COKA ✮ I'm back.

OUT OF SIGHT NEAR THE HEART.

N'importe qui aurait pu te prendre pour une folle en te voyait parler toute seule, mais bon, tu ne t'en rendais pas vraiment compte et tout ce que tu voyais là, c'était le visage de ton ex que tu venais de revoir et qui te faisait toujours autant le même effet. Dure réalité de l'amour faut croire. T'avais beau faire, tu n'arrivais pas à l'oublier. Tu aurais pu sortir avec un mec à Johannesburg, ce n'était pas ça qui t'avait manqué, car à chaque fois que tu sortais, tu recevais un numéro de téléphone. Mais t'avais jamais osé appeler qui que ce soit parce que tu n'avais jamais su faire le deuil de ton histoire avec Cody. Tu l'as aimé, tu l'aimais, tu l'aimeras probablement toute ta vie et tu t'en étais rendu compte à Johannesburg. Le voir t'avait au fond fait un bien fou, mais aussi un mal fou, car tu t'étais souvenue de cette fameuse nuit que t'avais essayé d'oublier durant ton absence. T'aurais peut-être pas dû revenir finalement. Alors que tu nageais dans tes pensées, un bruit sourd te remmena sur terre. Et levant rapidement les yeux, tu croisais de nouveau le regard du lowell. Qu'est-ce qu'il foutait là ? T'avait-il entendu ? Non pas possible. Tu fermais les yeux en te levant et en t'approchant à pas pressés de lui. Une fois à sa hauteur, tu plantais de nouveau ton regard dans le sien. « Ça ne t'a pas suffi de manger le sol y a 5 minutes ?! » Il en redemandait encore ou quoi ?. Alors que tu allais poser tes mains sur son torse pour le pousser dans la piscine, tu perdis l'équilibre et glissais sur une petite flaque d'eau, résultat, vous avez tous les deux terminé dans la piscine. Great Dia, t'allais donc jamais changer en fait. Tu remontais à la surface en dégageant tes cheveux de ton visage afin de t'agripper au bord et de faire sortir rapidement ton portable de ta poche. Ah bein voilà, il pissait de l'eau maintenant. Tu le tendis devant ton visage en regardant l'eau sortir par les petits trous. « Gé-nial ! » Murmurais-tu en le déposant sur le bord et hop, du bouche à bouche. Les catastrophes recommencent, ça s'annonçait bien pour la suite.

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Ben non ça ne lui avait pas suffi ! Cody adoraaaait se ramasser le visage contre le sol, il était un vrai toxico de la gamelle, il en avait besoin pour vivre, pour respirer, pour se sentir bien vivant … Non mais sérieusement, elle en avait d’autres des questions inutiles de ce genre, la Dia ? Et dès qu’elle s’approcha de lui, Bleeker sentit que ça allait mal se finir. Non parce que Diamantika, quand elle n’était pas contente, avait deux ans d’âge mental. Donc, forcément, quand elle s’approchait de lui, il voyait à dix kilomètres le coup foireux arriver. « Oh oui, j’aime ça, c’est surtout mon petit côté masochiste qui ressurgit dès que je te vois. La dernière qu’il a fait son apparition, c’est quand je suis sorti avec toi. » Ben ouais, en six mois Cody avait eu le temps de ressasser la période où il était ‘heureux’ avec Diamantika. Et vous savez quoi ? Il se disait qu’il avait tout du masochiste qui tendait la joue pour recevoir son coup de fouet. Kovache était une reine castratrice et en ce moment-même, elle était sûrement frustré de voir que Cody ne se pliait pas en quatre pour demander son pardon. Et comme elle rageait encore et toujours, elle entreprit de pousser Cody. Manque de bol, elle fut prise dans son élan et glissa à son tour. Les deux ex furent donc entraînés dans la piscine. Cody remonta aussi à la surface, recrachant vulgairement l’eau ingurgitée dans la chute. Pas que ça ne le faisait pas chier de se retrouver dans cette situation, mais il savait qu’il avait des vêtements de rechange dans les vestiaires du stade, alors ça lui était égal. Par contre, il jouissait de voir Diamantika s’être faite prendre à son propre piège, au point même qu’elle venait de noyer son portable. Cody demeura au milieu de la piscine, agitant ses bras lentement pour rester à la surface. Histoire de bien la narguer, il s’exclama ; « Tu vas jouer à ça pendant longtemps encore ? T’as rien à gagner, si ce n’est que me faire rire parce que franchement, je m’amuse là. » Et blouup, il mit sa tête sous l’eau deux secondes pour se rafraîchir les idées, un sourire narquois toujours au coin des lèvres.

