvais tout simplement plus. J'étais HS, et au lieu de profiter de mon jour de congé, je me prenais la tête. Prenant alors enfin ma décision, je me levais m'habillant rapidement puisque je n'allais certainement pas y aller torse nu et en jogging, et c'est seulement une fois prêt que je m'échappais de ma colocation. Je n'avais aucune idée d'où j'allais bien pouvoir aller, mais munit de mon portefeuille et de mon envie de m'amuser, je ne pouvais qu'arriver à faire de cette soirée un passe temps agréable. Sortant de ma voiture après m'être garé près du centre ville, j'entreprenais une longue marche à traîner dans les bars, les boîtes de nuit ou bien encore les restaurants puisque j'avais actuellement faim. Marchant dans les rues en me demandant où j'allais bien pouvoir mettre les pieds, je voyais alors une jeune femme brune, élancée sortir d'un bar de strip tease, ce que je trouvais plutôt amusant étant donné qu'on ne voyait que rarement une forme féminine en sortir. Mais y regardant d'un peu plus près, je commençais à reconnaître la personne en question : Zoya. Mon dieu. Mais cette femme est.. strip teaseuse ? Je ne comprenais rien. Elle cachait bien son jeu la coquine ! Un large sourire se posait alors sur mon visage tandis que je m'approchais d'elle à pas de loup avant de poser ma main sur son épaule. « Tu es prise la main dans le sac ! » Murmurais-je alors en avançant mes lèvres jusquà ses oreilles en lui murmurant ses quelques mots afin de l'a surprendre.

Je n'avais pas prévu d'entrer dans le strip tease mais il était vrai que j'aimais me rendre de temps à autre dans cet endroit plutôt sombre mais tout à fait agréable. Quoi qu'en dise la gente féminine, j'aimais réellement m'y rendre et non pour la perversité mais plus pour des moments de détente. Parfois boire un verre au bar et regarder des femmes danser devant soit était bien plus reposant que d'être dans sa chambre à écouter seul de la musique. Mais pour ce soir, je rêvais de mieux, de plus de fête et pourquoi pas rentrer avec une jolie demoiselle, chose que je n'avais pas fais depuis le Spring Break. Mais par surprise et surtout étonnement, je tombais sur une mather que je n'avais pas croisé depuis un moment. Elle avait toujours cet air d'enfant que je retrouvais dans ses yeux, alors que son visage était bien celui d'une femme. Se retournant surprise par mon intervention, je ne pouvais que rire en voyant sa réaction. J'étais le genre de type fourbe avançant à pas de loup pour faire peur aux gens et rire comme un gamin de quatre ans. Un amusement débile, certes, mais j'aimais les choses de la vie les plus simples. « C'était le but de te faire peur. » Répondis-je en me reculant de quelques pas, on ne savait jamais si un coup pouvait arriver ou non. Quand elle m'interrogea sur ce que j'avais dis plutôt, Zoya avait vite fait de montrer patte blanche, peut être un peu trop vite d'ailleurs. J'étais pas aussi sûr qu'elle de son innocence pour ce coup. « Sérieusement Zoya. Faut pas en avoir honte et puis si jamais su, je serai venu plus souvent te voir. » Répondis-je en souriant, draguant la jeune femme comme à mon habitude. Je ne connaissais pas Zoya plus que ça, mais j'avais entendu quelques échos pas très élogieux l'a concernant sur le twitter du CS. Mais puisque ce n'était pas mes affaires, je ne voyais pas vraiment l'utilité de parler de ce sujet. Mais c'était dommage de savoir qu'elle était presque en couple avec cet homme. « D'ailleurs si t'as fini, tu veux aller boire un verre ? A moins que quelqu'un t'attende à la maison. » Répondis-je en ne voulant nullement créer l'embrouille.

Finalement ma sortie s'annonçait plus intéressante de prévu. Et très libératrice étant donné que je venais de totalement oublié que je révisais quelques temps plutôt. Je pouvais simplement oublier pour ce soir que les examens arrivaient à grand pas et que j'étais à chaque fois stressé alors que je devrais pas étant donné que je me débrouillais pas trop mal. Rencontrer Zoya était donc pour moi un brise légère et fraîche me permettant de faire une véritable pause. Du moins, si elle acceptait de prendre un verre avec moi, dans le cas contraire, tout ce que j'aurai réussis à faire c'était de me prendre un vent. Pas le premier, ni le dernier mais il n'empêche que ça ne faisait jamais plaisir. « Oh et avec un trip tease, je t'aurai tout donné. » Répliquais-je en hôchant la tête avant de sourire puisque bien évidemment je plaisantais. Quoique je ne dirais pas non à ce genre de chose, mais même dans mes rêves les plus fou c'était impossible. « Attend, j'ai jamais voulu te faire dire ça. Je suis innocent. » Répliquais-je en levant mes deux mains en l'air pour montrer que je n'avais rien à me reprocher. En ce qui me concernait jamais surement un de mes colocataires et.. mon chat. J'étais peut être plus désespéré qu'elle au final. Semblant d'accord pour prendre un verre, la mather me réduisait tout de suite sous le silence de sujet fâcheux. Presque surpris, je lui prenais la main en l'a serrant puisque j'étais d'accord avec ses propos. « Je suis pas de ce genre là, si je t'invite à boire à verre c'est pour s'amuser. » Répondis-je en quittant sa main chaude et douce. « D'ailleurs j'ai une idée, je vais te couper la vue et on va choisir le bar au hasard, ça te tente ? » Je savais jamais lequel choisir autant y aller au hasard. Et sans même consulter très longtemps Zoya, je posais ma main sur ses yeux, l'a tournant vers la longue galerie où plusieurs bars étaient présents. « Tu me diras stop. » Rhys et ses jeux débiles à la con, certes, mais j'avais tellement envie de me changer les idées et les siennes que j'étais prêt à faire n'importe quoi. Me tenant à ses côtés, je lui attrapais l'une de ses mains afin de mieux l'a guider. Se serait dommage qu'elle vienne faire un câlin à l'un de ses murs en béton.