C'est le 10 avril, un beau jour de printemps à Oxford en Angleterre, que les membres de la famille Linster m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Emery, en préférence de ma mère et Manray en hommage à l'artiste. Je suis Divorcé depuis quelques mois et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis Hétérosexuelle et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je travaille en tant que Professeur de philosophie depuis 5 ans maintenant. Et pour terminer, je voudrais intégrer les citizens
Et bien non, en réalité je débarque fraîchement d'Angleterre ! Depuis mon divorce j'ai décidé qu'il me fallait changer d'air, alors quoi de mieux que Cambridge ? Et de plus général les Etats-Unis ? En réalité j'ai surtout eu de la chance que ma mutation soit acceptée, il faut dire qu'être professeur à Harvard n'est pas donné à tout le monde. Pour revenir à la question, j'ai fais mes études à l'université d'Oxford. Il m'a fallut beaucoup de temps pour me trouver, en premier temps je me suis orienté dans la médecine, mais autant dire que mes professeurs n'était pas trés convaincu, je n'avais pas vraiment la tête dans les épaules et je raisonnais beaucoup trop, la médecine n'est pas pour les libres penseurs alors je suis passé à autre chose. J'ai étudié la littérature, pour finalement me tourner vers la philosophie et c'est un domaine dans lequel j’excelle aujourd'hui.
QU'EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À ENSEIGNER À HARVARD ?
Harvard, l'université la plus prestigieuse des Etats-Unis, prés de 22 000 étudiants, autant dire que tout les professeurs rêveraient d'enseigner là bas. La raison principale est qu'il m'a fallut prendre de la distance pour gérer mon divorce, pour pouvoir me remettre en question et Cambridge était la ville idéale pour ça. Harvard s'est donc présenté à moi comme une évidence, et je n'ai pas hésité à envoyer mon CV. Quelques jours plus tard je recevais une réponse positive, alors j'étais donc en route pour Harvard, Camridge, m'ouvrait les bras ! Au sens littéral du terme bien sûre ...
Je n'étais pas là encore au moment des faits, je n'avais pas encore postulé non plus d'ailleurs. J'étais encore à Oxford, réglant mes problèmes familiaux, néanmoins la catastrophes et parut dans les journaux et je me souviens de la terreur que j'ai ressenti en lisant l'article. Des élèves touchaient, une partie de l'école détruite, la peur a peu à peu envahit l'Angleterre, car chacun craignaient que certains criminelles ai la bonne idée de reproduire les mêmes horreurs et que le fléau n'atteigne les autres pays. J'ai d'ailleurs conservé l'article de ce terrible événement, mais, bien que je n'étais pas là à ce moment là, la terreur m'a envahi aussi et toutes mes pensées ont été vers ces professeurs et ces élèves qui ont dut affronter ce terrible drame. Condoléances aux familles qui ont perdu des êtes chers ce jour là ...
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Les rumeurs de viols et d'agressions par certains étudiants d'Harvard s'étaient propagés trés rapidement. Nous avions l'ordre du Doyen de garder tous les éudiants à l'oeil, et de signaler tous signes qui paraîtraient suspects. Ce jour là j'étais dans ma salle de classe, faisait cours à mes élèves lorsque l'alarme a été déclenchée. Nous avons tous eu ordre de ne pas sortir, nous avons donc barricader la porte. Je me rappel la terreur dans les yeux de ces si jeunes étudiants, ils avaient peur, étaient terrifiés, et j'étais furieux que ce soit arrivé, furieux de ce qui était passé dans la tête de cette bande qui visiblement n'était prête à reculer devant rien. Nous avons entendu des coups de feu dans la cafétéria, certains ont crié, d'autres ont sangloté et j'ai alors tenté de les apaiser, de les rassurer. Tout s'est passé trés rapidement, nous avons eu peur, trés peur, mais , dans ma classe en tout cas, personne n'a été blessé, du moins physiquement, en revanche, psychologiquement, les séquelles sont belles et bien présentes.
Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Doudou et j'ai 19 ans. Je suis Française et j'ai connu le forum grâce à Good Morning America. Le desing du forum est top et les membres trés accueillants alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Simon Baker comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par L452. Je fais environ 350 mots par RP et mon personnage est un personnage inventé.
Mot de la fin ? ▲ I Love Harvard
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10 Avril 1980. J'aimerais pouvoir vous raconter un drame, puisque tout le monde est friand de drame, mais mon enfance n'a pas été des plus difficile, bien au contraire, j'ai peut être même été un peu trop gâté. Pas que ma famille était riche non, nous étions d'un milieu modeste, mais je n'ai jamais manqué de rien et j'ai toujours eu ce que je voulais. Je suis né à Oxford, dans la maternité Santa Monica, exactement, ma mère m'a mit au monde aprés des heures de travail. Je vous laisse imaginer le calvaire, c'est peut être pour ça que je n'ai pas eu de frères et soeurs. Mon père était avocat et ma mère puéricultrice, nous vivions modestement dans notre appartement et ma vie était des plus paisibles, des plus calmes. Ma scolarité devint trés vite le sujet préoccupant de mes parents. A six ans, je devins l'enfant prodigue. Mes parents ne pouvaient être plus fiers, aprés toute une batterie d'examen, nous apprîmes que j'étais surdoué. L'école me paraissait comme une évidence, j'avais l'impression de ne rien apprendre de nouveau, rien que je ne sache déjà en tout cas, ce qui me valu de sauter plusieurs classes. Socialement parlant, c'était trés enrichissant de se retrouver avec des personnes plus âgées, plus mûres. Alors que tout se passait pour le mieux, la situation bascula bien vite, à la maison rien n'allais plus.