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Une chose que Cody savait bien faire, c'était te faire rager et te mettre dans tous tes états. Bon sang, autant t'avais le sang qui bouillonnait à l'écoute de ses paroles, autant son indifférence à tout ce qui avait pu se passer te donnait envie de faire un meurtre. Il t'énervait à un certain point où tu priais le ciel d'effacer tout ce que tu pouvais ressentir pour lui et ne laisser que la haine t'envahir. C'est inhumain de se comporter comme ça alors qu'il avait conscience que t'avais vécu une très mauvaise passe. Tu savais qu'il ne voulait pas ce gosse, ok, mais tu ne t'attendais pas à ce que même pas une fois, il daigne t'appeler pour s'excuser, aux moins être désolé pour la perte de ton bébé... Mais pourquoi il le ferait-il après tout ? Il avait déjà une fille, alors qu'avait-il à cirer de toute cette histoire ein ?. L'écoutant sans broncher un mot, tu serrais les poings en essayant de te calmer, car ce point-là, il pourrait vite partir sur le visage du lowell s'il ne la fermait pas tout de suite. Regardant ton portable mourir à petit feu, tu secouais la tête avant de te retourner pour lui faire face. Mais pas de Cody à l'horizon, monsieur était sous l'eau surement en train de jubiler de ton état. Tu nageais jusqu'à sa hauteur, lui tirant le col de son jogging pour le remonter à la surface. « Tu t'amuses là n'est-ce pas ! Tu t'amusais également lorsque j'étais en train de faire une hémorragie sur ce foutu lit !. Tu t'amusais encore lorsqu'ils m'ont annoncé que j'avais fait une fausse couche !. Tu t'amusais Cody. » Tu lâches brusquement son col en le poussant. « Où est-ce que tu étais ! Tu sais ce que c'est une HÉMORRAGIE ?!. Non toi, tu préférais t'amuser ! Même pas, te saouler comme un pauvre ivrogne !. » Tes nerfs ont lâché, t'arrivais plus vraiment à te contrôler et donc fallait que tout sort. Un bébé ce n'est pas la fin du monde ! Et puis, je ne t'ai même rien demandé. Tout ce que je voulais, c'était ton soutien ! Ma grossesse était à risque merde !. » Tu aurais pu assumer ce bébé toute seule s'il ne le voulait pas, mais tout ce que tu voulais toi, c'était qu'il te soutienne et rien d'autre. « Toi, t'as déjà une fille, mais moi, je risque de ne pas en avoir !. Ce sera difficile pour moi de tomber enceinte à l'avenir. Je n'ai que 20% de chance... Vas-y jubile encore plus là !. » Il pouvait me reprocher de l'avoir quitter, mais ce n'était rien comparé à la douleur que tu pouvais ressentir. Et vous savez ce qui lui faisait le plus mal ? C'était qu'il n'avait même pas été à ses côtés lorsqu'elle pleurait de douleur.

