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Enfin. LIBERTADAAAA. Tu peux enfin sortir de cet enfer si vaste pour toi, et ton petit corps fragile avec une épaisseur semblable à celle d’un ficello. T’as vite choppé tes valises, plutôt ton petit sac pour t’empresser de sortir de ta chambre, dire gentiment aurevoir aux infirmières qui ton maltraité pendant presque une semaine. Tu peux pas trouver le moyen de remercier Walter d’être venu pour toi, te chercher. L’hôpital voulait pas que tu sortes sans personne pour te remmener chez toi, parce que je pense qu’ils ont bien du comprendre que t’étais un vrai danger public. Tom était de garde ce soir la et Milo occupé je ne sais où. Mais Walter.. Walter, tu pouvais pas espérer mieux pour te raccompagner.. chez lui. Parce que chez toi.. T’as pas de chez toi à part cette petite chambre dans la résidence orange. N’empêche que t’as posé bagage dans son appartement. Ton p’tit sac, ta veste, tes deux p’tits fesses dans son canapé, blottit contre le coussin repose bras. Et il a eu la brillante idée, ou pas, du moins selon lui, d’aller à la piscine, en nocturne la piscine qui est fermée, bien sûr, sinon c’est pas drôle. T’as quand même un peu hésité parce que.. Déjà la piscine c’est plein de mycose et de verrues. Et puis parce que ca ce fait pas, non ? Mais comment résister au regard trop charmeur de Walter, hein ? Bon toi ce qui te fait céder c’est juste de savoir que tu pourras manger des apéricubes aux olives. Vous êtes arrivé à la piscine, toi avec des gâteaux apéro que tu lâcherais pour rien au monde et Walter avec quelques bouteilles. T’es sur hein ? J’veux pas me faire virer moi ! Tu passes la porte, les bras chargés. YA QUELQUUUUN ? Discrétion assurée.
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