MARGAUX ✰ I'm bulletproof, nothing to lose.

Je n'arrivais pas à rester dans mon appartement en ce moment, je me sentais presque étouffé sans parler que Sinead était en ce moment en très mauvaise posture avec cet enfant. Mais j'aimais prendre soin d'elle puisque je supposais qu'elle devait en avoir bien besoin. Ne prenant pas la peine de prendre mon manteau, je commençais ma marche nocturne que je pratiquais régulièrement en ce moment. J'aimais sentir le vent parcourir mon visage, d'être dans ma bulle, à l'aise. Arrivant rapidement sur le campus, je remarquais rapidement que certaines maisons étaient plutôt bien éclairées malgré l'heure tardive. Je me demandais bien ce qu'il pouvait foutre. Attiré par la lumière, je marchais alors jusqu'à la Cabot House, m'arrêtant quelques instants devant. Je ne savais pas très exactement pourquoi je n'aimais pas les femmes là-dedans, mais j'avais toujours été irrité par cette maison. Je détestais les filles sans cervelle et on va pas se cacher en général c'est ici qu'elles sont. A part parler de vêtement, elles faisaient quoi ? J'haussais un sourcil, regardant les quelques jeunes femmes en dehors de la maison bien bruyante avant de remarquer une jolie brune assit sur les marches occupé à fumer. Comprenant rapidement qui s'était, je n'avais pas particulièrement envie de rester devant l'habitacle. C'était même plutôt dangereux.

Une petite fête était organisée ce soir à la maison Cabot. Une fête à laquelle je m'amusais bien. Il ne faut pas croire tout ce qui se dit concernant cette maison, nous ne sommes pas toutes des écervelées, on est même peut-être pour certaine d'entre nous plus intelligente que d'autres personnes dans d'autres confréries, comme moi, j'en suis le parfait exemple d'une nana avec quelque chose dans la tête. Quel cliché que les gens se font. Je profite d'un instant pour sortir fumer une cigarette, il se faisait tard et pourtant tous les élèves n'étaient pas tranquillement en train de dormir. Certains passaient devant la maison, jusqu'à ce que mon regard s'arrête sur ce garçon dont son regard est tourné vers la maison. J'esquisse un petit sourire, remarquant qu'il est prêt à s'enfuir, j'écrase ma cigarette au sol avant de m'avancer à grandes enjambées en sa direction Pas si vite Dommage pour lui, je ne compte pas le laisser s'enfuir Essayerais-tu de t'enfuir? J'esquisse un petit sourire amusé sur mes lèvres une fois à sa hauteur.

Les nuits devenaient de plus en plus agréable à l'approche de l'été qui se montrait peu à peu présente avec un soleil radieux en journée. J'aimais ce temps, me rappelant celui du Brésil si chaud, presque étouffant mais pour le quelle j'éprouvais un certaine affection. Je n'avais donc prit qu'une simple veste pour faire mon tour nocturne me permettant de me remettre les idées en place. Une sorte de thérapie mais qui ne me plumait pas et me reposait d'autant plus. Passant par le campus j'étais tombé en pleine fête chez les Cabot, mais n'était nullement intéressé j'avais préféré continuer mon chemin, surtout que ses femmes avaient le don de me foutre la frousse. Surtout Margaux, celle qui avait eu la merveilleuse idée de me suivre et de m'interpeller. Et meeerde. « Heeeey, mais quelle surprise Margaux ! » Répondis-je en me retournant, presque ironiquement, je lui souriais essayant de montrer tout de même ma surprise de l'a croiser. Même si j'étais déjà grillé, je pouvais toujours essayer. « Mais pas du tout, tu me connais voyons. » Non là j'en faisais beaucoup trop, si seulement je pouvais prendre mes jambes à mon cou. Je n'étais pas très expressif en général mais bizarrement à son contact je me mettais rapidement dans tout mes états. Elle me faisait froid dans le dos, peut être parce que c'était une jolie femme ressemblant presque à une poupée ? Mon cerveau fulminait sous mes questionnements inutiles. « Et bien, c'était bon de te voir, bonne soirée! » Répliquais-je en tentant rapidement de prendre la fuite.

Posée sur les marches menant à la porte d'entrée de la confrérie, je repère rapidement un bel homme marcher non loin de là, Tiago. Un sourire amusé se dessine automatiquement sur mes lèvres, écrasant rapidement ma cigarette au sol, je pars en sa direction afin de le rattraper et l'interpeller. Il fait mine d'être surpris de me voir ici. Arrête ta comédie Tiago. Je ne suis pas complètement aveugle, je l'ai vu fuir les lieux, c'est pour cela que je me fais un plaisir de le retenir. Je me mets à rire doucement quand il fait l'innocent, prétendant ne pas fuir, décidément, il me prend vraiment pour une idiote lui. Je secoue mon visage Pinocchio Le taquinai-je en relevant légèrement mes yeux en sa direction. Le voilà à nouveau prêt à s'enfuir. Je pose ma main contre son poignet afin de le retenir Tu ne vas pas partir si vite, on vient à peine de se croiser.. Je me rapproche de lui avec un sourire sur le coin des lèvres Pourquoi fuis-tu? Je t'effraie? C'est en tout cas l'impression qu'il me donne. Je ne me pensais pas si effrayante que ça pourtant..