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Ah, enfin elle explosait. Pas que Cody kiffait spécialement se faire gueuler dessus, mais Diamantika était dans la retenue depuis toute à l’heure, alors qu’elle mourrait ostensiblement de lui en foutre une bonne dans la tronche. Et voilà. Elle parlait de la fausse couche, de cette fameuse nuit où elle a fait son hémorragie. Par contre, elle n’en parlait pas de la note de pressing exorbitante que Cody a dû payer, aaaah noooon, ça elle s’en tape le coquillard un soir d’été. Elle tira Cody à la surface avant de l’ensevelir sous un flot de reproches qui aurait pu faire pâlir n’importe qui. Mais pas Cody. Pas qu’il s’en fichait. Parce que ça le touchait. Genre vraiment. Mais il faisait peu à peu son deuil de sa rupture avec elle et il n’était pas prêt à flancher de nouveau pour cette mascarade qu’on appelait ici Diamantika Kovalevski. Ouais, mascarade. Parfaitement. Une vraie blague cette nana. Impassible, il trancha à son tour ; « Tu vois, tu recommences. » Un silence. Ses pupilles s’ancrèrent au creux de celles de Dia et sa gorge se serra. OK. Peut-être qu’il n’était pas si indifférent à ces reproches, finalement. Mais ça n’allait pas l’empêcher de lui balancer à son tour ses quatre vérités. Si gueuler était une discipline, alors Cody était la République Tchèque au Mondial de Ice Hockey. Personne croyait en elle et n’empêche qu’elle est arrivée en demi-finale. Avant de se faire ratatiner par le Canada mais osef hein, le Canada c’est aussi Cody. Ouais voilàààà, Cody c’est à la fois la République Tchèque et le Canada, es decir le mec qu’on ne voit pas venir mais qui finit tout de même par exploser la gueule de toutes les autres équipes. Anyway, il reprit ; « Moi-je, Moi-je, Moi-je, MOI-JE. T’es as que pour toi ! » Volcanic Woman peut-être, mais Narcissic Woman n’en était pas en reste. « TU m’as imposé cette situation ! Pas une seconde tu t'es mise à ma place pour essayer de comprendre. Tu es tombée enceinte et comme si ce n’était pas assez, ta grossesse était risquée mais OK, passe encore. C’était pas le bon moment, pas de la bonne manière, pas au bon endroit mais … OK, j’ai accepté ta grossesse, que tu le crois ou non. » C’est vrai. OK, il n’avait pas sauté de joie après qu’elle ait fait pipi sur son test de grossesse, mais c’est parce que pour une fois, c’est lui qui avait su garder les pieds sur terre. « J’avais vingt-cinq ans, Dia, et j’viens juste d’entrer à Harvard. Tu sais déjà comment je trime pour payer mon année ici ? Pour élever ma fille ? Et combien je dois étudier et m’entraîner pour ne pas perdre la bourse d’études dont je bénéficie pour être ici ? Pour faire quelque chose de ma vie. Figure-toi que j’ai cherché un nouvel emploi, car je savais que touuut ce que je faisais à ce moment-là ne suffirait pas pour élever un gosse. Pour élever ton gosse. Alors ouais, grand-père Kovalevski aurait fait ce qu’il faut pour subvenir aux besoins du petit Kova. Et là j’avais plus qu’à te donner un scalpel pour m’émasculer. On n’avait pas d’argent Dia, pas de situation. Et j’devais faire comme si tout allait bien pour pas te stresser. Alors excuse-moi d’avoir craqué. Ouais, j’ai craqué cette nuit-là. » Et il ne fit pas de remarque sur le fait qu’elle ne pouvait plus avoir d’enfant. T’façon, elle en faisait assez pour deux, des remarques. Il ne détachait toujours pas son regard du sien, l’affrontant sans répit. « Puis tu es partie. Tu m'as de nouveau imposé un truc. Mais c'est fini, tu m'imposeras plus jamais rien. Pas même ta culpabilité. » termina-t-il sèchement.