J'étais trop jeune pour comprendre, enfin pas exactement, disons plutôt que je faisais mine de ne pas comprendre, que papa avait fricoté avec la secrétaire, que la petite jeunette sur supermarché n'avait pas vu que ses courses, que sa cliente ne l'avait visiblement pas payé qu'en espèce. Pourtant, ils ne se séparèrent pas, mon père était la principale source de revenue de la maison et elle n'aurait pas pu s'en sortir si elle avait financé un divorce.Je faisais mine de ne pas voir leur dispute, quand je rentrais le soir, j'allais m'enfermer dans ma chambre. Je ne jugeais ni ma mère, ni mon père, qui étais-je moi du haut de mes douze ans, pour dire ce qui était bien ou mal ? Personne, je n'étais personne.
Années de lycée. Moi qui avait sauté des classes, j'aurais dut passer mon bac étrangement tôt mais à cause de mes frasques je fus renvoyé de plusieurs lycée. Je ne sais pas pourquoi, ni comment je m'étais retrouvé embarqué dans tout ça mais je fus prit sur le fait en train de fumer un joint, dans un autre lycée je fus renvoyé pour bagarre. Les années que j'avais gagné étaient à présent perdues et je passais mon Bac à dix-neuf ans. J'avais sérieusement baisser dans l'estime de mes parents, mais je pense que c'est à ce moment là que j'ai réalisé que j'avais une autre conception de la vie, quelque chose de bien plus éphémère. Pourtant, je compris que mes bêtises ne me servirait à rien, j'imagine que j'avais simplement voulu faire comme tout le monde, m'intégrer dans une bande et ne plus être vu simplement comme la grosse tête de la classe. Aprés ça, des chemins différents s’offrirent à moi et il me fallut beaucoup de temps pour trouver ma voie.
Vingt ans. Première année de médecine. Les molécules, les maladies infectieuses, les calculs, je compris que ce n'état pas pour moi, je vivais peut être dans un monde à part mais la logique et la science ne m'intéressait pas tellement. Pourtant, je ne sus pas vraiment pourquoi j'entrepris de faire une deuxième année. Peut être parce qu'à ce moment là j'avais croisé ses yeux, peut être que par son sourire elle m'avait fait tout oublié, peut être parce que je remontais dans l'estime de mon père qui voyait déjà en moi un brillant médecin. Pourtant à la fin de la deuxième année, je décidais de quitter l'université de médecine et de m'orienter vers la littérature. Le monde des lettres me correspondaient beaucoup plus. La même année nous célébrions un mariage, mon mariage. A vingt-deux ans, tout me réussissait, je faisais des études qui a présent me plaisait et j'étais avec la plus jolie des femmes. Tandis que ma femme devenait médecin, j’obtins ma licence de littérature puis j'eus une révélation. Nietzsche. Proust. Celine. Ses hommes qui avaient révolutionné la pensée, l'ouverture sur la vie. Ces hommes comme Platon et Aristote qui s'était intéressé à l'essence de la vie même. Je sus alors que j'avais trouvé sa voix. Je m'orientai alors dans une licence de philosophie, puis un master. Je suivais régulièrement des cours du soir et ma femme devenait de plus en plus agressive et jalouse ne supportant pas de ne pas me voir beaucoup. Alors, pour sauver notre couple, nous décidâmes de faire un enfant. J'avais vingt-huit ans et notre adorable petite fille était née. A Vingt-neuf ans j'obtins mon diplôme de professeur, à Trente ans j'enseignais à l'université d'Oxford. Pourtant, plus le temps passait plus mon couple se détériorait. Ma femme trouvait toujours quelque chose à redire, n'était jamais contente, je le prenais avec nonchalance, me disant que ça finirait par passer, mais ce fut encore pire avec le temps. Et un jour, alors d'une énième dispute elle me balance de but en blanc qu'elle avait un amant et qu'elle voulait qu'on divorce. Le choc fut terrible, émotionnellement et physiquement. Je pensais alors à notre fille, aux conséquences que ça aurait sur elle et notre divorce fut prononcé deux ans plus tard. La procédure fut plutôt longue et alors qu'aucun de nous eux n'était d'accord pour céder ses parts à l'autre, je compris alors que c'était la solution. Je décidais de tout lui laisser mais je prenais la petite avec moi, je voulais la garde. Et je l'obtins, le juge accepta qu'elle vienne vivre avec moi et elle irait chez sa mère un week end par mois et les vacances scolaires. Alors je décidais qu'il était temps de partir, qu'il était temps d'avoir une nouvelle vie, j'envoyais mon CV et ma lettre de recommandation à Harvard. Quelques jours plus tard j'eus une réponse positive. J'allais partir à Cambridge.
J'enseignais à Harvard en Septembre 2014 et depuis je vis une petite vie paisible entre mon travail et ma fille. J'essaye également d'aider mes élèves à surmonter les plaies qui ce sont ouvertes lors de la prise d'otage.
Bienvenuuue