Une journée shopping comme une autre, des heures passées dans les magasins à faire tout un tas d'achats, c'est ça ton problème, tu résistes difficilement à l'envie de t'acheter quelque chose. Tu sors toujours d'un magasin avec un petit quelque chose, il faut vraiment que tu songes à faire quelque chose contre ça un de ces jours. Les bras chargés de poches de divers magasins, tu t'es lâchée aujourd'hui, voulant refaire un peu ta garde robe, on t'a toujours dit que tu devais faire plus d'effort côté vestimentaire, parfois il t'arrivait plus de ressembler à une nonne qu'autre chose. Adieu les vieilleries! Marchant dans la rue, tu passes devant ce café, jetant un bref regard dans la grande baie vitrée tout en passant devant celle-ci, tu t'arrêtes d'un coup avant de revenir sur tes pas. Quelqu'un a su attirer ton regard. Un petit blondinet tranquillement installée à sa table. Un sourire se dessine sur le coin de tes lèvres, sans réfléchir plus longtemps, tu entres dans le café pour t'avancer vers lui "Cette place est libre?" Lui demandes-tu en désignant la chaise vacante face à lui. Sans attendre de réponse tu t'assoies à cette place, il ne te dirait pas non de toute façon.. ou peut-être que si, tu ne voulais juste ne pas lui donner le temps de te le dire "Tu vas bien?" Un large sourire sur tes lèvres, ton regard se pose sur Walter.
❝ It's not always rainbow and butterflies It's compromise that moves us along ❞ LYDIA & WALTER.
Je n'étais pas fâché de voir l'année universitaire toucher à sa fin. Pas que je sois vraiment épuisé de m'être investi sur le plan universitaire, ce n'était jamais le cas, mais je n'étais pas un féru de cours, je n'avais jamais été vraiment scolaire et j'avais toujours été joyeux à la perspective de l'été. Bon, c'était beaucoup dire que de prétendre que j'étais joyeux, là tout de suite, mais, au moins, je n'allais désormais plus tarder à être en vacances. Peu soucier de clôturer cette nouvelle année scolaire en fanfare, je laissais couler, faisant acte de présence à Harvard, tout en essayant de me dénicher des activités susceptibles de m'enthousiasmer. C'était pas une mince affaire. Il s'affaire que j'étais un type compliqué et pas franchement persévérant. De mes dernières expériences, tout ce que j'avais réussi à faire c'était de me faire épiler intégralement, me retrouvant avec les jambes (pour ne citer qu'une partie) douces comme des fesses de bébé. Hum. Mes jambes de gamin de douze ans dévoilées par un bermuda, je m'étais calé à la table d'un café. J'avais commandé des petits trucs à grignoter et un grand café crème et je m'étais mis à trainer sur internet avec mon ordinateur portable. Au bout d'un moment et alors que je grignotais un pain au chocolat, une voix m'arracha à mes pensées. Ma bouche se tordit légèrement en un petite grimace en découvrant Lydia. Je voulu lui répondre que j'attendais quelqu'un, car je n'avais pas envie de lui faire la conversation, mais elle commença à s'installer sans attendre la moindre réponse de ma part. « Fais comme chez toi » lui concédais-je, un peu laconique. Quelque chose me disait que j'avais pas le choix. Je l'avais jamais avec cette fille. Et voilà qu'elle voulait savoir comment je me sentais. Sans doute que je me sentirais mieux si elle décampait, quitte à passer pour un gros insociable (j'étais plus à ça près, de toute façon), mais je pris un peu sur moi, ne serait-ce que pour pas ne pas jouer les têtes de mules direct. Ca pouvait attendre genre deux minutes. « Ca va bien, merci » je savais que j'aurais dut lui demander comment ça allait, question de politesse, mais j'avais bon espoir qu'elle comprenne que j'avais juste envie d'être un peu dans ma bulle.
Passant ce café, regardant à travers cette baie vitrée, ton regard s'était tout de suite porté sur lui, comme s'il avait été automatiquement attiré par ce blondinet. Impossible pour toit de continuer ton chemin, tu avais besoin d'aller le saluer, ta présence allait l'enchanter... ou pas. Tu sais déjà qu'il ne t'accueillera pas les bras grands ouverts. Normal, il ne t'aime pas. Et toi, tu es programmées pour l'enquiquiner chaque fois que tu le vois. C'est ainsi et tu ne vas pas changer cela pour le moment, même si chaque fois que tu le vois il s'évertue à t'envoyer balader. Idiote? Non, juste une très grande enquiquineuse, pauvre de lui, c'est sur lui que c'est tombé. Tu ne sais pas pourquoi, d'un certain côté, il t'intrigue et tu aimerais apprendre à le connaître, même s'il ne se montre pas vraiment ouvert à ce sujet. Tu te poses directement sur la chaise libre face à-lui, sans attendre une quelconque réponse de sa part, tu te doutes qu'il ne te veuille pas dans ses pattes. Il va bien, après ta question posée, un long silence s'installe entre vous, il ne t'a pas retourné la question tu ne t'attendais pas non plus à ce qu'il le fasse, à force, tu as appris à connaître ses réactions. Tu esquisses un petit sourire, observant bêtement le blondinet en silence. Tu te lèves finalement de ta chaise, quittant cette table. Qu'il ne fasse pas de fausse joie, tu vas juste te chercher un petit chocolat et un cookie. Une fois servie tu reviens aussitôt vers lui "Je commençais à avoir une petite faim" Prête à raconter ta vie, mais pour l'instant tu te nourris. Mangeant et buvant, tes yeux se portent de temps en temps sur lui "Tu viens souvent ici?" Tu cherches à lui faire la conversation, mais tu te doutes qu'il va se contenter de réponse courte, il est peu loquasse.
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Une journée shopping comme une autre, des heures passées dans les magasins à faire tout un tas d'achats, c'est ça ton problème, tu résistes difficilement à l'envie de t'acheter quelque chose. Tu sors toujours d'un magasin avec un petit quelque chose, il faut vraiment que tu songes à faire quelque chose contre ça un de ces jours. Les bras chargés de poches de divers magasins, tu t'es lâchée aujourd'hui, voulant refaire un peu ta garde robe, on t'a toujours dit que tu devais faire plus d'effort côté vestimentaire, parfois il t'arrivait plus de ressembler à une nonne qu'autre chose. Adieu les vieilleries! Marchant dans la rue, tu passes devant ce café, jetant un bref regard dans la grande baie vitrée tout en passant devant celle-ci, tu t'arrêtes d'un coup avant de revenir sur tes pas. Quelqu'un a su attirer ton regard. Un petit blondinet tranquillement installée à sa table. Un sourire se dessine sur le coin de tes lèvres, sans réfléchir plus longtemps, tu entres dans le café pour t'avancer vers lui "Cette place est libre?" Lui demandes-tu en désignant la chaise vacante face à lui. Sans attendre de réponse tu t'assoies à cette place, il ne te dirait pas non de toute façon.. ou peut-être que si, tu ne voulais juste ne pas lui donner le temps de te le dire "Tu vas bien?" Un large sourire sur tes lèvres, ton regard se pose sur Walter.