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Tu rêvais ou bien il était vraiment en train de te mettre tout sur le dos ?. Non tu ne rêvais pas, à croire que tous les hommes sont pareils. D'ailleurs, tu te demandais ce qui te retenait de lui mettre ton poing dans la figure une bonne fois pour toute. Comme ça, t'allais te défouler un peu et cela allait te faire beaucoup de bien. Au lieu de ça, tu laissais un rire nerveux s'échapper de tes lèvres. « Oh vas-y je t'en prie, dis le que j'ai fait exprès de tomber enceinte !. Je t'ai imposé ma grossesse ?. Tu voulais quoi ? Que j'avorte ?. Moi moi moi tu dis ?. Vas-y dis-moi à quel moment je t'ai fait sentir que tu devais absolument t'occuper de ce gosse, dis-moi à quel moment je t'ai mis la pression. Tu rentrais tous les soirs très tard et complètement SAOUL ! J'ai fermé ma gueule parce que je savais que tu ne voulais pas ce gosse et je ne voulais justement pas te mettre la pression !. Ta présence me suffisait bon sang !. » Ne pas avoir une bonne situation n'était pas une excuse pour rentrer toutes les nuits ivroné(ça aussi je l'ai inventé donc tg) jusqu'aux orteils. Même qu'il avait été tellement pété cette fameuse nuit qu'il s'était affalé sur un des lits d'hôpital. Et avec ça, tu devais encaisser toutes les reproches sans broncher un mot. Sauf que monsieur n'était pas capable de reconnaitre son erreur et il avait toujours été ainsi, tout retombait sur toi de toute façon. Tu connaissais des couples qui ont été dans la même situation que vous, encore plus bas que Cody financièrement et pourtant, ça ne les avaient pas empêchés de se serrer les coudes. « Ça servait à quoi que tu cherches un emploi ou que tu acceptes ma grossesse, si c'était pour te saouler et me laisser m'endormir toutes les nuits toute seule ein ?. » Il ne se rendait même pas compte que tu t'étais sentie toute seule, il ne rendait même pas compte de la situation dans laquelle tu avais été, c'était dangereux piting. « Je n'ai pas demandé que tu te tues pour ce gosse. On se serait très bien occupé de notre bébé et puis, j'avais de quoi m'occuper de ce gosse, je n'avais même pas besoin de mon père pour ça. C'est quoi pour toi un couple ? Si on ne peut pas tout se partager ?. Tu aurais dû mettre ton foutu égo de côté. » Car t'étais quand même une Kovalevski et t'avais un compte en banque depuis le jour où tu avais commencé à faire tes premiers pas et même lorsque t'étais en mesure d'économiser, tu le faisais. Alors non, tu n'aurais pas eu besoin de ton père pour élever ce gosse. Vous auriez très bien pu élever ce gosse ensemble, car ce qui t'appartenait, appartenait à Cody également. Et tu croyais qu'il pensait comme toi, mais tu t'étais visiblement trompée. « Un couple, c'est censé marcher main dans la main. On avait fait un vœux à l'église tu te souviens ?. » Vous vous étiez jurés pour le meilleur comme le pire, dans les bons ou mauvais moments, d'être là l'un pour l'autre quoi que cela puisse coûter. « Tu as lâché ma main au premier gros problème qui s'était imposé à nous. Et tu voulais quoi ? Qu'après ça je reste à tes côtés ? Impossible. » Dis-tu en ne quittant pas son regard, bien que le tien était un peu humide, tu ne pleurais pas, mais t'avais quand même un pincement au cœur. « Mais ne t'inquiète pas, de toute façon je ne comptais plus t'imposer quoi que ce soit, j'ai retenu la leçon. Même que tu ne sentiras même pas ma présence à l'avenir. » Tu allais tout faire pour l'éviter et à compter de cet instant. D'ailleurs, tu nageais jusqu'au bord de la piscine dans l'intention de récupérer ton portable pour t'en aller.

