(+Zoia) oupsi

Rosalia avait donné rendez-vous à Zoia chez elle, elle voulait aller prendre une café avec son amie, ça faisait un moment qu’elles ne s’étaient pas vu, enfin, depuis que Rosa était en Italie et elle lui manquait vraiment, Zoia était une de ses rares vrais amis et elle voulait en prendre soins, elle avait surtout des ennemis dans ce bas monde, alors autant profit des rare personne avec une tête sur les épaules. Bref, elle était en train de se préparer quand elle eu tla nausée pour une enieme fois depuis trois semaines, mais une bonne nausée, au point où elle se rendit au toilette, la tête près du bol de toilette prête à toute évantualité et ce qui devait arriver arriva, elle fut malade. Elle n’entendit même pas les coups à sa porte porté par Zoia, elle tenait ses cheveux par derrière, assise devant sa toilette, bref, rien de bien glorieux et d’agréable, mais ça passerait non ?

La bonne nouvelle de ces dernières semaines, c'était le retour de Rosalia sur le campus. La Rousse avait du mal à se faire à l'idée qu'elle était désormais Lowell mais elle-même avait troqué l'azur pour l'or alors comment pourrait-elle reprocher quoi que ce soit. Zoïa est de toute manière bien trop heureuse de revoir en chair et en os une de ses meilleures amies pour s'attarder à ce genre de détail. Elle prend donc le chemin de l'appartement de la Belle Italienne et frappe avec entrain à la porte. Quelques minutes passent sans que son amie ne réponde et la joie laisse place à l'inquiétude. La Demoiselle se saisit du double exemplaire de la clé que Rosa lui a laissé et ouvre finalement la porte. Des bruits familiers lui parviennent des toilettes et Zoïa en ouvre la porte doucement. Rosalia semble aller un peu mieux et se relève à présent, la Rousse l'aidant dans son mouvement. « ça va toi? T'as choppé un virus ou quoi? Tu veux que j'aille t'acheter des médicaments? Ou alors tu as juste fait des excès en soirée? » Un sourire complice relève le coin de ses lèvres alors que son regard interroge son amie.

Rosalia ne comprenait pas du tout ce qui lui prenait depuis quelques semaines, déjà, elle était plus chez les Eliot, enfin, c’était un choix personnel aussi de moins suivre ce que son père voulait, mais ce qu’elle ne comprenait pas s’était le fait qu’elle était malade à tout les matins, qu’elle se sentait bizarre, mais bon, ça allait passer, du moins c’est ce qu’elle disait. Bon, ça la faisait tout de même bien chier comme ça la mettait en retard et tout et que finalement Zoia du entrer avec son double de la clé. Elle se releva doucement juste au moins où Zoia en bonne futur médecine lui pausa pleine de question. « J’sais pas ça fait ça es matins depuis quelques semaines, ca va surement passer t’inquiète, je crois que j’aurais préféré prendre une brosse » Quoique Rosalia tenait assez bien son alcool, après tout son père faisait du vin.Enfin, elle sourit doucement, comme pour ne pas l’inquiéter. « Tu veux aller où pour le café ? » Quoiqu’elles pouvaient aussi bien rester ici, Rosa était équiipé.

Zoïa hausse un sourcil, légèrement désabusée alors que sa meilleure amie lui expose la répétition de ses nausées. Elle n'est pourtant pas idiote... Mais lorsqu'on ne veut pas voir l'évidence, la psyché s'applique à la dénier. La puissance des mécanismes de défense la fascine parfois, presque autant que ceux de l'agonie. « Hum... à combien de temps remontent tes dernières règles Bella? » Ses prunelles délavées fixent celles de son amie, l'incitant de la sorte à mener la réflexion qu'elle se refuse. « Et pour le café, va t'installer tranquille dans le canapé, je m'en occupe. » Il se pourrait bien que Rosa ait rapporté autre chose que des remords concernant sa relation avec Valentin...

Rosa étai pas vraiment dans le déni, mais pour elle elle ne pouvait pas vraiment être enceinte, c’était un peu comme une impossibilité à ses yeux et puis, quand elle avait été eneinte de Val elle n’avait eu aucune nausée rien donc elle se voyait mal être enceinte encore. « Je sais pas, y a un mois ? Peut-être que je suis en retard d’un jour, peut-être deux, t’inquiète zozo ca doit etre le stresse » Elle haussa les épaules doucement, elle ne voyait pas comment s’était possible. « Mon dieu j’me fait servir dans ma propre maison, mais pourquoi pas. » elle alla s’asseoir sur son divan en regardant Zoia dans la cuisine. « Comment ca va toi ? Je pars un peu plus d’un an et je reviens dans le chaos, me faut des histoires à me mettre sous la bouche » Bah ouais, elle ne connaissait plus rien.

