JAYAN D. MÜLLER ► robert sheehan.

« love me like you do, touch meee like you do » l'homme devant jayan s'énervait alors que ce dernier riait, le col de sa chemise était déchiré à force que l'homme la tienne, le coin de sa lèvre inférieure devait saigner mais tout ce qu'il avait envie de faire était de chanter et de cracher son arrogance au visage de son interlocuteur. une nouvelle fois, il fut projeté à l'arrière, son dos butant contre le bitume. il se releva avec un peu de mal alors que les hommes de main demandaient s'ils devaient le frapper à leur tour. « quoi, vous voulez jouer à touche-pipi aussi ? » et il continua ses remarques à la limite de l'homophobie pour son bon plaisir de voir les gars perdre leur calme. alors qu'il fumait dans sa chambre, à l'université, il avait eu la brillance idée de régler ses comptes avec l'une des grosses brutes du coin, avec qui il avait un différent. mais, hé, est-ce que c'était vraiment de sa faute si sa copine n'avait pas mentionnée son existence alors qu'ils étaient partis pour une folle nuit ?

jayan, c'est le mec qu'on adore détester. du plus loin dont il arrive à se souvenir, il a toujours cherché et réussi à trouver les ennuis, même en maternelle. il détient une sorte de pouvoir de se foutre allègrement dans la merde, et ce, en un seul claquement de doigt. le pire, c'est qu'il adore et aussi fou que cela puisse paraître, le bouclé s'en sort la plupart du temps. il sait énerver, appuyer là où ça fait mal et ne s'en gêne pas. il n'aurait peut-être pas tourné ainsi s'il n'avait pas perdu ses parents alors seulement âgé de trois ans, le laissant orphelin sa sœur cadette et lui-même. de berlin à cambridge, envoyés chez un pseudo-oncle peu enclin à les élever et que jayan a vite su écrasé, les deux jeunes müller ont eu une jeunesse qu'il aime qualifier de chaotique mais tellement cool. la vie est un jeu, qu'il s'amuse à manier à sa guise, que jayan ne prend évidemment pas au sérieux. il semble même que jayan préfère choisir les mauvais choix plutôt les bons, même en ayant pleinement conscience de sa situation. s'il pouvait éviter une baston ? autant rajouter de l'huile sur le feu en vociférant toutes sortes d'insultes, tous plus vulgaires les unes que les autres. encore aujourd'hui, c'est un pur hasard qu'il ai réussi à rentrer à harvard puis à rester, y suivant une scolarité anarchique où il connut le redoublement dans une filière choisie sur un coup de tête. toutefois, l'homme a des capacités qu'il ne sait exploité, au grand damn de ses professeurs qui le gardent pourtant, s'entêtant à penser qu'un miracle est encore possible, il est perdu et préfére se détruire petit à petit, parce que c'est tellement plus marrant.