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Vous voyez, ça ne servait à rien de discuter. Pour Diamantika, Cody avait tous les défauts. OK, peut-être qu’il était rentré deux-trois fois LEGEREMENT éméché à la maison après l’annonce de sa grossesse. Mais en toute honnêteté, il le faisait avant même qu’elle soit enceinte, non ? En sortant avec lui, elle était censée accepter son goût prononcé pour la fête. Ah ben non. Puisque madame était tombée enceinte, Cody était censé arrêter de s’amuser, arrêter de vivre, se coltiner à une petite vie tranquille coincée entre quatre murs avec une femme avec qui il devait peser chacune de ses paroles avant de les sortir, par peur qu’elle les prenne mal, stresse, et bouuum, bébé mouru. Elle avait été une bombe à retardement pour lui et honnêtement, au royaume de la maladresse, Cody est Geoffrey Lannister, l’héritier du trône. C’est pour ça qu’après la longue tirade de Diamantika, Cody ne voyait rien à ajouter. Pas qu’elle lui avait cloué le bec, au contraire. Il avait une bonne dose de crasse qu’il aimerait lui sortir au travers de la gueule. Mais à quoi bon ? Elle l’insupportait au plus haut point. Il avait l’impression d’être revenu au tout début de leur relation, genre au moment du Housing Day où les Lowell s’étaient organisés pour faire une petite blagounette aux Eliots. Bleeker haussa les épaules et conclut avec une température de Laponie en plein mois de janvier ; « Au moins on s’est tout dit. » Voyons le bon côté des choses, n’est-il pas ? Enfin, bon côté … Pas sûr qu’il y ait un bon côté quoi. Déjà que j’vois déjà Briony venir m’engueuler sur Skype genre ’Cody c’est un gros coooon, pourquoi il s’excuse paaaassss heinnnn merde Marie tu fous quoi’ et ben je te réponds maintenant ; j’entretiens le suspense De son côté, Cody se dirigea vers l’échelle pour remonter à la surface, sans même accorder un dernier regard à Diamantika. Il voulait juste aller aux vestiaires et enfiler des vêtements secs. Elle, à présent, n’existait plus pour lui.

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- mdrrr Briony, je te donne même mon feu vert, vas-y engueule Marie - Tu admettais avoir des défauts, pleins de défauts, mais lorsque tu n'étais pas en tort, tu n'aimais rien entendre continuant à plaider ta cause et ce, peu importe si tu devais te montrer chiante ou quoi que ce soit d'autre. Ta seule erreur fut de l'avoir quitté et c'était normal lorsque tu aurais pu mourir, perdant ton bébé et en plus de tout ça, tu n'avais seulement que 20 pourcent de chance de tomber enceinte alors s'il croyait que t'allais tout oublier, la vie est belle et blablabla, il se mettait le doigt dans l’œil. T'étais rancunière comme nana, un vilain défaut certes, mais tant pis, on t'aimait comme ça ou basta. Cody faisait sa tête de mule et c'était comme ça à chaque fois qu'il savait qu'au fond de lui, il avait peut-être fait une bêtise, mais vous voyez, si monsieur se rabaissait à des excuses, son égo en prendrait un énorme coup. Il fallait vraiment le pousser à bout. Seulement là, t'en avait tellement plus la force. Bon sang, tu avais accepté l'homme qu'il était ou sinon, tu ne serais jamais sortie avec lui alors est-ce qu'on devait te blâmer de réclamer son épaule histoire de pouvoir y poser ta tête et te rassurer ? C'était un crime de vouloir qu'il soit présent pour te soutenir alors que ce n'était pas une grossesse normal ?. Il aurait quand même pu faire des efforts au moins pour les premiers mois en attendant que le danger passe, tu n'en demandais tellement pas plus. Même lorsque tu étais tombée en dépression, il n'avait même pas été là pour te rassurer, il t'avait laissé sombrer encore plus tandis que tu avais constamment peur pour le bébé et pour toi. Si par malheur cette nuit les voisins n'avaient pas été là et que lui serait arrivé beaucoup trop tard, comment l'aurait-il vécu ? Tu te posais la question. Anyway, il avait raison, vous vous étiez tout dit à présent. Tu ne répondais plus rien sortant tout simplement de la piscine en récupérant ton portable. Tant pis si tes vêtements te collaient à la peau et que là, t'allais surement attirer les regards sur toi parce que ton haut était quand même transparent et que t'avais mis un soutif noir. Ce premier jour de retour était un pur fiasco, t'espérais donc avoir une meilleure journée demain. Et pour commencer, tu sortais rapidement du complexe en marchant à pas pressés vers ta voiture.

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