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Eli&Misha - I can't feel my face.

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• J'me demande bien ce qui pourrait se passer d'autre pendant cette soirée. Honnêtement, j'pense avoir eu droit à tous les cas de figures possibles. J'avais vu Jade, au loin, assis à sa table en compagnie de son super petit copain à la mord moi le nœud, même pas un regard en ma direction, comme si j'étais devenue un total inconnu. Comme quoi, l'amitié, ça peu disparaitre facilement, en un claquement de doigts et plouf, partie. J'avais ensuite vu Tamsin dehors, pensant fumer une cigarette calmement, elle m'avait rejoint, et, nous avions encore eu cette discussion, ou, elle est posté sur ces idées que j'me suis foutu de sa gueule, cherchant à lui prouver que non. J'en suis arrivé à un stade, ou, au final, j'me demande si j'devrais pas tout abandonné pour mieux repartir, repartir sur de bonnes bases. J'me pose trop de question, beaucoup trop de questions en réalité. Alors, j'avais décidé, une fois de plus, de prendre l'air, d'aller marcher quelques minutes devant la salle, profitant de ce petit courant d'air dehors. Et, c'est après quelques secondes de marche que je reconnu, de dos, la personne à qui appartenait cette crinière rousse, assise sur un banc, seul. M'avançant doucement, sans faire de bruit, j'arriva derrière elle, plaçant mes mains sur ces yeux, et, je ne dis rien, c'était à elle d'essayer de trouver qui était cette personne qui venait la déranger. •
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I can't feel my face. Misha & Lizie.
T’avais eu besoin de prendre l’air car t’étouffais à l’intérieur. Toi qui t’étais imaginée un bal féerique rempli de joie et d’amour… ta soirée avait plus rimé avec drames et tristesse. Ce mot à la con avait réussi à foutre la merde entre ton chéri et toi. Sous l’effet de la colère il t’avait dit des choses assez blessantes. Sans parler de Caly qu’il te faisait la gueule. C’était la pompon. T’avais l’air d’une alcoolo ton verre à la main assise sur ce banc. Sur le coup, tu t’en fichais des regards que les gens pouvaient te jeter, t’avais déjà vécu le pire pour ce soir, maintenant il fallait encaisser. Dire que ça aurait dû être ta soirée, la lowell qui avait gagné le thème du bal, tu t’étais donnée à cœur pour toutes ces préparations et maintenant la présidente lowell se retrouver seule, la mine déconfite. Ton sourire avait disparu sur ton visage, toi qui d’habitude était le genre de fille qui souriait H24, ce soir s’était raté. T’es perdue dans tes pensées que tu n’entends même pas des bruits de pas arriver vers toi. Tu sens juste des mains se déposer sur tes yeux. Par automatisme tu sors un « C’est qui ? » s’il vous plait que ça soit une bonne surprise, t’en avais marre des drames à répétition.

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• Jamais je n'ai été un habitué des bals. A chaque fois, ça finissait mal, ça partait en couille ou j'm'en souvenais plus. Mais, j'aimais bien l'ambiance, ou plutôt, voir les clans se former, les gens rires, pleurer, s'enlacer, se déchirer. C'était ça, le bal à Harvard. Un mélange d'amour haine et beauté, car ouais, le gloire, c'est au moment où y'a la remise des awards, t'es là, comme un con, à attendre qu'on te donne l'award du roi du bal, mais, au fond, c'est toujours les mêmes gueules de con qui le remporte. J'veux pas reçevoir ce genre de truc, j'ai aucune envie de monter sur scène et remercier les gens, car j'en veux pas, d'un award, j'en ai rien à foutre, des awards. Alors, j'avais pris l'air, j'm'étais évadé un instant de tout ça, j'avais laissé ma cavalière en bonne compagnie, et, j'avais fuis la grande salle pour me retrouver dehors. J'savais pas vraiment combien de temps j'allais y rester ni qu'est-ce que j'allais y faire, mais, quand je vis cette tignasse rousse dehors, je savais que j'allais y rester un petit bout de temps. J'ai droit à un "c'est qui?" quand je dépose mes deux mains devant ces yeux. Au début, je ne dis rien, je reste plusieurs secondes sans répondre, avant de déposer un baisé sur sa joue pour ensuite laisser ces yeux libres et m'assoeir à ces côtés. "Toi, si t'es assise là toute seule, c'est que y'a un truc qui va pas ?" Autant en venir au fait non ? Pour quelle raison serait elle assise dehors, seule ? •
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I can't feel my face. Misha & Lizie.
Finalement le suspens ne dure pas très longtemps. Tu sens les mains de l’inconnu doucement s’enlever de tes yeux et revois de nouveau. Tu découvres Misha s’assoir auprès de toi sur ce banc. Un sourire s’illumine sur ton visage. Un peu de joie dans cette soirée remplie de drames. T’es réellement contente de voir le jeune homme car vraiment là t’avais touché le fond. Voir des personnes telle que Misha te rendait le sourire "Toi, si t'es assise là toute seule, c'est que y'a un truc qui va pas ?" il lisait en toi comme dans un livre ouvert, en même temps c’était pas non plus trop dur à deviner. Toi assise seule sur un banc, ça voulait tout dire A ton avis ? tu lui réponds un mince sourire sur tes lèvres Un bal sans drame, ce n’est pas un bal. C’est bien connu à Harvard. tu rajoutes ironique. Besoin de prendre l’air aussi ? tu oses lui demander.

