(flashback) love me back (meenah+kaleb)

crazy little thing called love

Je venais de passer une rude journée, et je n'avais qu'une envie : rentrer chez moi et passer la soirée avec Kaleb devant des films et un bol de pop-corn comme nous avions pris habitude de faire. Cependant, j'étais un peu inquiète, durant la journée, il avait été un peu bizarre et je me demandais ce qui n'allait pas. Sur le chemin du retour, j'essayais de ne plus y penser, je savais que s'il y avait un problème, il m'en parlerait sans problème. Après dix bonnes minutes de marche, j'arrivais enfin chez moi, et lorsque j'entrais dans la maison, je vis que Kaleb était déjà là à m'attendre. " Salut !" Lui repondis-je heureuse de le retrouver. Alors que je posais mon sac sur une chaise du salon, Kaleb commença à débiter une donne de chose, ne me laissant pas vraiment le temps de répondre. Qu'est-ce qui lui prenait ? Il semblait nerveux, pas comme d’habitude. " Euh oui si tu veux. " Lui répondis-je timidement. Il prit finalement le téléphone pour commencer, je suppose nos pizzas, s'installant dans la cuisine. Curieuse de son comportement, je le suivais, et vis qu'il était adossé au comptoir de la cuisine. Kaleb était vraiment beau, c'était indéniable pour moi. La première fois que je l'avais vue en personne, j'ai vraiment été pris par surprise car je ne m'attendais pas à ça, enfin je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi beau enfaîte, et je m'était mise à rougir comme une tomate, ce que mon frère ne put s’empêcher de me faire remarquer. Cela faisait un petit moment à présent qu'il était parmi nous, et nous étions réellement devenus très proches. Mon frère n'avait pas mis longtemps à deviner que j'étais tombée sous son charme. Alors que j'étais dans mes pensées, la question de Kaleb me fit revenir sur terre. " Me faire plaisir ? " Demandais-je ne comprenant pas vraiment. " Est-ce que tout va bien ? " Je commençais réellement à m'inquiéter.

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Comment en étais-je arrivée là ? À le regarder autrement, pas comme il le faudrait, à le voir bien plus que comme un ami, un confident. J'avais perdu le contrôle de mes sentiments, alors que je m'étais interdit de ressenti de telles choses pour lui, parce que je savais qu'un jour, il devrait nous quitter, ou plutôt, il devrait me quitter. Et alors je souffrirais de ne plus avoir la possibilité d'être à ses côtés, je me sentirais perdu sans lui comme s'il possédait une partie de moi, et l'idée m'était insupportable. Alors, lorsque je l'avais suivi jusque dans la cuisine, cette peur était revenue en moi. Oui, j'avais peur qu'il m'annonce qu'il devait partir, qu'il ne pouvait plus rester parmi nous. Il déposa le téléphone sur le comptoir, il passaissait bouleversé, ne sachant pas comment s'y prendre. Il se retourna enfin, me faisant face, et je lus sur son visage qu'il était perdu. Qu'avait-il donc à m'annoncer ? Je l'ignorais totalement. Mais même dans un moment pareil, alors que je craignais ce qu'il devait m'annoncer, je n'avais qu'une envie : le prendre dans mes bras pour le réconforter, pour apaiser ses tourments. Je fis tout de même ce qu'il me demanda, en lui confiant quelque chose qu'il ignorait. " Et bien... Je voulais t'en faire la surprise... Mais je ne suis pas très douée pour ça alors." Je baissais les yeux, les joue rougis, un peu gênée de ce que j'allais lui avouer. "Je... Je t'ai composé un morceau de musique au piano !" Le piano était une passion chez moi, et j'aimais beaucoup en jouet. Cependant , c'était la première fois que je composais, l'inspiration m'était venue tout seul en pensant à Kaleb.  

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