La Rousse écarquille légèrement ses prunelles claires alors que Rosalia lui annonce un retard d'un mois. Ou comment ne pas vouloir voir un mur en face de soi. Droit dans les briques ma Belle. « Tu te sens fatiguée? Tes seins sont douloureux? Des maux de ventre? » Et que la Dunster énumère son interrogatoire en jouant de la Cafetière. « Je fais comme chez moi. » rétorque-t-elle tandis qu'elle sort deux tasses et met la machine en route. Rosalia étant sans doute une des seules personnes qui devait l'appeler par un surnom sans qu'elle ne s'évanouisse. Il est vrai que les deux ne se sont pas vus depuis ce qui semble être une éternité. La Glaciale prend les deux tasses emplies de café dans chaque main et se dirige à son tour vers le canapé. « Et bien contre toute attente, je me sens plutôt bien à la Dunster. Jackson y est pour beaucoup. Et ça devient vraiment une histoire de famille car figure toi que la cousine que je préfère a débarqué aussi chez les Jaunes. » Elle tend la tasse à son amie et après un sourire ironique, reprend sa mine sérieuse. « Je plaisante, je la déteste. Il faut juste que tu me persuades de ne pas la tuer, vu qu'elle est enceinte apparemment de Priape, ça ferait désordre, lui et moi on commence tout juste à bien s'entendre. » Elle boit une gorgée du liquide brun et soupire de contentement. Comme une petite pause dans tout ce chaos. « Et toi ma Belle? »

Pour Rosa s’était impossible qu’elle soit enceinte, la dernière fois qu’elle avait fait une partie de jambes en l’air s’était avec un inconnu à l’aéroport et avant ça, ça datait et puis, elle prenait la pilule, non, pas possible. « Non pas vraiment, Zo, j’te dis, je peux bien aller me faire tester pour j’sais pas quoi, mais j’suis sur que c’est un truc con.» Ouais, genre la gastro ou une nouvelle allergie, bref, rien à commencer une chambre pour bébé. Enfin, Zoia s’occupait du café, ce qui était bien agréable et Rosa l’attendit sur le canapé. Elle prit sa tasse et écouta le jeune femme. « Attend, Talya est ta cousine ? Bah le monde est p’tit, pas certaine que je puisse te convaincre de pas la tuer finalement, mais c’est trop bien si tu aimes ça chez les Jaunes tant mieux, c’est pas si mal chez les mauves non plus, enfin, pour le moment quoi. Si non j’ai croisé Val, toujours aussi con, j’ai aussi croisé Priape aussi, et ça pas plus à Talya d’ailleurs, si non Babylone aussi on a failli se tuer, mais autrement rien à signaler. » Bon, elle avait aussi croisé Livia, Victoria, Avery qui sont tous de très bons amis, mais ça allait bien ça, donc autant ne pas pas s’énerve.r

Les deux jeunes femmes partagent le même tourment, le même sens du chaos, et aussi la solitude. Dans tout ce merdier, elles se sont bien trouvées car rares sont les personnes sur lesquelles on peut compter. « Si tu veux, tu passes à l’hôpital et je te fais le test. C'est ce qu'il y a de plus sûr et puis mieux vaut écarter cette éventualité.» Elle hausse les épaules mais de son œil médical, tout cela ne mène qu'à une seule solution envisageable. Néanmoins, son amie ne semble pas prête à l'entendre et elle respecte ça. Car si Rosa contrairement à elle a des projets de famille et d'enfants, elle ne s'imagine pas que cela puisse arriver plus tôt que prévu alors qu'elle est célibataire. C'est un sourire aux lèvres qu'elle l'écoute lui raconter ses dernières aventures et notamment Talya. « ça ne m'étonne pas, si elle pouvait, elle pisserait dessus pour marquer sa propriété. Elle m'a fait la même scène dans ma chambre à la Dunster avec une claque en pleine gueule en prime. Elle est vraiment charmante, je suis ravie que tu l'aies rencontré. » Elle rit doucement parce que quoi faire d'autre face à une conduite si pathétique? Les femmes et leurs hommes, c'est parfois étrange comme ça peut rendre folle et Zoïa a simplement l'angoisse d'espérer échapper à ça. « Babylone c'est la nouvelle nana de Val, c'est ça? » Non parce qu'elle ne connaît juste pas le meilleur ami de son Vieux rival, hormis pour le fait qu'il soit l'ex de sa meilleure amie et un des principales coupables de son retrait en Italie, mais par déduction, ce doit être ça.

Une chance que Rosa avait Zoia pour la tolérer dans toutes se sautes d’humeur, ses histoires à la con, ses amours et ses emmerdes, elle ne sait pas ce qu’elle ferait. Puis, quelqu’un qui tolère même la chiantitude de Rosa, elle ne pouvait pas la laisser partir. « Parfait je passerai, tu prendras mon sang comme une vampire! » Bon, elle rigola et puis, elle le faisait surtout pour calmer Zoia. Rosa voulait des enfants, elle voulait une famille et tout le truc, mais clairement pas maintenant, sans mari, sans maison, sans rien quoi. Elle n’avait pas la stabilité pour quoi. Enfin, son histoire avec Talya sembla amuser Zozo tant mieux, parce qu’elle était certaine de la revoir cette fille. « Bah si au moins elle le faisait, la elle le laisse tout piteux, dans la merde, mais en même temps faut que personne y touche ? Sérieux, qu’elle se décide. Enfin, semblerait que le charme soit pas génétique, y a que toi qui soit bien tombé » Parce que Rosa aimait beaucoup plus Zoia clairement, que Talya la folle dingue. Bon, elle était enceinte et du coup Rosa ne lui ferait pas vraiment de crasse et ne s’approcherait pas trop de Priape, ce qu’elle aurait fait autrement, elle brise des couples, mais pas des familles. Enfin, chacun ses ennemis, Rosa avait Baby. « Sais pas, mais c’est sa fangirl #1 ça je peux te le jurer, complètement dingue du mec, elle en rêve depuis toujours faut le dire. » Ouais, Rosa voyait Baby comme une gamine cinglée qui bavait devant un mec qui l’ignorait, bon elle avait pas tout à fait tords, mais elle était aussi assez loin de la vérité quoi. « Et si non, toi les hommes comment ça va ? »