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• Sa phrase voulait tout dire. Un bal sans drame n'était pas un bal à Harvard. Chaque année c'était comme ça, à chaque fois, il fallait que ça parte en couille, qu'un tel prenne la tête à Michel, ou que Jean Guy trompe Marta et que cette dernière soit au courant en plein milieu du bal. Comme si cette soirée était un pretexte pour venir balancer ces embrouilles au grand jour, comme si depuis toutes ces années, les gens n'avaient pas compris qu'en venant ici, ils exposaient leurs vies, ils se mettaient eux-même dans des situations les plus chiantes les unes que les autres. Je l'avais bien compris ça, et, j'avais eu le droit d'en faire les frais. Ma décéption à moi, ça avait été de voir Tamsin, elle m'avait sorti qu'en réalité son kiff à elle, c'était les filles, tout c'était éclairé, j'avais mieux compris, mais, même si je n'éspérais rien de plus avec elle, ça foutait toujours un coup de se dire ça... Alors, je lui réponds. "Raconte moi tout alors, qu'on puisse voir si j'dois aller péter la gueule à quelqu'un !" Mais ouais, moi aussi j'avais besoin de prendre l'air, alors, j'hocha la tête de haut en bas pour lui faire savoir. Moi aussi, j'avais eu mon lot de problème, ou plutôt, j'étais le problème. •
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I can't feel my face. Misha & Lizie.
Ces mots t'arrachent un petit sourire sur ton visage triste. Heureusement qu'il y avait Misha pour te redonner le sourire lors de tes heures sombres. Décidément ces derniers temps vous vous retrouviez à chaque fois quand ça allait mal. Du moins, pour ta part en tout cas. Il allait se dire que tu te disputais tout le temps avec ton petit ami. C'était souvent explosif entre l'eliot et toi. Eh bien à un petit malin s'est amusé à raconter des conneries sur moi, qui étaient fausses au passage, ça a semé le doute chez Antwan, qui s'est énervé, on s'est disputé et tadaaam me voilà toute seule sur ce banc, plus de cavalier pour la soirée. et chéri qui est parti faire la gueule ailleurs. Tu ne sais pas où il est et ni ce qu'il fait. En fait t'as pas envie d'y penser maintenant, ça te fait du mal pour rien. Pas la peine de remuer le couteau dans la plaie. Et toi t'as fait fuir ta cavalière ? tu dis un brin moqueuse histoire de dé-dramatiser l'atmosphère de ce bal raté.

Hj : pardon du retard mishaaa Eli&Misha - I can't feel my face. 1365124802


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• Dernièrement, quand je croisais Eli, c’était dans des moments de déprimes où des moments de faiblesses, des moments où toute notre vie part totalement en couille, à croire que nous sommes fait pour nous rencontrer quand ça va pas, pour nous remonter le moral. Mais, cette fois ci, pour ma part, ça allait, petit à petit, j’me disais que si je m’étais retrouvé dans cette situation, c’est que je l’avais mérité, que c’était mon destin et que malheureusement, même si j’emmerdais bien profondément le destin, j’pouvais pas faire autrement, j’pouvais rien faire d’autre pour l’en empêcher. Donc, attentivement, j’écouta la jeune rousse me raconter ces histoires, ces problèmes, et, je lâcha un petit rire. « J’me moque pas hein, mais… J’me dis qu’on est fait pour se rencontrer quand ça va pas … Mais… Les bals, c’est toujours de la merde, à chaque fois ça part en couille… Demain il reviendra et tout ira bien, c’est l’ambiance ici qui pousse à se prendre la tête je crois… » C’était un lieu malsain ici, j’vous assure. Puis, elle me demanda si j’avais fait fuir ma cavalière, j’hausse les épaules, à vrai dire, j’sais pas trop. « Aucune idée, p’tête que oui, je l’ai pas vu depuis un moment… » Et, étrangement, ça ne m’inquiétait pas plus que ça… •
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Son rire t’étire un sourire. Il n’avait pas tord. C’était toujours dans les pires situations que vous vous revoyez. Comme quoi avec Misha t’avais tout vécu, du meilleur au pire. Y’a un an quand tu l’avais rencontré, tu n’aurais jamais pensé un instant que votre rencontre pendrait une telle tournure. Tu pensais que tu allais juste le croiser une seule et unique fois, qu’il allait être casé dans la case « coup d’un soir » et tu n’allais plus jamais le revoir. Mais c’était tout le contraire, le destin en avait décidé autrement. Votre attirance jadis, c’était transformé en une jolie amitié « T’as raison les bals ça craint, mes deux derniers étaient déjà catastrophiques, comme on dit, jamais deux sans trois » tu dis en riant nerveusement. Mieux valait rire que pleurer de la situation. Tu avais assez pleuré dans ta vie, tu n’allais pas recommencer ce soir, pas quand Misha était là. « Et qui est cette jeune demoiselle disparue qui fait office de cavalière ? » tu demandes un poil curieuse, un sourire sur tes lèvres « J’pense que la prochaine fois, soit je viens pas au bal, soit j’y vais mais avec un ami, ça m’évitera les drames. » ouais, c’était ça l’idée, c’était ça ta solution miracle contre les bals catastrophiques qui rythmaient ta vie.

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